FRONT POLISARIO

Délégation pour l'Europe

 COMMUNIQUE DE PRESSE

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DD

Aujourd'hui, au Parlement Européen a été organisé un acte de remise d' «un passeport pour la liberté » au prisonnier de guerre Zaggai Mimoune, pilote des forces armées marocaines, dont l'avion a été abattu au Sahara occidental alors qu'il déversait un déluge de bombes sur les populations civiles sahraouies sans défense.

Depuis plus de vingt-sept ans, le peuple sahraoui souffre sous l'arbitraire de l'occupation marocaine au mépris du droit international. En ce moment même, la répression bat son plein. Des milliers de familles sont séparées. Les jugements iniques se succèdent. La torture et la persécution s'abattent sur une population terrorisée, bâillonnée. Le plan de règlement de l'ONU est obstrué par le Maroc.

Le passeport pour la liberté instauré, à l'origine, par un groupe de parlementaires pour des personnes «luttant dans leur pays contre une forme d'oppression politique » se trouve dévie, dans ce cas, précis pour servir une opération de manipulation politique. Il s'agit d'une manœuvre insidieuse visant à semer l'amalgame et la confusion quant aux données réelles du conflit du Sahara occidental, lequel oppose le Maroc agresseur à sa victime le peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario.

Cet acte qui a réuni pour l'essentiel des marocains, deux euro-députés et des journalistes ne concerne pas le parlement européen. Plusieurs députés contactés ont en effet fait remarquer qu'il s agit là d'une démarche partisane et douteuse, qui ne repose sur aucune décision du parlement européen.

La dernière résolution reflétant la position du parlement européen sur le Sahara occidental demeure celle adoptée en mars 2000 et qui soutient le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et appelle à une solution juste du conflit, conforme au droit et à la légalité internationale.

Rappelons aussi, que plus de 120 euro-députés ont adressé, le 2 avril 2003, une pétition au gouvernement marocain lui demandant de mettre un terme à ses pratiques répressives contre les populations civiles sahraouies dans les zones sous occupation du Sahara occidental.

Bruxelles, le 6 mai 2003

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