La démocratie et la révolution
Salah Khatri
La question qui
se pose, consiste donc à savoir si la démocratie est
compatible avec la révolution ? Et cette question se pose
d’autant plus aujourd’hui !
Quel est le risque ? Quels sont les frustrations et les malentendus possibles ?
La révolution est un bouleversement dans l’ordre social,
moral et politique par des moyens radicaux et une guerre de la
liberté. Et c’est aussi un conquête et redistribution du
pouvoir.
Mais l’idée de partager le pouvoir n’est pas appropriée au fonctionnement de la révolution.
La démocratie est d’abord formelle et institutionnelle, elle
repose sur les principes de séparation des pouvoirs
exécutif, législatif et judiciaire. Mais la
démocratie est aussi une démocratie quotidienne : elle
s’exprime à travers la liberté d’expression, la
liberté syndicale et les manifestation. En définitif, une
démocratie fondée sur les droits de l’homme doit
être fondée sur tous les droits de l’homme,
c'est-à-dire non seulement les droits civique et politique mais
également les droits économique, sociaux et culturelles,
comme l’accès universel à la santé et
l’éducation, la lutte contre la pauvreté, ou encore le
droit au logement, de même l’égalité entre les
homme et les femmes fait partie de ces droits.
Deux conceptions de la république se sont affrontées au
cours des siècles précédents : l’une fondée
sur la prééminence d’un pouvoir exécutif fort,
l’autre basée sur des institutions dominées par le
pouvoir parlementaire.
Ce constat tend à laisser penser qu’il n’existe pas de lien
entre l’objectif révolutionnaire et la qualité de
la démocratie, ou bien que nous mesurons pas correctement
l’objectif fondamental de la révolution ou nous ne connaissions
pas vraiment la démocratie.
Les deux système devons à la fois donner forme à
la souveraineté populaire et s’assurer de la liberté, se
ce sont des conditions nécessaire a l’ambition
démocratique et révolutionnaire, elles ne sont pas
suffisantes et surtout, elles ne sont pas accomplies.
Le but de la démocratie et de la révolution c’est
la liberté et la dignité collective comme individuelle.
La peur, l’angoisse et les rumeurs ou les approches de dire que la
démocratie est une menace pour notre indépendance ou est
une menace pour l’unité nationale c’est faux.
C’est dans la démocratie que nous pouvons contrôler notre
destin. C’est dans la démocrate que nous pouvons obliger le
pouvoir à nous rendre des comptes. C’est dans la
démocratie qu’il y a la légitimité du pouvoir.
C’est dans la démocratie que nous pouvons manifester ou
contester contre une menace de nos principes nationaux ou contre une
menace de notre indépendance. C’est dans la démocratie
que nous pouvons changer le pouvoir et changer les responsables. La
véritable menace aujourd’hui est que nous vivons dans un
système politique ni révolutionnaire, ni
démocratique. Un système qui n’a pas de visage, n’a pas
de forme.
Un système dont nous ne savons as qui fait qui, qui fait quoi, qui est responsable de quoi.
S’il existe une charte nationale basée sur le but de
l’indépendance nous ne pouvons pas avoir peur de la
démocratie. Quelque soit le chemin emprunté par une telle
formation politique ou un tel responsable, nous sommes toujours
sûr du but final. S’il ne respecte pas la charte nationale, nous
pouvons toujours changer le pouvoir.
Sera-t-il possible de réunir des deux sphères, celle de
la démocratie d’un part, de la révolution d’autre part ?
La réconciliation est possible, cette question entraîne
nécessairement une interrogation sur la place de notre
organisation politique le front Polisario dans la société
sahraoui ! Il ne faut pas doute qu’un progrès réel ne
peut être réalise en vue de cet objectif.
C’est en restant fidèles aux valeur de justice, de
solidarité et de la révolution que nous pourrons
résister le plus efficacement aux vent mauvaise sans foi, ni loi.
