Depuis 2003, la politique du gouvernement sahraoui est loin d'être satisfaisante, elle est plus catastrophique que jamais.
Les conditions de vie des sahraouis n'ont cessé de se dégrader et le bilan est sévère.
Les inégalités se creusent, la politique injuste
menée par le premier ministre profite aux ministres, la
coût de la vie augmente, la sécurité n’est pas
garantie, les agressions contre les personnes sont en hausse, la
cohésion nationale est fragilisée par une politique
tribaliste qui sacrifie la solidarité et l'intérêt
général au profit familial délétère.
Le recul des engagements de l'état l'empêche aujourd'hui
d’être garant de l'égalité entre les citoyens. Les
pouvoirs publics (gouvernement) sont notamment incapables de
fournir les services de base aux populations (santé,
éducation, transports collectifs, eau potable, nourriture).
Leur politique est misérable, la société sahraouie
a connu la plus forte augmentation de la mort des enfants
et des femmes depuis 2003, plus que 18 ans de guerre, et l’absence
totale d’un politique de l'emploi, de logements, la pauvreté
conduit les gens à gagner massivement l’Espagne ou les zone
rurales dans l’espoir d'améliorer leur sort. L'absence d'un
politique de la formation et de communication, et l'affaire de la TVS
(télévision sahraoui) a démontré à
quel point il n'existe pas de stratégie en matière de
politique audiovisuelle.
Comment aujourd'hui refonder l’appartenance à la
communauté nationale face aux réflexes tribalistes
encouragés par le gouvernement, reconnaître les devoirs et
les droits des citoyens, et rendre vie à la participation
citoyenne ? Telles sont les questions à résoudre pour
redonner force et vigueur à la nation. Cette politique ne
prépare pas l’avenir.
La société sahraouie ne peut désormais se
contenter de promesses des résultats qui s’avèrent
parfois incertains.
Il faut que nous commencerions par assigner a la gouvernement des
objectifs politique fondés sur les idées de
solidarité et cohésion sociale.
Il faut :
- un programme d'instruction civique, tout au long de
la scolarité, rappelant les valeurs de la révolution les
droits et devoirs des citoyens.
- La création d'un centre de recherche
(sociale, historique, scientifique) permettant d'améliorer les
différentes administrations (police, justice, éducation,
ministère de la formation, le parlement national)
- Un service militaire pour les garçons et un service civique pour les filles obligatoire.
- La protection sociale, et le droit à la formation
- Le respect des droits de chacun impose de combattre
toutes de discriminations, une politique de lutte pour
l'égalité des droits de tous les citoyens sans
distinction de sexe ou de couleur.
- Une politique des familles qui promeuve une égalité réelle,
- La gestion des déchets, il est
nécessaire d'avoir une réflexion sur la
méthanisation des déchets.
Il faut construire une éducation plus juste, plus performante,
plus solidaire, mieux assise dans la société et que nous
pourrons accompagner les jeunes, tous les jeunes, de la petite enfance
jusqu'à leur insertion sociale, professionnelle et citoyenne.
Salah Khatri
Alicnante 10/02/06