Launch of Fish Elsewhere:
No EU Fishing in Western Sahara

Heute sind Akteure aus 19 Ländern der Europäischen Union (EU) zusammengekommen, um die EU daran zu hindern, ein Abkommen zu ratifizieren, das internationales Recht verletzt, weil sie befürchten müssen, dass EU-Trawler demnächst die Hoheitsgewässer von Afrikas letzter Kolonie abfischen werden.

Die Kampagne "Fangt doch euren Fisch anderswo" wendet sich an die Mitglieder des Europäischen Parlaments und die Mitgliedsstaaten, um sicherzustellen, dass keine EU Schiffe in den Hoheitsgewässern der Westsahara auf Fischfang gehen. Das Abkommen, das dem Europäischen Parlament und dem Ministerrat in den kommenden Wochen zur Zustimmung vorgelegt werden wird, lässt in der vorliegenden Form die Südgrenze ausdrücklich offen, sodass es auf die Hoheitsgewässer der Westsahara ausgedehnt ist, einem Gebiet, das Marokko vor 30 Jahren besetzt hat. Das Abkommen könnte daher eine direkte Finanzierung der illegalen Ansiedlung marokkanischer Staatsbürger in diesem Gebiet durch die EU bedeuten. Das EU Parlament und der Ministerrat liegen in dieser Angelegenheit weit auseinander, da die sahrauischen Hoheitsgewässer als hervorragende Fischgründe gelten, auf die viele EU Staaten Zugriff haben möchten.

"In dem Jahr, in dem die Sahrauis ihr 30. Jahr in Flüchtlingslagern verbringen müssen, schließt die EU einen Vertrag, der es europäischen Ländern erlaubt, von deren Schicksal zu profitieren. Wir fordern die EU auf, diesen Vertrag zu überarbeiten, der in seiner jetzigen Form gegen die Prinzipien ihrer Mitgliedsstaaten und ihre eigenen verstößt.", so  Kampagnenkoordinator Nick Dearden von War on Want.

Carlos Wilson, Sprecher von Western Sahara Resource Watch, fügt hinzu: „Wenn es den USA gelingt, die Westsahara von ihrem Freihandelsabkommen auszunehmen, gibt es keine Entschuldigung für die EU, dass es ihr nicht gelingt eine ähnliche Ausschlussklausel auszuhandeln. Die Sahrauis haben 30 Jahre unter verzweifelten Bedingungen leben müssen. Es ist längst an der Zeit, dass die EU ihre Ressourcen zur Lösung dieses Konfliktes einsetzt, anstatt ihn weiter anzuheizen.

Pressekontakte: Nick Dearden, War on Want, UK, tel (+44) 7932-335-464, ndearden[at]waronwant.org

Carlos Wilson, Western Sahara Resource Watch &endash; USA, tel (+1) 858-755-9440 csaharawi[at]sbcglobal.net

Weitere Informationen, einschließlich weiterer europäischer Kontakte: www.fishelsewhere.org

Hintergrund: 1975 besetzte Marokko die Westsahara gegen den erklärten Auffassungen der Vereinten Nationen und der Internationalen Gerichtshofs. Zehntausende Sahrauis flohen um ihr Leben in die algerische Wüste, wo bis heute noch sehr viele von ihnen unter mit den härtesten Bedingungen dieser Erde leben. Obwohl die Vereinten Nationen 1991 ein Referendum durchführen sollten, bleibt der Friedensprozess blockiert. Seit letztem Frühjahr unterdrückt Marokko gewaltsam sahrauische Demonstrationen in den besetzten Gebieten, wo zehntausende von ihnen noch immer in einem Polizei- und Überwachungsstaat leben müssen.

Launch of Fish Elsewhere:

Une coalition d'activistes de 19 pays d'Europe lance aujourd'hui une campagne internationale pour empêcher l'Union Européenne (UE) de ratifier un accord de pêche avec le Maroc, qui en son état actuel violerait le droit international et permettrait à des bateaux européens de pêcher en toute illégalité dans les eaux de la dernière colonie du continent africain, le Sahara Occidental.

La campagne "Pêchez ailleurs!" appelle les élus du Parlement Européen et les Etats membres de l'UE à expressément interdire toute pêche par des bateaux européens dans les eaux du Sahara Occidental. Actuellement, cet accord, qui doit être approuvé dans les semaines qui viennent par le Parlement Européen et le Conseil de l'UE, représentant les 25 pays membres de l'UE, ne mentionne pas les frontières sud du Maroc. C'est-à-dire que cet accord rend possible l'octroi de licences de pêche pour les eaux du Sahara Occidental, qui est un territoire occupé illégalement par le Maroc depuis plus de 30 ans. Cet accord permettrait également à l'UE de financer des projets de développement en faveur des colons marocains implantés dans les territoires occupés. L'Europe est profondément divisée sur cette question en raison des riches réserves en poisson que contiennent les eaux sahraouies et auxquelles de nombreux pays européens aimeraient avoir accès.

Nick Dearden, Directeur de campagne pour l'association britannique War on Want, constate: « L'année même où le people sahraoui commémore ses 30 années passées dans des camps de réfugiés, l'UE signe un accord de pêche qui permettra à des pays européens de profiter de sa misère. Nous appelons l'UE à amender cet accord, qui en l'état actuel est en complète contradiction avec la politique et les principes de l'UE et de ses Etats membres ».

Carlos Wilson, Coordinateur International de Western Sahara Resource Watch, écrit: « Puisque les Etats-Unis ont spécifiquement exclu le Sahara Occidental de leur accord de libre échange avec le Maroc, l'UE n'a alors aucune excuse pour de pas en faire de même pour son Accord de pêche. Les Sahraouis vivent depuis plus de 30 ans dans une situation désespérée. Il est grand temps que l'Europe se consacre enfin à régler ce conflit au lieu de l'attiser».

1. Renseignements au sujet du communiqué :

Nick Dearden, War on Want, UK, tel (+44) 7932-335-464, ndearden@waronwant.org

Carlos Wilson, Western Sahara Resource Watch &endash;United States, tel (+1) 858-755-9440 csaharawi@sbcglobal.net

2. Toute information sur la campagne, sur le dossier de la pêche et les points contacts européens sur le site: www.fishelsewhere.org ou arso.org

3. En 1975, le Maroc envahit le Sahara Occidental contre la volonté des Nations Unies et la décision de la Cour de Justice Internationale. Des dizaines de milliers de Sahraouis se sont réfugiés dans le désert algérien où 165,000 réfugiés vivent encore aujourd'hui dans une des parties les plus inhospitalières de la planète, plus de 30 ans après l'invasion marocaine. Bien que les Nations Unies ont promis l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental en 1999, le processus de paix est bloqué par l'intransigeance marocaine. Depuis cet été, le Maroc réprime avec violence des manifestations pacifiques en faveur de l'autodétermination sahraouie dans les territoires occupés, où des dizaines de milliers de Sahraouis vivent dans la peur et la répression.

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