Il est nécessaire d’oser aborder ces questions, nous devons
repenser en profondeur le fonctionnement et rétablir la notion
de responsabilité du pouvoir, car la question de la
responsabilité du pouvoir par rapport au citoyen se pose
aujourd’hui avec une importance accrue. Il s’agit ici de savoir comment
redonner un dynamique à la société sahraouie !
La question des institutions apparaît central, parce que le lien
politique entre les représentants et les citoyens traverse une
crise profonde. Nous ne pouvons pas faire l’impasse d’une
réflexion approfondie sur ce sujet. La société
sahraoui inscrive dans une tradition de délégation du
pouvoir de la part des citoyens vers le politique et dans même
temps un désintérêt croissant de la population pour
la chose publique. Il existe un lien ambivalent unissant le citoyen
à son représentant qui se manifeste à la fois par
une forme de défiance vis-à-vis de l’homme politique
accusé de corruption et de malhonnêteté. Cette
crise se manifeste de façon visible dans la baisse de
l’engagement citoyen. La représentation du pouvoir est
sacralisée, ce qui est lié à la
présidentialisation du régime. Cette situation conduit
les mandants à nourrir de fortes exigences vis-à-vis des
élus tout en n’ayant qu’une vision abstraite du rôle de
leurs représentants. De fait, les citoyens ne se reconnaissent
plus dans les institutions telles qu’elles existent. A quoi servent les
institutions dès lors que la prise qu’elles ont sur le destin
collectif est de plus en plus faible ? Telle est la question que nous
devons nous poser. Il apparaît évident qu’un lien
politique est à restaurer entre les citoyens et leur
représentants, voir à créer de toutes
pièces.
Je suis conscient du fait que le débat autour des institutions
peut sembler très éloignés des
préoccupations concrètes des sahraouis. Toutefois,
à travers une réflexion approfondie sur ce sujet,
d’autres enjeux peuvent être développés comme la
légitimité de front Polisario comme le seul
représentant de peuple sahraoui, le rôle du citoyen et la
place que nous entendons laissés a l’opposition. Il y a
là matière à réflexion par rapport à
la démocratie. Car, nous évoluons dans l’ère de la
mondialisation, nous sommes sommés d’apprendre à
cohabiter les uns avec les autres et faire l’apprentissage de
l’altérité. C’est tout l’enjeu du siècle qui
vient.
La bataille pour la démocratie et contre les
inégalités nous concerne individuellement à tous
les instants. Les inégalités sont de plus en plus fortes.
Selon moi, le premier défi avec la démocratie serait donc
de globaliser la question sociale, à travers les questions de
solidarité de l’état et de solidarité
internationale. On peut définir la lutte contre la
pauvreté comme le moyen de donner une place utile à
chacun dans la société et permettant d’acquérir
des moyens d’existence dignes, de bâtir un projet,
d’éduquer ses enfants, etc. aujourd’hui, nous vivons dans une
société qui présente un continuum d’angoisse et de
frustration. Il s’agit là de l’un des grands changements de ces
dernières années. Apres 1988, vingt ans plus tard, nous
nous rendons compte que les frustration pèse très lourd
et que les situations d’exclusions sont de plus en plus fissible. En
effet, certaines personnes dont le nombre tend d’ailleurs à
augmenter vivent dans la pauvreté.
Il me semble, aujourd’hui nécessaire de réformer
fondamentalement l’état social de notre system, Il faut donc
trouver des solutions pour répondre à cette
problématique. Il reste que la réponse apportée
à cette complexité est une complexité encore plus
importante, peut-être par manque de vision d’ensemble et par
entassement de micro solutions. Nous devons retravailler tous nos
systèmes de prestations sociales et de minima sociaux. En effet
nous ne pouvons plus, aujourd’hui les envisager comme le passé.
Je ne porte aucun jugement de valeur, j’énonce seulement un
constat, j’espère que cette procédure sera suffisamment
observé, pour qu’il démontré que la
démocratie est un bon moyen de résoudre certains
problèmes.
