OPINION

 

La Mauritanie, notre voisine et amie

Baba M. Sayed

 

La Mauritanie vient d'être l'objet, semble-t-il, d'une sérieuse tentative de déstabilisation de la part des éléments proches de l'ancien régime. A l'heure où nous écrivons ces lignes, il apparaît que la vigilance du peuple mauritanien et de ses forces de sécurité ont permis de faire avorter la tentative en question. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter chaleureusement et féliciter le peuple mauritanien frère et ami et ses dirigeants.

Cette tentative qui intervient, rappelons-le, à un moment où le peuple mauritanien frère se prépare à voter un projet de constitution, l'un des plus modernes et des plus prometteurs en Afrique et dans le monde arabo-musulman, est un coup lâche et mesquin -disons-le clairement- de la part des proches de l'ancien régime, proches qui ne souhaitaient pas voir le peuple mauritanien frère et ami accéder à la maturité et devenir le maître de son destin. Ces éléments qui voulaient, semble-t-il, maintenir, à tout prix, le peuple mauritanien éternellement en déphasage avec l'évolution du monde et prisonnier de leurs intérêts personnels égoïstes, ceux de leur clan et tribu, ne peuvent pas et ne veulent pas accepter de le voir, demain, devenir l'un des pionniers de la démocratie dans la région du Maghreb, le continent africain et le monde arabe et musulman.

En présentant au peuple mauritanien frère et voisin et à ses dirigeants nos chaleureuses et sincères félicitations à l'occasion de l'échec de cette lâche tentative de déstabilisation qui visait à le priver de la possibilité de disposer pleinement de son avenir et de celle de devenir un exemple pour des peuples et des nations qui continuaient de végéter à l'ombre d'éternels « pères despotes », nous souhaiterions leur exprimer, en même temps, nos vœux sincères pour que leur constitution soit adoptée et qu'ainsi soit consacrée, dans la pratique et concrètement, leur entrée de plein pied dans l'âge de la modernité démocratique.

22.06.06


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