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REPRESENTATION DU FRONT POLISARIO EN SUISSE ET A L'ONU, GENEVE e-mail: polisario.swiss@bluewin.ch |
COMMUNIQUE |
Accords de Madrid |
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Le 14 novembre 1975, c'est à dire il y a vint six ans, continue à évoquer une date de sinistre mémoire qui restera gravée à jamais dans la mémoire collective du peuple sahraoui. C'est ce jour-là, en effet, et en violation flagrante du droit international, que les accords tripartites de Madrid ont été signés. Ils scellèrent l'invasion militaire et le partage du territoire du Sahara Occidental par le Maroc et le gouvernement mauritanien de l'époque. Cette guerre d'agression, menée par les forces d'occupation marocaines, a entravé le parachèvement pacifique du processus de décolonisation du Sahara Occidental. Elle a contraint le peuple sahraoui aux rudes épreuves d'un long et douloureux exil qui dure un peu plus d'un quart de siècle, mais n'a pas réussi pour autant à ébranler sa détermination et sa foi en l'inéluctabilité de sa cause qu'il défendra par tout les moyens. En s'obstinant à vouloir perpétuer indéfiniment son occupation illégale du Sahara Occidental, le Maroc n'a pas lésiné sur les moyens : emploi d'armes défendues par les conventions international, violation systématique des droits de l'homme, exil forcé pour des dizaines de milliers de Sahraouis, emprisonnements, poursuites et représailles pour des centaines d'autres. Cette politique de terreur à l'encontre des populations sahraouies, et qui n'a pas connu de répi, s'est, notamment accentuée ces derniers jours lors de la tournée de Mohamed VI dans les territoires occupés. Les confrontations qui ont duré plusieurs jours entre manifestants et forces de l'ordre ont d'ailleurs conduit le Roi du Maroc à annuler Smara, ultime étape de sa visite. Les citoyens de la ville, qui ont bloqué ses principales avenues pendant toute une journée, ont scandé des slogans hostiles à l'occupation marocaine et réclamé l'application stricte et sincère du Plan de paix. Ce Plan ONU/OUA, élaboré au prix de tant d'efforts, tant physiques que matériels, a été l'objet de multiples entraves érigées par le Maroc devant son application. Malgré l'achèvement de l'opération d'identification et le travail considérable qui a été fait pour déterminer les futurs électeurs, et en dépit de la signature des accords de Houston, le 16 septembre 1997, sous les auspices de l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, M. James Baker, le Maroc renoue ave sa politique et renie, une fois de plus, des engagements auxquels il a pleinement souscrits. Le Maroc se sait pertinemment perdant au cas où des urnes issues d'une consultation démocratique venaient à être organisées, c'est pourquoi, fort du soutien de quelques puissances au Conseil de sécurité, il essaie maintenant d'orienter la solution du conflit vers une solution autre que celle préconisée par l'ONU, l'OUA et par la Communauté internationale, à savoir l'organisation d'un référendum d'autodétermination. Le Front Polisario et le peuple sahraoui privilégient la solution du conflit par la voie pacifique. Cependant, aucune paix durable au Sahara Occidental, aucune autre voie ne saurait se concevoir en dehors de l'organisation d'un référendum équitable permettant aux Sahraouis de choir librement leur destin. Le 14 novembre 2001 |
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