Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis |
Mise au point
Suite à la dépêche qu'a lancée le 3 août 2005 une source marocaine officielle d'information "MAP" affirmant que le défenseur sahraoui des droits de l'homme Ali Salem Tamek a bénéficié de toutes les garanties que lui confère la loi et de la visite du procureur général qui s'est enquis en personne de son état de santé, qui s'est avéré normal selon la MAP, et que Ali Salem Tamek n'a pas demandé, ni lui ni son avocat, lors de sa comparution devant le procureur général du Roi d'être soumis à un examen médical. et qu' une expertise médicale tripartite a alors été effectuée et a conclu que son état de santé est normal. et que le juge d'instruction a ordonné de soumettre les activistes sahraouis Lidri Lhoucine et Noumiri Brahim à une expertise médicale au même titre que les autres personnes impliquées dans la même affaire, à savoir Larbi Massaoud et Mohamed Al Moutaouakil.
Nous affirmons, nous les prisonniers d'opinion sahraouis dont les noms sont cités sur cette dépêche, que:
- ces information ne se basent sur aucun fondement et qu'il s'agit seulement d'un acte de diffamation comme on a d'ailleurs l'habitude avec cette agence en abordant des affaires ayant relation avec la question sahraouie.
- Lidri et Noumria n'ont subi aucune expertise médicale, plutôt ils la revendiquent toujours et qu'elle soit faite par un médecin intègre et juste et l'ouverture d'une enquête sur les actes de tortures.
- Le procureur général n'est pas habilité de s'enquérir de l'état de santé de TAMEK. A cette occasion, l'Etat marocain doit assumer l'entière responsabilité concernant la sécurité physique et morale du militant TAMEK menacée par une décision incompréhensible de le soumettre à un examen psychologique à l'hôpital psychiatrique d'Inzegane.
- condamnons le fait de nous enlever de la prison noire de EL Aaiun lundi 1 août 2005 vers une destination non déclarée alors que nous sommes avisés d'être défés devant le juge d'instruction de EL Aaiun; et par suite nous démentons les allégations de la MAP précisant que cet acte est intervenu sur la base de notre demande et le considérons comme vengeance contre nous et nos familles qui nous sépare de plus de 1000 Km.
Les activistes et prisonniers d'opinion sahraouis: