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Los presos politicos saharauis de la carcel negra inician un hulga de hambre de solidaridad con el preso de conciencia saharaui Ali Salem Tamek y para llamar la atencion sobre la grave situacion a la que se encuentran enfrentados. Con este motivo publicaron el siguiete comunicado a la opinion publica:

COMUNICADO DE PRENSA

Desde el miércoles 9 de julio de 2003, el detenido político saharaui Ali Salem Tamek esta en huelga de hambre indefinida en la cárcel de Ait Melloul. Su estado de salud se ha deteriorado gravemente sin que la administración de la cárcel y el ministerio de la que depende hayan tomado ninguna medida, a pesar de las promesas dadas, para responder a sus reivindicaciones de gozar plenamente de sus derechos como preso de conciencia que le han sido reconocidos cuando estaba encarcelado en la prisión de Salé. Gravemente preocupados por su situación así como de la situación de todos los defensores de derechos humanos injustamente detenidos y encarcelados junto a los criminales, traficantes y otros delincuentes... Esta situación ha alcanzado límites intolerables.

En consecuencia, nosotros los presos políticos encarcelados en la cárcel negra de El Aaiún declaramos a la opinión pública local e internacional:

  • Llevar a cabo una huelga de hambre durante los días sábado y domingo, 19 y 20 de julio de 2003, en solidaridad con el preso político Ali Salem Tamek.
  • Solicitar de la dirección de la administración de las cárceles y del ministerio de tutela de separar, en todas las cárceles marroquíes, los presos políticos y de conciencia de los presos de derecho común.
  • Solicitar de la dirección de las cárceles y del ministerio de justicia la devolución de los derechos de Ali Salem Tamek como preso de conciencia y la generalización de esta norma a todos los presos políticos en las prisiones marroquíes.
  • Solicitar del ministerio de tutela de abrir las puertas de las cárceles a las organizaciones internacionales así como a los medios de comunicación para que se informan sobre la situación de los detenidos de manera general y de los presos políticos especialmente.
  • Solicitamos igualmente de las organizaciones de defensa de los derechos humanos para que hagan toda la luz sobre los sufrimientos y actos degradantes a los que son constantemente sometidos los presos políticos saharauis.

Gloria y eternidad a los mártires.

Firma: Los presos políticos saharauis en la cárcel negra del Aaiún.

Hecho en el Aaiún, el viernes 18 de julio de 2003.

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Les prisonniers politiques sahraouis de la prison noire d'El Ayoune entament une grève de faim en solidarité avec le prisonnier de conscience sahraoui Ali Salem Tamek et pour attirer l'attention sur  la situation grave à laquelle font face. Dans ce but ils ont publié le communiqué suivant :

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Depuis mercredi 9 juillet 2003, le prisonnier politique sahraoui Ali Salem Tamek est en grève de la faim illimitée dans la prison d'Ait Melloul. Son état de santé s'est gravement détérioré sans que l'administration de la prison et le ministère dont il dépend aient pris aucune mesure, malgré les promesses données, pour répondre à ses revendications de jouir pleinement de ses droits comme prisonnier de conscience qui lui ont été reconnus quand il était emprisonné dans la prison de Salé. Gravement préoccupés par sa situation ainsi que par la situation de tous les défenseurs de droits humains injustement emprisonnés et détenus avec les criminels , trafiquants et autres délinquants... Cette situation a atteint des limites intolérables.

Par conséquent, nous les prisonniers politiques emprisonnés dans la prison noire de El Ayoune déclarons à l'opinion publique locale et internationale :

  • Nous entamons une grève de la faim samedi et dimanche, 19 et 20 juillet 2003, en solidarité avec le prisonnier politique Ali Salem Tamek.
  • Nous sollicitons la direction de l'administration des prisons et du ministère de tutelle de séparer, dans toutes les prisons marocaines, les prisonniers politiques et de conscience des prisonniers de droit commun.
  • Nous sollicitons la direction des prisons et du ministère de la justice le rétablissement d'Ali Salem Tamek dans ses droits comme prisonnier de conscience et la généralisation de cette norme à tous les prisonniers politiques dans les prisons marocaines.
  • Nous sollicitons le ministère de tutelle d'ouvrir les portes des prisons aux organisations internationales ainsi qu'aux moyens de communication pour qu'elles puisent s'informer de la situation des prisonniers en général et des prisonniers politiques en particulier.
  • Nous sollicitons également les organisations de défense des droits humains pour qu'elles fassent toute la lumière sur les souffrances et les actions dégradantes à auxquelles sont constamment soumis les prisonniers politiques sahraouis.

Gloire et éternité aux martyrs.

Signé : Les prisonniers politiques sahraouis dans la prison noire de El Ayoune.

Fait à El Ayoune, vendredi 18 juillet 2003.


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