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Tindouf (Algerie) |
Nuevo asesinato de un joven saharaui
La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis: AFAPREDESA ha sido informada de un nuevo asesinato de un joven saharaui en la ciudad de Dajla (antigua-Villa Cisneros), el pasado día 27 de octubre del 2000.
Hechos:
El 27/10/00, se encontró en la playa el cuerpo sin vida del
joven saharaui Cherif Bamba Ghaylani.
Según fuentes fidedignas, el joven saharaui estaba arreglando
las redes de pesca con un amigo que se había marchado un
momento a hacer unas compras. Que Cherif fue golpeado en la cabeza
con una especie de espada, y, luego fue trasladado lejos del lugar de
los hechos. El cuerpo del difunto fue llevado por su familia ante el
ayuntamiento, donde se agruparon centenares de ciudadanos saharauis
para exigir una investigación del asesinato, y, denunciar la
política represiva, así como, las violaciones
flagrantes que las autoridades coloniales marroquíes no cesan
de cometer en contra de la población civil saharaui.
Las autoridades de Rabat mandaron a un médico forense, que se
negó a informar a los familiares del fallecido de los
resultados de la autopsia. También enviaron a un inspector de
los servicios de inteligencia; DST (Dirección de Seguridad
Territorial) para una supuesta investigación del
asesinato.
Se ha visto implicado, entre otros, en el asesinato un joven
marroquí sobrino del general de la gendarmería en
Dajla.
Análisis:
Estos sucesos y el nombre del difunto, nos llevan a recordar el
conocido asesinato de BAMBA GHAYLANI que es nada más y nada
menos que su propio padre, asesinado en el mes agosto de este mismo
año. Cabe recordar que el padre fue ex-desaparecido en
Kalaât-M´Gouna entre 1976 y 1991.
AFAPREDESA, tiene presente a la familia del fallecido y desea
transmitirle su más sincero pesar y condolencias por su doble
perdida.
AFAPREDESA cree que se trata de una acción intencionada para
eliminar físicamente a todos aquellos que se oponen a la "
marroquinización" forzosa del Sáhara Occidental.
AFAPREDESA condena enérgicamente la política represiva
marroquí contra la población civil saharaui y exige de
la MINURSO (Misión de Naciones Unidas para el
Referéndum en el Sáhara Occidental) que investigue
sobre las graves violaciones de derechos humanos que se están
produciendo en el Sáhara Occidental.
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Tindouf (Algerie) |
NOUVEL ASSASSINAT AU SAHARA OCCIDENTAL
L'Association Des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA ) a été informée d'un nouvel assassinat d'un jeune sahraoui dans la ville de Dakhla (ex Villa Cisneros), le 27 octobre dernier.
Les faits :
Le 27.10.2000, on a retrouvé sur la plage le corps sans vie du
jeune sahraoui Cherif Bamba Ghaylani.
Selon des sources dignes de foi, le jeune sahraoui étaient
entrain d'arranger les filets de pêche avec un ami qui
s'était absenté pour faire des achats.
Cherif a été frappé à la tête avec
un espèce d'épée, puis il a été
transporté loin des lieux des événements.
Le corps du défunt a été amené par sa
famille devant la mairie, où se sont regroupés des
centaines de citoyens sahraouis pour exiger une enquête sur
l'assassinat, et dénoncer la politique répressive et
les violations flagrantes que les autorités coloniales
marocaines ne cessent de commettre contre la population civile
sahraouie.
Les autorités de Rabat ont envoyé un médecin
légiste, qui a refusé d'informer la famille des
résultats de l'autopsie.
Un inspecteur des services secrets de la DST (Direction de la
Sécurité du Territoire) a également
été envoyé, pour mener une soit-disant
enquête sur l'assassinat.
Il a été impliqué, entre autre, dans
l'assassinat d'un jeune marocain neveu du général de
gendarmerie de Dakhla.
Analyse :
Ces événements, et le nom du défunt, nous
amènent à rappeler l'assassinat connu de Bamba
GHAYLANI, qui n'est autre que son père, assassiné en
août de cette année. Il faut rappeler que le père
était un ex-disparu de Kalaât-M'gouna entre 1976 et
1991.
L'AFAPREDESA se solidarise avec la famille du défunt et
désire lui transmettre ses plus sincères
condoléances pour cette double perte.
L'AFAPREDESA croit qu'il s'agit d'une action intentionnée pour
éliminer physiquement tous ceux qui s'opposent à la "
marocanisation " forcée du Sahara Occidental.
L'AFAPREDESA condamne énergiquement la politique
répressive marocaine contre la population civile sahraouie et
exige de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le
Référendum au Sahara Occidental) qu'elle enquête
sur les graves violations des droits humains qui sont entrain de se
produire au Sahara Occidental.
31.10.2000