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DECLARACIÓN DE EMHAMED KHADAD, COORDINADOR SAHARAUI CON LA MINURSO. |
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El Frente POLISARIO ha recibido, el día 2 de agosto 2004, al Emisario del Gobierno español, Sr. Bernardino León, Secretario de Estado para Política Exterior e Iberoamérica, con quien ha tratado, en profundidad y en un clima de cordialidad, la cuestión del Sahara occidental y las perspectivas de su solución en el marco de la legalidad internacional. La visita del emisario español, que realiza así su segundo viaje sirvió para continuar el dialogo directo y oficial entablado con la parte saharaui y es, sin duda, un hecho positivo de gran utilidad para las dos partes en la perspectiva de acelerar el proceso de descolonización del Sahara occidental interrumpido como consecuencia de los acuerdos tripartitos de Madrid. En este marco, y tal y como lo ha transmitido al Emisario español, el Frente POLISARIO considera que la solución del conflicto y la vía conducente a la misma han sido clara y reiteradamente formuladas por las Naciones Unidas, cuyo Consejo de seguridad aprobó, a la unanimidad de su miembros, incluida España, el Plan de Paz para la autodeterminación del pueblo del Sahara occidental llamado plan Baker II, en tanto que fórmula equilibrada y razonable para conducir el proceso de descolonización a su desenlace mediante un referéndum de autodeterminación que permita al pueblo saharaui elegir entre varias opciones, incluida naturalmente la opción de la independencia nacional. El mandato otorgado al Secretario general de la ONU y a sus representantes especiales y personales ha sido definido por la comunidad internacional a través de las resoluciones pertinentes de las Naciones Unidas con el objetivo expreso y explícito de hacer culminar por vías pacificas y democráticas el proceso de descolonización del Sahara occidental que la ocupación colonial marroquí continua impunemente impidiendo. En este contexto, el plan Baker es un "todo que debe ser aplicado en su integralidad" y no es, por ello, susceptible de renegociación o de reajustes de la naturaleza que sea. Es en definitiva un conjunto a tomar o a dejar (take it or leave it) y así fue presentado a las partes y al consejo de seguridad. Bir Lahlu, 4 de Agosto de 2004. |
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DÉCLARATION D'EMHAMED KHADAD, COORDINATEUR SAHRAOUI AVEC LA MINURSO. (traduction inofficielle p. ARSO) |
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Le Front POLISARIO a reçu, le 2 août 2004, l'Émissaire du gouvernement espagnol, M. Bernardino Léon, Secrétaire d'État pour la Politique étrangère et l'Amérique Latine, avec qui il a traité, en profondeur et dans un climat empreint de cordialité, la question du Sahara Occidental et les perspectives pour une solution dans le cadre de la légalité internationale. La visite de l'émissaire espagnol, dont c'est le second voyage, a permis de poursuivre le dialogue direct et officiel entamé avec la partie sahraouie et c'est, sans doute, un fait positif de grande utilité pour les deux parties en vue d'accélérer le processus de décolonisation du Sahara Occidental interrompu suite aux accords tripartites de Madrid. Dans ce cadre, et comme il l'a exprimé à l'Émissaire espagnol, le Front POLISARIO considère que la solution du conflit et la voie menant à cette dernière ont été formulées clairement et à plusieurs reprises par les Nations Unies, et approuvé par le Conseil de sécurité, à l'unanimité de ses membres, y compris l'Espagne, à savoir le Plan de Paix pour l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, appelé plan Baker II, en tant que formule équilibrée et raisonnable pour conduire le processus de décolonisation à son achèvement par un référendum d'autodétermination qui permet au peuple sahraoui de choisir entre plusieurs options, y compris naturellement l'option de l'indépendance nationale. Le mandat accordé au Secrétaire général de l'ONU et à ses représentants spéciaux et personnels a été défini par la Communauté internationale à travers les résolutions pertinentes des Nations Unies avec l'objectif précis et explicite de parachever par des voies pacifiques et démocratiques le processus de décolonisation du Sahara Occidental que l'occupation coloniale marocaine continue impunément d'empêcher. Dans ce contexte, le plan Baker est "un tout qui doit être appliqué dans son intégralité" et pour cela il ne peut être objet de renégociation ou de rajouts de quelque nature que ça soit. C'est en définitive un ensemble à prendre ou à laisser (take it or leave it) et c'est ains qu'il a été présenté aux parties par le Conseil de sécurité. Bir Lahlu, 4 août 2004. |
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