Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis |
NOUVELLES 28, 29 et 30 janvier 2006
28/01/2006 :
El Ayoun
Plusieurs familles sahraouies des quartiers de Maatallah ont
été interrogées par les services secrets
marocains à la recherche de manifestants
indépendantistes. On peut mentionner les Familles Ahel
Bayhenatte, Bakkou Fatma, Sannadi Salka, Alaaza Mohamed, Najate
Nouibri, Shekkouti dont le père a été
convoqué de son lieu de travail au sein de l'armée
marocaine à Elmahbasse.
29/01/2006
:
Le citoyen sahraoui Elhaiba Mohamed Mahmoud a suspendu sa
grève de la faim, les autorités ayant
accédé à sa demande de retour à El
Ayoun.
29.01.06,
Smara
Grande manifestation indépendantiste à travers les rues
de Smara, avec drapeaux de la RASD et slogans, dispersée
brutalement par les forces de répression.
El
Ayoun
Ismaili Mohamed M'Barek, arrêté pour avoir
manifesté pacifiquement pour l'indépendance, a
été emprisonné à la Prison noire en
attente de son jugement, dont la date n'a pas été
fixée. (SPS)
30/01/2006,
communiqués
Le Comité pour le respect des libertés et des droits
humains au Sahara Occidental (CORELSO), basé à
Paris, a demandé au Gouvernement marocain de rendre à
la militante sahraouie des droits humains, Aminatou Haidar "tous ses
droits civiques, notamment le droit de s'exprimer, de manifester et
de circuler",
L'Association des Familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), a exprimé sa préoccupation vis-à-vis de la "grave et préoccupante situation" des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines où la torture et les mauvais traitements sont monnaie courante.
La communauté sahraouie en France a sollicité une "intervention urgente" du gouvernement français auprès du Maroc, afin de mettre un terme à ses "crimes" au Sahara Occidental.
Laassairi
Saïd, un jeune Sahraoui arrêté après les
funérailles de Lembarki le 14.01.06, avec d'autres personnes
à l'intérieur du bâtiment abritant le
siège de la MINURSO, a été maltraité
devant des membres de la MINURSO et détenu pendant 48 h. au
commissariat. Laassairi a dénoncé les faits dans des
lettres au chef de la MINURSO, au procureur général du
tribunal d'appel et au responsable de l'AMDH à El Ayoun,
accompagnant ses lettres d'un certificat médical attestant de
ses blessures. -->
documents
D'autres cas semblables sont signalés.