BP 12
Tindouf (Algerie) |
Territorios ocupados de Sáhara Occidental / represión marroquí: varias personas detenidas.
Las autoridades de ocupación continúan su represión contra los ciudadanos saharauies sospechados de participar en la Intifada saharaui que se prosigue en los territorios ocupados de Sáhara Occidental.
Así es como dos saharauis, EL Mahfuf Dahu y Dahi Mulay Ahmed, han sido secuestrados en El Aaiun (capital de Sáhara Occidental), el 11 de junio de 2005, por unidades armadas marroquíes bajo orden del verdugo, tristemente celebra, El Bachir Lehliwi, en puesto en el territorio, desde el 1977. Según las primeras informaciones, ambas personas fueron maltratadas e insultadas por elementos del GUS (grupos urbanos de seguridad) antes de ser llevado en comisaría situada en la avenida de Smara. Es necesario recordar que El Mahfud Dahu es un antiguo preso político y miembro activo del Foro la Verdad y La justicia - sección Sáhara disuelto por las autoridades marroquíes, en 2003.
El mismo día, otro ciudadano saharaui, Bougarfa Abderrahmane, ha sido detenido en El Aaiun. Su detención sobreviene después de su participar en una sentada organizada por los habitantes del campamente Lemsala. Según parientes, el joven hombre habría sido torturado durante 2 horas por elementos de los GUS antes de ser liberado.
Por otra parte, varias otras personas han sido detenidas en Dajla-Villa Cisneros (Sur del Sáhara Occidental) a consecuencia de las manifestaciones pacíficas organizadas en esta ciudad para exigir el respeto de los derechos humanos en los territorios ocupados, en particular la exigencia de la liberacion de todos los presos políticos y la celebracion de un referéndum de autodeterminacion. Las fuerzas marroquíes intervinieron violentamente contra los manifestantes causando varios heridos y procediendo a varios raptos entre los que se encuentran los ciudadanos:
Según, los defensores de los derechos humanos que actuan en el lugar, estas personas han sido sometidas a todas formas de tortura en la comisaría central de Dajla antes de liberados al día siguiente por la mañana. Las mismas fuentes informan de la confiscación del coche, sin razones, del señor EL Mami Aamar Salem, presidente del Comité Saharaui Contra la Tortura con el fin de limitar sus movimientos y de impedirle continuar coordinando las acciones contra la represión que se abate sobre los ciudadanos saharauies desde el principio de Intifada Saharaui, el 23 de mayo de 2005.
La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos saharauis (AFAPREDESA) denuncia las graves violaciones de derechos humanos contra los ciudadanos saharauis y lanza un llamamiento urgente a las organizaciones internacionales y a la comunidad internacional para intervenir prontamente con el fin de poner fin a la represión marroquí contra la población saharaui de los territorios ocupados. Los responsables de los exacciones deben ser presentados ante la justicia, por eso es necesario que una comisión internacional de investigacion debe ser despachada al lugar. España, como potencia administradora del territorio, de jure, esta llamada a ser mas activa para garantizar el respeto de los derechos humanos en los territorios ocupados del Sáhara Occidental.
Campamentos de refugiados saharauis, el 12 de junio de 2005
[HOME] |
BP 12
Tindouf (Algerie) |
Les autorités d'occupation continuent leur répression à l'encontre des citoyens sahraouis soupçonnés de participer à l'Intifada sahraouie qui se poursuit dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Ainsi deux sahraouis, EL Mahfuf Dahu et Dahi Mulay Ahmed, ont été séquestré à El Aaiun (capital du Sahara Occidental), le 11 juin 2005, par les unités armées marocaines sous les ordre du tortionnaire, tristement célèbre, El Bachir Lehliwi, en poste dans le territoire depuis 1977. Selon les premières informations, les deux personnes ont maltraités et insultés par des éléments du GUS (groupes urbains de sécurité) avant d'être emmené dans une commissariat située dans l'avenue de Smara. Il est à rappeler que El Mahfud Dahu est un ancien prisonnier politique et membre actif du Forum Vérité et Justice Section Sahara- dissout par les autorités marocaines, en 2003.
Le même jour, un autre citoyen sahraoui, Bougarfa Abderrahmane, a été arrêté à El Aaiun. Sa détention survient après participer à un sit-in organisé par les habitants du camp Lemsala. Selon des proches, le jeune homme aurait été torturé durant 2 heures par des éléments des GUS avant d'être liberé.
D'autre part, plusieurs autres personnes ont été arrêté à Dajla-Villa Cisneros (Sud du Sahara Occidental) à la suite des manifestations pacifiques organisées dans cette ville pour exiger le respect des droits de l'homme dans les territoires occupés, en particulier l'exigence de la liberation de tous les prisonniers politiques et la tenue d'un referendum d'autodetermination. Les forces marocaines sont intervenus violemment contre les manifestants causant plusieurs bléssés et ont procédé à plusieurs rapts dont ceux des citoyens:
Selon, les défenseurs des droits de l'homme sur place, ces personnes ont été soumis à toutes les sortes de torture dans le commissariat central de
Dajla avant de les relâcher le lendemain matin. Les mêmes sources font état de la confiscation de la voiture, sans raisons, de Monsieur EL Mami Aamar Salem, Président du Comité Sahraoui Contre la torture dans le but de limiter ses mouvements et de l'empêcher de continuer de coordonner les actions contre la répression qui s'abat sur les citoyens sahraouis depuis le début de l'Intifada Sahraouie, le 23 mai 2005.
L'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) dénoncent les graves violations des droits de l'homme à l'encontre des citoyens sahraouis et lancent un appel urgent aux organisations internationales et à la communauté international pour intervenir promptement afin de mettre fin à la répression marocaine contre la population sahraouie des territoires occupés. Les responsables des exactions doivent être traduits en justice, c'est pourquoi il est nécessaire qu'un commission internationale d'enquête doit être dépêchée sur place. L'Espagne, puissance administrante, de jure, du territoire est appelée de s'activer pour le respect des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Campements de réfugiés sahraouis, le 12 juin 2005
[HOME] |