Comment accepter le triste spectacle des agressions contre les personnes ?
Comment ne pas s’inquiéter de la sécurité dans les campements ?
La jeunesse porte la richesse et l’espoir de toute la
société. C’est pourquoi nous voulons une politique de
l’état qui doit assurer à chaque jeune un accueil et un
enseignement de qualité, qui lui permettre d’acquérir la
qualification, la meilleure possible et de développer ses
compétences tout au long de la vie.
Aujourd’hui, la majorité de nos concitoyens subissent ou
craignent de vivre cette insécurité sociale pour
eux-mêmes et pour leurs enfants.
L’état demeure le garant de la cohésion nationale,
à ce titre, il doit assurer une répartition juste et
cohérente.
Il s’agit de réinstaller l’état et la démocratie
sociale comme garants de la justice sociale et d’un partage
équilibré afin de faire émerger de
véritables contre pouvoirs face aux mécanismes
dévastateurs de l’économie actuelle.
Le recul des engagements de l’état l’empêche aujourd’hui
d’être garant de l’égalité entre les citoyens. Il
est essentiel de renforcer la volonté et les moyens du pouvoir
public. Pour beaucoup de nos concitoyens, l’avenir est incertain :
travailler, éduquer ses enfants, se soigner se sont accrues ces
dernières années, la confiance dans l’action collective
pour assurer durablement le bien être de chacun est aujourd’hui
gravement mise à mal. La nécessité d’un politique
cohérente s’impose plus que jamais.
A l’heure où les dérives proposition populiste alimentent
la crise de la légitimité de la représentation
politique mais aussi sociale, il nous faudra travailler sur une
meilleure articulation de la démocratie. Et placer cette
démocratie au cœur de notre projet politique et en faire le
moteur de notre action ne peut que nous amener à aller plus loin
sur le chemin de la rénovation de nos idées mais aussi de
nos politiques.
Nous devons à la fois donner forme à la
souveraineté populaire et s’assurer de la liberté du
débat, si ce sont des conditions nécessaires à
l’ambition démocratique, elles ne sont pas suffisantes et
surtout, elles ne sont pas accomplies. Nous constatons en effet que le
lien politique entre les représentants et les citoyens traverse
une crise profonde.
Et dans la situation que nous connaissons aujourd’hui, nous ne pouvons
pas faire l’impasse d’une réflexion approfondie sur le sujet de
la sécurité, c’est un sujet de première
importance qui préoccupe l’ensemble de nos concitoyens.
Après près de 16 années d’attente
abandonnée, la décrédibilisation de la vie
publique
est profonde. Nous devons proposer un renouvellement en profondeur de
nos institutions et la mise en place d’une véritable
république, cela passe d’abord par la remise en cause de la
prééminence excessive de l’exécutif sur le
législatif et par le renforcement de la
délibération collective. Le parlement doit être un
vrai législateur et non une simple chambre d’enregistrement. Au
parlement comme dans les autres instances délibératives,
la démocratie commande également de revoir le statut de
l’opposition et le droit d’initiative doit être reconnu aux
citoyens (pétition). Pour tenter de tracer des perspectives,
pour tenir compte des ces inégalités, de leur
persistances, pour essayer de les dépasser et de poursuivre
l’ambition démocratique constative de notre identité
politique. Je essaierai d’évoquer mon ressenti au sujet et je
suis même quelque peu inquiète.
1 - La justice :
La justice est un instrument essentiel de la cohésion
sociale, elle doit être au cœur du fonctionnement
démocratique de nos institutions.
La crise que la justice traverse depuis toujours est une question fonctionnelle,
La justice pénale, la justice civile, ils fonctionnent mal, et
attende des réponses politique à la hauteur des besoins.
Le grave menace contre la république que constitue
l’activité des groupes islamiste et la criminalité
organisée justifie l’existence d’un politique pénal
spécifique.
La lutte contre la délinquance de droit commun, la
récidive et la développement de la violence chez les
jeunes ne réussira que si nous sommes capables, dans le
même temps, d’améliorer la protection des libertés
individuelles et de développer une politique globale qui
garantisse l’efficacité des dispositifs de prévention, de
répression, et de développement économique et
social. Les sahraouis attendent beaucoup de leur justice, le pouvoir
doit tout mettre en ouvre pour que les citoyens retrouvent confiance
dans la justice.