J’ai connu l’age d’or de la révolution et j’aurais tendance
à penser que nous vivons une période difficile, qui
demandait beaucoup du courage de la honnêteté et de la
responsabilité.
Mais, Il est important, avant tout de redonner de la force et de
l’espoir aux citoyens, ce qui suppose l’inscription de tous dans des
mécanismes collectifs.
Salah Khatri
Paris le 03/04/07
La cuestión que se plantea, consiste pues a saber si la
democracia es compatible con la revolución? Y esta
cuestión se plantea más hoy! Cuál es el riesgo?
Cuáles son las frustraciones y los malentendidos posible?
La revolución es una convulsión en el orden social, moral
y político por medios radicales y una guerra de la libertad. Y
es también una conquista y redistribución del poder. Pero
la idea de compartir el poder no es conveniente al funcionamiento de la
revolución.
La democracia es en primer lugar formal e institucional, se basa en los
principios de separación de los poderes ejecutivos, legislativos
y judiciales. Pero la democracia es también una democracia
diaria: se expresa a través de la libertad de expresión,
la libertad sindical y la manifestación. En definitivo, una
democracia basada en los derechos humanos debe estar basada en todos
los derechos humanos, es decir, no solamente los derechos cívico
y política pero también los derechos económico,
sociales y culturales, como el acceso universal a la salud y la
educación, la lucha contra la pobreza, o también el
derecho al alojamiento, así mismo la igualdad entre el hombre y
las mujeres forma parte de estos derechos. Dos concepciones de la
República se enfrentaron durante los siglos anteriores: una
basada en la superioridad de un fuerte poder ejecutivo, otro basada en
instituciones dominadas por el poder parlamentario. Esta acta tiende a
dejar pensar que no existe vínculo entre el objetivo
revolucionario y la calidad de la democracia, o que no medimos
correctamente el objetivo fundamental de la revolución o no
conocíamos de verdad la democracia.
Los dos sistema deben a la vez dar forma a la soberanía popular
y asegurarse de la libertad, se son condiciones necesario tiene la
ambición democrática y revolucionario, no son suficientes
y sobre todo, no se realizan. El objetivo de la democracia y la
revolución es la libertad y la dignidad colectiva como
individual.
El miedo, la angustia y los rumores o los enfoques de decir que la
democracia es una amenaza para nuestra independencia o es una amenaza
para la unidad nacional es falso. Es en la democracia que podemos
controlar nuestro destino. Es en el demócrata que podemos
obligar el poder a darnos cuentas. Es en la democracia que él
allí a la legitimidad del poder. Es en la democracia que podemos
manifestar o impugnar contra una amenaza de nuestros principios
nacionales o contra una amenaza de nuestra independencia. Es en la
democracia que podemos cambiar el poder y cambiar a los responsables.
La verdadera amenaza hoy es que vivimos en un sistema político
ni revolucionario, ni democrático. Un sistema que no tiene cara,
no tiene forma. Un sistema cuyo as no sabemos que hace que, que
hace que, que es responsable de que. Si existe una carta nacional
basada en el objetivo de la independencia no podemos tener miedo de la
democracia. Cualquiera que sea el camino utilizado por tal
formación política o tal responsable, estamos siempre
seguros del objetivo final. Si no respeta la carta nacional, podemos
siempre cambiar el poder. Será posible reunir de las dos
esferas, la de la democracia el va, de la revolución por otra
parte? La reconciliación es posible, esta cuestión
implica necesariamente una ¡interrogación sobre el lugar
de nuestra organización política el frente Polisario en
la sociedad sahraoui! No es necesario duda que un progreso real no
pueda ser realice para este objetivo. Es siguiendo siendo fiel al valor
de justicia, solidaridad y la revolución que podremos resistir
lo más eficazmente posible al viento sin fe, ni ley.
Es necesario atrever a abordar estas cuestiones, debemos reconsiderar a
fondo el funcionamiento y restablecer el concepto de responsabilidad
del poder, ya que la cuestión de la responsabilidad del poder
con relación al ciudadano se plantea hoy con una mayor
importancia. ¡Se trata aquí de saber cómo volver a
dar una dinámica a la sociedad sahraouie!
