Association de Familles des
Prisonniers et Disparus
Sahraouis (AFAPREDESA)
BP 12 Tindouf (Algérie)
MAIL TO:
afaprede@teleline.es
Tel: (0034) 619832632


en castellano

 

Campements de refugiés saharauis, le 28 aout 2001.

 

Le mouvement initié par Mohamed Daddach est suivi

par

deux autres détenus politiques sahraouis

 

En appui au mouvement initié, le 23 août par Mohamed Daddach, deux autres détenus politiques sahraouis viennent d'entamer une grève de la faim de 24 heures en protestation de leur détention illégale et pour les dures conditions auxquelles ils sont soumis. Il s'agit de Khaya Cheikh et Massoud El Arbi, séquestrés le 6 décembre 1999 et condamnés inéquitablement par le tribunal d'Inzegane à quatre années de prison ferme sous accusation d'intelligence avec le Front Polisario. Ces deux défenseurs des droits de l'homme, adoptés par Amnisty International, ont fait l'objet de torture et de mauvais traitement. Ils sont actuellement emprisonnés à la sinistre prison de Boulemharez à Marrekech. L'action des deux détenus sahraouis sera poursuivie jusqu'à leur libération.

L'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) exprime sa solidarité avec tous les détenus politiques sahraouis et leur famille. A cette occasion, l'AFAPREDESA lance un appel pressant à toutes les personnes amantes de paix et de justice, aux organisations non gouvernementales de défense des droits de l'homme, aux institutions et organismes internationaux des droits de l'homme, aux parties et gouvernements démocratiques et à l'opinion publique pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers de conscience sahraouis.

Annexe:

Temoigage de l'épouse de Khaya Cheikh :

Extrait d'un enregistrement vidéo realisé par le Forum Verité et Justice- Section Sahara.

" Je parle en ma qualité d'épouse du détenu Khaya Cheikh qui a été enlevé dans des circonstances douteuses, le 6 décembre 1999. Ce jour, j'avais rendez-vous avec lui après sa sortie du travail pour emmener notre fils handicapé au médecin. Il était employé au Crédit Agricole à El Aaiun. Il n'est pas venu. J'ai été surprise. Vraiment, j'ai été surprise. Du 6 décembre jusqu'au 14 décembre c'est quand il a réapparu. J'ai suivi toutes les voies juridiques et administratives accessibles, mais en vain. Jusqu'au 14 décembre, je répète, j'ai reçu, avec surprise, un appel de la prison d'Inzegane. Dans cette communication, il m'a dit qu'il avait trouvé tout un dossier préparé d'avance. Il avait été séquestré en avion. Du jamais vu, une personne accusée, séquestrée en avion. Il a été soumis à toutes sortes de torture et autres traitements cruels. Une personne qui soit séquestrée seule en avion et qu'elle soit exposée à tout type d'abus. Nous avons fait tout ce qui est à notre portée. Nous avons visité la prison. Un dossier incroyable. De fausses accusations. Toute une scène théâtrale. Quelque chose que l'esprit ne peut pas croire. Quand le jugement est arrivé, tout était sommaire. Un jugement sans preuves, du jamais vu. Où sont les preuves? Où sont les preuves d'un jugement équitable?
Maintenant, j'exhorte toutes les organisations de défense des droits humains afin qu'elles agissent pour la libération de mon époux et ses camarades. J'insiste beaucoup. Sincèrement, nous souffrons énormémentŠ.(elle pleure ) J'ai un enfant malade. Il a besoin de soins, il a besoin de protection. Il a besoin de son père. "

1. KHAYA CHEIKH: *fonction: employé à la caisse nationale du crédit agricole à El Aaiun; *niveau scolaire: diplôme de technicien herboriste; *adresse: N°9 Rue N°1 Quartier administratif El Aaiun ; *N°d'écrou: 55491

2. -MASSOUD EL ARBI: *fonction: diplômé chomeur; *niveau scolaire: Licence en littérature arabe; *adrese: N°7 Rue N° 6 Ain Errahma TANTAN 82000 *N° d'écrou: 55491;

 

LIBERTE POUR MOHAMED DADDACH ET POUR

TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES SAHARAOUIS

Asociacion de Familiares de
Presos y desaparecidos
Saharauis (AFAPREDESA)
BP 12 Tindouf (Algerie)
MAIL TO:
afaprede@teleline.es
Tel: (0034) 619832632


Campamentos de refugiados Saharauis, a 28 de agosto de 2001.