La justice doit être :
1 - Une justice plus proche des citoyens et plus accessible : notamment
pour les plus faibles, qui ce soit au pénal, pour les victimes
d’infractions, au civil pour les contentieux de la famille.
A - Les maisons de la justice et du droit doivent voir leur rôle conforté et leurs moyens accrus dans une politique d’accès élargi au droit et d’aide à la résolution amiable des litiges (conciliation, médiation) sous le contrôle du juge.
B - L’aide juridique doit évoluer pour permettre aux avocats d’assister utilement les justiciables, y compris dans les affaires complexes, au pénal comme au civil.
2 - une justice de qualité plus rapide et plus efficace :
3 - une justice plus protectrice des libertés et droits des victimes :
A : une situation dans les prisons respectueuses des droits de l’homme.
B : la création d’une véritable juridiction des libertés et de la détention.
C : lutter contre la récidive en développant les peines alternatives à la détention.
Il apparaît aujourd’hui indispensable de :
1 - chaque année le ministre de la justice présentera au
parlement ses priorités de politique judiciaire et un rapport
sur l’activité judiciaire.
2 - Le développement des moyens humaines et matériels de
la justice nécessaire à la mise en œuvre de ces
politiques fera l’objet d’une loi de programmation.
3 - La formation des magistrats et des fonctionnaires devra prendre en
compte les enjeux moraux, économiques et sociaux de
l’activité judiciaire.
4 - Un véritable observatoire national de la délinquance
indépendant et doté des moyens budgétaires
suffisants sera chargé d’animer la recherche d’analyse
l’évolution de la délinquance et d’évaluer
l’activité des services de police et de gendarmerie ainsi que de
l’institution judiciaire.
5 - En fin, il faudra mettre un terme à l’inflation législative en matière pénale.
2 - L’école
L’éducation nationale aujourd’hui peine à
réaliser sa mission première d’instruction publique et
manque à sa promesse d’égalité. L’échec
scolaire, les orientations subies restent très nettement
corrélés aux caractéristiques familles.
Trop de jeunes sortent encore de l’école primaire sans
maîtrise suffisante de la lecture et achèvent leur
scolarité sans qualification.
Il faut désormais placer l’éducation au cœur de notre
politique, ce qui suppose avant tout qu’elle soit en mesure d’assurer
pleinement sa fonction primordiale d’instruction publique. Elle le fera
d’autant mieux qu’elle ne se réduira pas au seul
périmètre strictement scolaire.
C’est à ce prix que nous construirons une éducation plus
juste, plus performante, mieux assise dans la société et
que nous pourrons accompagner les jeunes, tous les jeunes, de la petite
enfance jusqu’à leur insertion sociale, professionnelle et
citoyenne.
L’école
doit retrouver son rôle d’ascenseur social. Elle doit donner une
formation conclue par une qualification professionnelle à tout
jeune sortant du système éducatif, a cette fin, portons
l’effort sur certains niveaux d’enseignement qui entraînent de
véritables changements chez l’enfant. L’effort doit d’abord
porter sur le cycle 5-8ans, pour lequel les équipes
éducatives doivent être renforcées, pour permettre
à chaque enseignant de consacrer le temps nécessaire aux
élèves dont il a repéré les
difficultés particulières. Il sera impératif
d’améliorer la continuité entre la classe 6ème et
le collège.
Face à l’échec scolaire, l’école doit être
son premier recours, en adoptant une logique de vigilance collective et
d’entraide. Il faut développer les réseaux d’aides
spécialisées aux élèves en
difficulté dans le premier degré, et revaloriser le
rôle et le statut du personnel de l’enseignement.
La lutte contre l’échec scolaire doit aussi s’appuyer sur le
tutorat entre élèves et par les adultes, affirmons tout
d’abord notre attachement à la scolarité obligatoire
jusqu'à 16 ans.
Le rôle des enseignants :
L’exposition physique et psychique des professeurs est parfois
intense. Elle est accentuée par une solitude à laquelle
une institution très individualisante n’offre pas de vrais
remèdes :
1 - l’autorité exercée dans le face-à-face avec des classes parfois très dure.
