TERRITOIRES OCCUPES - REPRESSION - DETENUS POLITIQUES |
Arrêté le 22 août 2002 à El Ayoun après une manifestation pacifique Mohamed Nigro [ voir actualités hebdomadaires semaine 34 et 35 ] avait été condamné le 02.09 et en appel le 19.09.02 à 1 année de prison. Il avait été transféré à la prison de Ait Melloul Agadir le 10.03.03.
01.07.03
Le prisonnier politique Mohamed Brahim NIGROU entame une grève
de la faim de 48 heures pour protester contre les pratiques
dégradantes des fonctionnaires du pénitencier et exige
d'être séparé des prisonniers de droit
commun
22.08.03
NEW
Mohamed
Nigrou a été libéré après avoir
purgé sa peine. Il nous transmet le communiqué
suivant:
A
l'occasion de ma libération le vendredi matin 22
août 2003 à 9 heures après avoir
purgé une année complète de
détention, je saisis cette opportunité pour
féliciter toutes les organisations des droits de
l'homme internationales et marocaines et tous les
démocrates qui m'ont soutenu pendant mon
expérience de détention, sans oublier les
grands efforts fournis par le "Comité d'action pour
la libération de TAMEK Ali Salem et tous les
détenus politiques sahraouis". En
attirant l'attention sur les conditions inhumaines dans
lesquelles vivent les détenus politiques sahraouis
dans les prisons marocaines, qui contredisent les
règles types minima pour le traitement des
détenus, je lance un appel solennel aux
[personnes] de bonne foi internationales pour
inaugurer une campagne internationale sur les disparus
sahraouis et la libération de tous les détenus
politiques sahraouis. Mohammed
NIGROU
Le détenu politique libéré de la prison
d'Ait Melloul
N° d'écrou 1120
Hammadi Abdelah Belaoui , né en 1972, arrêté le 22 août 2002 à El Ayoun dans les mêmes circonstances que Nigrou et condamné lors des mêmes procès, a également été libéré le 22/08/2003 à 10h du matin de la Prison noire d'El ayoun. Il a été enmené par des inspecteurs de la police marocaine au commissariat central où on l'a informé d'une mesure de bannissement de la région d'El Ayoune pour 5 ans. Cette punition supplémentaire à l'emprisonnement n'avait pas été confirmée lors du jugement en appel. Protestant contre cette injustice, Belaoui a reçu pour réponse qu'il s'agit d'un ordre venu d'en haut...