 

El movimiento iniciado por Mohamed Daddach es seguido

por

dos otros detenidos políticos Saharauis.

 

En apoyo al movimiento iniciado el 23 de agosto por Mohamed Daddach, dos otros detenidos políticos Saharauis entaman una huelga de hambre de 24 horas en protesta contra su detención ilegal y por las duras condiciones de detención a las que se encuentran sometidos. Se trata de Khaya Cheikh y Masoud El Arbi, secuestrados el 6 diciembre de 1999 y condenados injustamente por el tribunal de Inzegane a cuatro años de cárcel con la acusa de inteligencia con el Frente Polisario. Estos dos defensores de derechos humanos, adoptados por Amnisty Internacional, han sido objeto de tortura y de malos tratos. Se encuentran actualmente encarcelados en la siniestra mazmorra de Boulemharez. La acción de los dos detenidos Saharauis continuarà hasta su liberación.

La Asociación de familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) expresa su solidaridad con todos los detenidos políticos Saharauis y sus familias. A esta ocasión, AFAPREDESA lanza un llamamiento urgente a todas las personas amantes de la paz y de la justicia, a las organizaciones non gubernamentales de defensa de los derechos humanos, a los partidos y gobiernos democráticos y la opinión publica para la liberación inmediata e incondicional de todos los presos de conciencia Saharauis.

 

Anexo:

Testimonio de la esposa de Khaya Cheikh:
Extracto de una grabación video realizada por el Forum Verdad y Justicia &endash; Sección Sahara:

"Hablo en calidad de esposa del detenido Khaya Cheikh que ha sido secuestrado en circunstancias dudosas, el 6 de diciembre de 1999. Ese día, tenia con el una cita después de su salida del trabajo para llevar nuestro hijo - minus-valido al médico. Él era empleado en el Crédito Agrícola en el Aaiún, Pero no vino. Me asombré. Realmente, me asombré. Desde el 6 diciembre hasta el 14 diciembre es cuando ha aparecido. He seguido todas las vías jurídicas y administrativas accesibles pero ha sido en vano, hasta el 14 de diciembre, repito, recibí con sorpresa una llamada de la prisión de Inzgane. En esa comunicación me ha dicho que tenia los expedientes preparadas de ante mano. Había sido secuestrado en avión. lo nunca visto, una persona acusada que sea secuestrada en avión. Ha sido sometido a todas las formas de tortura y otros tratos crueles. Una persona que sea secuestrada sola en avión y que sea expuesta a todo tipo de abusos. Hemos hecho todo lo que esta a nuestro alcance. Hemos visitado la cárcel. Durante 4 o 5 meses se ha llevado una inquisición. Un dossier increíble. Falsas acusaciones. Toda una escena teatral. Algo que no se puede imaginar. Cuando llegó el juicio, todo era sumario. Nunca se ha visto un juicio sin pruebas. ¿Dónde están las pruebas? ¿Dónde están las pruebas de un juicio justo?
Ahora exhorto a todas las organizaciones de defensa de los derechos humanos a que intervenaatí -nara aue sean liberados mi esposo y sus compañeros. Insisto sobre ello... ( llora) Sinceramente sutrimos mucho. Tengo un niño entermo. Necesita cuiclaclos, necesita protección y necesita su padre.

1. KHAYA CHEIKH: Empleado en la caja de credit agricole en El Aaiun; técnico herborista, N°9, Rue N°1 Quartier Admnistratif, El Aaiun &endash; Sahara Occidental

2. MASSOUD El ARBI: Diplomado desocupado; licenciatura en lengua árabe, N°7 Rue AinErrahma, Tan Tan 82000

 

LIBERTAD PARA MOHAMED DADDACH

Y PARA TODOS LOS PRESOS POLÍTICOS SAHARAUIS

 


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