La cuestión de las instituciones parece central, porque el
vínculo político entre los representantes y los
ciudadanos atraviesa una crisis profunda. No podemos hacer el
callejón sin salida de una reflexión profunda sobre este
tema. La sociedad sahraoui inscriba en una tradición de
delegación del poder por parte de los ciudadanos hacia la
política y en mismo tiempo uno desinterés creciente de la
población para la cosa pública. Existe un vínculo
ambivalente que une al ciudadano a su representante que se manifiesta a
la vez por una forma de desconfianza frente al hombre político
acusado de corrupción y falta de honradez. Esta crisis se
manifiesta de manera visible en la reducción del compromiso
ciudadano. La representación del poder es sacralizar, lo que
está vinculado al présidentialisation del régimen.
Esta situación conducido los componentes a alimentar fuertes
exigencias frente a los cargos electos muy no teniendo que una
visión abstracta del papel de sus representantes. De hecho, los
ciudadanos no se reconocen ya en las instituciones tal como existen. A
que sirven las instituciones en cuanto la toma que ellas tienen sobre
el destino colectivo es cada vez más escaso? Tal es la
cuestión que debemos plantearnos. Parece evidente que un
vínculo político debe restaurarse entre los ciudadanos y
sus representantes, ver a crear de todas las partes.
Soy consciente debido a que el debate en torno a las instituciones
puede parecer muy distante de las preocupaciones concretas de los
sahraouis. No obstante, a través de una reflexión
profunda sobre este tema, otro lo que está en juego puede
desarrollarse como la legitimidad de frente Polisario como el
único representante de pueblo sahraoui, el papel del ciudadano y
el lugar que oímos dejados a la oposición. Hay
allí materia a reflexión con relación a la
democracia. Ya que, evolucionamos en la era de la
universalización, se suman aprender a cohabitar los suyos y
hacer el aprendizaje de la alteridad. Es todo el lo que está en
juego del siglo que viene. La batalla para la democracia y contra
desigualdades nos concierne individualmente a todos los momentos.
Desigualdades son cada vez más fuertes.
A mi modo de ver, el primer reto con la democracia sería pues
globalizar la cuestión social, a través de las cuestiones
de solidaridad del estado y solidaridad internacional. Se puede definir
la lucha contra la pobreza como el medio de dar un lugar útil a
cada uno en la sociedad y que permite adquirir dignos medios de
existencia, de construir un proyecto, de educar sus niños, etc
en la actualidad, vivimos en una sociedad que presenta una serie de
angustia y frustración. Se trata del uno de los grandes cambios
de estos últimos años. Después de 1988, veinte
años más tarde, nos damos cuenta de que la
frustración pesa muy pesado y que las situaciones de exclusiones
son cada vez más fisionables. En efecto, algunas personas cuyo
número tiende por otra parte a aumentar viven en la pobreza.
Me parece, hoy necesario reformar básicamente el estado social
nuestro de system, es necesario pues encontrar soluciones para
responder a esta problemática. Sin embargo la respuesta
establecida a esta complejidad es una complejidad aún más
importante, quizá por falta de visión global y por
acumulación de micro soluciones. Debemos trabajar de nuevo todos
nuestros sistemas de prestaciones sociales y mínimos sociales.
En efecto no podemos ya, hoy preverlos como el pasado.
No llevo ningún juicio de valor, enuncio pero un acta, se
observará suficientemente espero que este procedimiento, para
que él demostrado que la democracia es un buen medio de
solucionar algunos problemas.
Conocí la edad de oro de la revolución y tendería
a pensar que vivimos una período difícil, que
pedía muchos del valor de la honradez y la responsabilidad.
Pero, es importante sobre todo, volver a dar fuerza y esperanza a los
ciudadanos, lo que supone la inscripción de muy en mecanismos
colectivos.
Salah Khatri
París el 03/04/07