et

L'UNION DES JURISTES SAHRAOUIS (UJS)

COMMUNIQUE

Les deux journalistes indépendantes françaises Catherine GRACIET et Nadia FERROUKHI, ont été expulsées du Maroc le 28 janvier 2004.

Elles étaient arrivées à Agadir dimanche d'où elles sont parties pour Goulimine. C'est à Tarfaya (ville située près du frontière du Sahara Occidental) qu'elles ont été arrêtées, elles ont passé 24h en garde à vue, enfermées dans une pièce, gardées par un policier. Elles ont été interrogées par la DST(division de la surveillance territoriale) et reconduites à Agadir par 3 policiers avant d'être expulsées vers la France.

Elles avaient l'intention de se rendre dans territoires occupés du Sahara Occidental pour réaliser un reportage sur la situation de la population sahraouie qui vit sous le joug de l'occupation

Face à cette situation, l'Union des juristes sahraouis (UJS) et l'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) condamnent énergiquement cette atteinte au droit universel des personnes à la libre circulation. Ces actions des autorités marocaines d'occupation n'ont d'autre objectif que d'isoler les Sahraouis (détenus politiques, étudiants sahraouis, familles de disparus,…) de tout contact avec les journalistes et les organisations internationales.

L'UJS et AFAPREDESA lancent un appel urgent aux organisations de défense des droits de l'Homme et à l'Organisation Reporters sans Frontières pour intervenir auprès des autorités marocaines afin de mettre fin à ce genre de violations aux droits Humains universels et de permettre le libre accès aux territoires occupes du Sahara Occidental à toutes les personnalités et toutes les organisations de défense des droits de l'Homme.

Campements des réfugiés sahraouis, le 28 Janvier 2004.


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