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communiqué
Ali Salem Tamek
>> Detenciones
arbitrarias e intimidaciones contra dos defensores saharauis de
derechos humanos,
comunicado AFAPREDESA
Information
2 - 3 juin 2004
Deux activistes des droits humains sahraouis ont été arrêtés à Rabat et Casablanca et libérés après un interrogatoire de 3 heures au siège de la brigade nationale de police judiciaire de Casablanca.
Il s'agit de Benbaya Mohamed Khalili, né en 1962, inspecteur des finances au ministère des Finances, père de trois enfants, diplômé universitaire en lettres arabes. Il s'était rendu au commissariat de police du 2° arrondissent de Hassane à Rabat, pour retirer son permis de conduire confisqué la veille par la police de la circulation. Informé du fait qu'il était recherché par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de Casablanca il a étét transféré dans cete ville, où on lui a alors communiqué qu'il sera tranféré à Agadir et déféré devant le procureur du roi au tribunal de cette ville.
Parallèlement Mohamed Cheikh El Moutaouakil, membre du Bureau Exécutif du Forum Vérité et Justice, ex-prisonnier politique suite aux évènements d'Assa en 1992, président du "Comité d'action pour la libération de Tamek Ali Salem et tous les détenus politiques sahraouis", a été arrêté aux environs de 16h sur son lieu de travail, à la commune de Sidi Othmane Ben M'Sik (Casablanca), où il exerce la fonction de Secrétaire Général de la commune après sa mutation forcée depuis Assa en 2002 .
Les deux militants des Droits de l'Homme Sahraouis ont été libérés après 3 heures d'interrogatoire au siège de la brigade nationale de police judiciaire de Casablanca.
Les motifs de
l'arrestation portaient sur l'appartenance à un réseau
du Front POLISARIO, le dossier du fameux "réseau antilope" ou
réseau pro-polisario datant de 1999 qui avait conduit à
l'arrestation de quatre Sahraouis condamnés à 4 ans de
prison (Khaya Cheikh, Laghzal Brahim, Massoud Laarbi, Bahaha Sidi
Salek) (>> actualités des semaines
52/1999,
01-09/2000, 21-23/ 2000)
et grâciés en novembre 2001 (semaine
45/2001)
avec Daddach, ainsi qu'à l'arrestation en août 2002 de
Ali Salem Tamek pour le même motif. Condamné à 2
ans ce dernier a purgé une année et demi de prison
ferme avant d'être grâcié en janvier 2004.
>> dossier
Tamek.
Les prévenus ont nié toutes les accusations. Les
poursuites ont été annulées.
En fait c'est depuis 1999 que Mohamed Cheikh El Moutaouakil et Benbaya Mohamed Khalili étaient signalés sur une liste de recherche de la police. Fonctionnaires de l'Etat, lils ont vécu tout à fait normalement durant ces quatre années, avant que l'arbitraire policier les rattrappe! Curieux hasard ! Tentative d'intimidation à l'encontre de militants des droits humains ?
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Suite à l'arrestation, le 2 juin 2004, des deux activistes des droits humains sahraouis Benbaya Mohamed Khalili après qu'il s'était rendu au commissariat de police à Rabat pour retirer son permis de conduire confisqué par la police de la circulation et de Mohamed Cheikh El Moutaoikil, membre du Bureau Exécutif du Forum Vérité et Justice et président du Comité d'action pour la libération de Tamek Ali Salem et tous les détenus politiques sahraouis, sur son lieu de travail, et libérés après un interrogatoire d'environ de 3 heures au siège de la brigade nationale de police judiciaire de Casablanca; Je condamne énergiquement cette arrestation arbitraire et la considère comme un nouveau / ancien geste, pour faire, vainement, angoisser les militants sahraouis. Je saisis encore une fois cette occasion pour lancer un appel pressant aux organisations de défense des droits de l'homme pour intervenir auprès des autorités marocaines afin de leur faire endosser la responsabilité totale de tout ce qui arrive au Sahara Occidental : intimidations, persécutions et représailles et qui atteignent même à l'intégrité physique des personnes tels que les derniers cas de décès. TAMEK
Ali Salem le 04.06.04 |