Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis |
Brève fiche biographique de Ali Salem TAMEK
Nom: Ali Salem TAMEK
Nom du père: Mohamed Salem Ould El Mami Ould Mohamed Tamek
Nom de la mère: Fennina Bent Hammadi Ould Mohamed Tamek
Date de naissance: 24/12/1973
Lieu de naissance: La région d'Assa au sud du Maroc
Situation de famille: Marié et père d'une fille nommée "Thawra" (Révolution)
Il a quitté ses études au cours de l'année scolaire 92/93 en raison de sa détention alors qu'il était en 3ème année secondaire (section lettres) au lycée dit "La marche Verte" à Tiznit, ville du sud du Maroc à 90 km d'Agadir.
Profession:
Fonctionnaire depuis le 01/07/1997 au Caïdat de Touizgui dans la
région Assa-Zag. En date du 15/04/2002 on l'a
déplacé contre son gré à Meknes ville
marocaine à 1300 km de sa ville natale et lieu de
résidence. Mais il ne s'est pas plié à cette
décision d'éloignement forcé. On a alors
arrêté de lui payer son traitement à partir du
01/06/2002 dans la perspective de l'expulser définitivement de
la fonction publique.
Biographie:
Arrêté le 13/09/1993 sur la frontière maroco-algérienne dans la région de Tata avec un groupe de jeunes qui tentaient de rejoindre le Front Polisario. Condamné à une peine de cinq ans de prison et 10.000 dirhams d'amende, réduite à un an de prison et 10.000 dirhams en appel.
Arrêté le 24/11/1997 dans la région de Dakhla lors d'une nouvelle tentative de rejoindre le Front Polisario. Emprisonné un mois un mois dans les prisons de Laayoune et Dakhla, libéré suite à la pression exercée par des organisations internationales des droits humains.
Troisième arrestation à Rabat le 26/08/2002, condamné le 10.09.02 en première instance pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'État et l'appartenance aux structures du Front Polisario" à deux ans de prison ferme et une amende de 10.000 Dh, peine confirmée en appel le 17/10/02.[détails]
Emprisonné à la prison d'Inezgane (Agadir) il entreprend deux grèves de la faim pour être transféré à Rabat/Salé et reconnu comme prisonnier politique le 12/11/2002. Par la suite il entreprend encore plusieurs grèves de la faim ( une quinzaine en tout) pour attirer l'attention sur les conditions catastrophiques dans les prisons marocaines. Il a subi une agression à l'arme blanche de la part d'un co-détenu en janvier 2003. Le 25/05/2003 il est transféré abusivement à la prison de Aït Melloul à Agadir. Suite à de nouvelles grèves de la faim l'état de santé de Tamek se détériore gravement, il est hospitalisé à plusieurs reprises. Il est libéré par grâce royale le 07 janvier 2004 avec 11 autres prisonniers politiques sahraouis. [Accueilli en héros à Assa]
Octobre 2004: Après une campagne de mobilisation et des pressions sur les autorités marocaines Tamek obtient enfin son passeport pour se rendre en Espagne afin de recevoir des soins médicaux.
Il effectue par la suite une tournée en Europe en vue de sensibiliser l'opinion sur les violations des droits de l'homme commises dans les territoires occupés du Sahara Occidental par les autorités marocaines. Son périple le mène à Genève où il rend visite au Haut Commissariat des Droits de l'homme de Nations Unies, au Comité International contre la Torture (CAT), à la Fédération Internationale des Droits de l'homme (FIDH) et au Bureau International pour le Respect des Droits de l'homme au Sahara Occidental (BIRDHSO). Il participe à une conférence-débat et donne une interview à Mundo hispanico. A Bruxelles il est reçu au siège du Parlement Européen par plusieurs députés et représentants de différents groupes politiques du Parlement Européen. D'autres rencontres ont lieu avec des responsables d'organisations des droits de l'homme dont le coordinateur d'Amnesty International. En Italie, invité par l'Association de solidarité avec le peuple sahraoui d'Emilie-Romagne, Tamek rencontre les associations de solidarité ainsi que des défenseurs des droits humains à Parme, Reggio Emilia, Bologne , Faenza, Bergame, Ferrare, Lucca, Florence, Pise et Rome, où il a été reçu au Parlement italien par le Comité permanent des Droits Humains de la Chambre des députés. [communiqué]
C'est au retour de ce voyage, à sa descente d'avion à El Ayoune que Tamek est arrêté le 18 juillet 2005.