2 - l’absence de collégialité dans la position et la
résolution des problèmes laissent certains professeurs
très démunis.
3 - l’équipe éducative apparaît trop souvent
éclatée, parfois inconsistante, or le dynamisme des
équipes et surtout dans des conditions difficiles la clef de la
réussite des élèves. C’est cette équipe
qu’il faut renforcer, rendre plus cohérent et plus efficace.
Il ne peut y avoir de projet éducatif ambitieux sans mobilisation collective.
Indispensable tout au long du parcours éducatif, ce projet doit
aussi permettre à chaque jeune d’identifier ses
compétences, de les développer et les valoriser afin
qu’il s’épanouisse en les mettant au service de la
société.
Un projet, c’est
dans le respect des responsabilités, des compétences et
des missions de chacun organiser la coopération avec et
autour de l’école de tous les acteurs de l’éducation :
Les parents et dès que possible, les enfants, les professionnels
des structures d’accueil de la petite enfance, les personnels de
l’éducation nationale et tous les autres membres de la
communauté scolaire.
Des relations confiantes de coopération doivent s’établir
entre parents et professionnels de l’éducation pour permettre la
mise en relation de ces différents acteurs, on pourrait
réfléchir avec les wilaya a expérimenter
avec la communautés scolaires l’ouverture ou la création
dans les établissements d’espaces dédiés a ces
rencontres.
Notre projet politique doit avoir pour ambition répondre aux attentes de notre jeunesse.
Nous devrons proposer des mesures allant dans le sens du droit, pour
les jeunes, à leur l’émancipation, à une meilleure
insertion sociale et professionnelle à l’avenir.
Il nous faut proposer une autre vision de la société que
celle proposée aujourd’hui, pour répondre à les
aspirations des jeunes, nous faisons de l’éducation une
priorité dès lors, démocratiser l’école,
nécessite une révolution pédagogique qui induit la
mise en place de dispositifs de suivi personnalisé des
élèves. Cette réforme doit donner à chacun
la possibilité de se former comme il le souhaite.
Une réflexion sur le lien entre la formation et l’entrée
dans la vie professionnelle doit être menée pour à
renforcer la confiance de chacun dans son droit à un avenir.
Nous voulons un projet juste et solidaire qui permette à chacun
de vivre une sécurité dans un pays fraternel, confiant en
son avenir.
Le débat
démocratique ne sera sauvé que si nous arrivons à
faire cohabiter dans un même espace des points vue
différents sans que cela n'aboutisse à une situation
conflictuelle.
A - Las casas de la justicia y el derecho deben ver su papel consolidado y sus mayores medios en una política de acceso ampliado al derecho y ayuda a la Resolución amistosa de los litigios (conciliación, mediación) bajo el control del juez.2 - una justicia de calidad más rápida y más eficaz:
B - La ayuda jurisdiccional debe evolucionar para permitir a los abogados asistir provechosamente a las personas justiciables, incluso en los asuntos complejos, al penal como al civil.
A: una situación en las prisiones respetuosas de los derechos humanos.Parece indispensable hoy de:
B: la creación de una verdadera jurisdicción de las libertades y de la detención.
C: luchar contra la repetición desarrollando las primas alternativas a la detención.
1 - la autoridad ejercida en el face-à-face con clases a veces muy dura.Un proyecto, es en cumplimiento de las responsabilidades, competencias y misiones de cada uno organizar la cooperación con y en torno la escuela de todos los protagonistas de la educación: Los padres y cuanto antes, los niños, los profesionales de las estructuras de recepción de pequeña infancia, los personal de la educación nacional y todos los demás miembros de la comunidad escolar.
2 - la ausencia de colegialidad en la posición y la Resolución de los problemas dejan a un algunos profesores muy desamparados.
3 - El equipo educativo aparece demasiado a menudo estallado, a veces suave, ahora bien el dinamismo de los equipos y sobre todo en condiciones difíciles la clave del éxito de los alumnos. Es esta equipo quien es necesario reforzar, volver más coherente y más eficaz. Hay proyecto educativo ambicioso sin movilización colectiva. Indispensable a lo largo del curso educativo, este proyecto debe también permitir a cada joven definir sus competencias, desarrollarlos y valorizarlos para que se abra poniéndolos al servicio de la sociedad.