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Asociacion
de Familiares de BP 12 Tindouf (Algerie) C/
José Ortega y Gasset 77 2 A |
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Aujourd'hui, 17 janvier 2002, le Front Polisario a remis au Comité International de la Croix Rouge (CICR) 115 prisonniers de guerre marocains libérés le 2 janvier 2002 à l'occasion du nouvel an et à la demande du Président du Gouvernement Espagnol. Cette liberation constitue une source de joie pour de nombreuses familles marocaines, c'est pourquoi l'UJS et l'AFAPREDESA expriment, à cette occasion, leur satisfaction. Cependant, elles restent profondemment préoccupées par la persistance des graves violations des droits humains commises par les autorités d'occupation marocaines à l'encontre de la population saharouie sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, notamment les conditions dramatiques et inhumaines auxquelles sont soumis les prisonniers saharouis dans la prison noire à El Aaiun. 131 parmi eux entament une grève de la faim illimitée, depuis le 24 décembre 2001, en protestation contre la dégradation de leur situation. De même, l'UJS et l'AFAPREDESA sont inquiètes par le sort des 526 disparus saharaouis et par le refus du Royaume du Maroc de donner des précisions sur les centaines de prisonniers de guerre sahraouis. Leur familles sont toujours sans nouvelles de leur parents détenus par les forces d'occupation marocaines.
Malgré l'amerture que nous resentons, nous gardons l'espoir que ce nouveau geste humanitaire du Front Polisario puisse donner lieu à d'autres initiatives qui permettraient à toutes les victimes de l'occupation marocaine de recupérer leurs droits légitimes et en particulier le droit du peuple sahraoui à l'autodetermination et à l'indépendance conformément à la légalité internationale, seule voie à même de rétablir la paix et la justice dans cette région meurtrie.
Campements des refugiés sahrouis, le 17 janvier 2002
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