Pour plus de détails voir le dossier Tamek.
Amnesty
international Report 24.11.05:
Ali-Salem TAMEK Case details Ali-Salem Tamek was arrested on 18 July 2005 upon arrival at Laayoune airport after an extended stay in Europe, where he had spoken publicly of recent events in Western Sahara and advocated independence for the territory. He was abroad during the first wave of demonstrations. He was charged on 22 July 2005 by the Crown Public Prosecutor of Laayoune on various counts related to inciting violent protest activities and belonging to an unauthorized association. He was then remanded in custody in Laayoune Civil Prison to await trial. He was transferred and held for a period of time at Aït Melloul Prison near Agadir. Ali-Salem Tamek, along with other detained Sahrawi human rights activists and demonstrators, reportedly engaged in a hunger strike during the period from 8 August to 29 September 2005 to demand, among other things, improved conditions of detention, investigations into the allegations of torture against Houssein Lidri and Brahim Noumria, his own return to Laayoune Civil Prison and his own release. He was subsequently transferred back to Laayoune Civil Prison, where he remains in detention. He was reportedly on hunger strike a second time from 20 October to 3 November 2005 to protest at poor prison conditions. Background Ali-Salem Tamek is a prominent campaigner for human rights in Western Sahara. He was sentenced to two years' imprisonment in 2002 for his alleged links with the Polisario Front. He was adopted by Amnesty International as a prisoner of conscience and served part of his sentence before being released following a royal pardon in January 2004. He was born on 24 December 1973. A civil servant living in Assa, he is married with one daughter. |
Ali-Salem
TAMEK Detalles
del caso Ali-Salem
Tamek fue detenido el 18 de julio de 2005 a su llegada al
aeropuerto de El Aaiún tras una prolongada estancia
en Europa, en la que había hablado
públicamente de los recientes acontecimientos del
Sahara Occidental y había defendido la independencia
del territorio. Durante la primera oleada de manifestaciones
estaba en el extranjero. El 22
de julio de 2005 fue acusado por el Procurador General de la
Corona de El Aaiún de diversos cargos relacionados
con la incitación a actividades violentas de protesta
y la pertenencia a una asociación no autorizada, y
quedó bajo custodia en la Prisión Civil de El
Aaiún en espera de juicio. Fue trasladado a la
Prisión de Aït Melloul, cerca de Agadir, donde
permaneció un tiempo. Según los informes,
junto con otros activistas de derechos humanos y
manifestantes saharauis detenidos, llevó a cabo una
huelga de hambre entre el 8 de agosto y el 29 de septiembre
de 2005 para pedir, entre otras cosas, mejores condiciones
de reclusión, investigaciones sobre las denuncias de
tortura contra Houssein Lidri y Brahim Noumria, su propio
regreso a la Prisión Civil de El Aaiún y su
propia liberación. Posteriormente fue trasladado de
vuelta a la Prisión Civil de El Aaiún, donde
permanece recluido. Según los informes, estuvo en
huelga de hambre por segunda vez desde el 20 de octubre
hasta el 3 de noviembre de 2005 para protestar por las malas
condiciones de reclusión. Información
complementaria Ali-Salem
Tamek es un destacado activista de derechos humanos del
Sahara Occidental. En 2002 fue condenado a dos años
de prisión por sus presuntos vínculos con el
Frente Polisario. Fue adoptado como preso de conciencia por
Amnistía Internacional y cumplió parte de su
condena antes de ser liberado mediante un indulto real en
enero de 2004. Nació el 24 de diciembre de 1973.
Funcionario del Estado con residencia en Assa, está
casado y tiene una hija.
Más detalles
ver dossier
Tamek.