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31.07.98
Bilan de l'identification
Personnes convoquées depuis le 3 décembre 1997: 111 959
Personnes identifiées depuis le 3 décembre 1997: 83 310
Personnes identifiées depuis août 1994: 143 422
01.08.98
Italie
Le parlementaire Carlo Leoni, membre de la Commission des affaires
étrangères, dans une question déposée au
Parlement demande si le ministre des affaires
étrangères, lors de sa visite au Maroc, a vraiment
déclaré que le résultat du
référendum au Sahara Occidental devait respecter
l'intégrité territoriale du Maroc. Si tel est le cas, a
ajouté Leoni, il se trouve en contradiction non seulement avec
les résolutions du Conseil de sécurité et les
accords de Houston, mais aussi avec le Parlement italien, qui avait
approuvé récemment et à l'unanimité une
motion de soutien aux accords de Houston (Il manifesto).
02.08.98
USA
90 membres du congrès U.S. ont appelé dans une lettre
le président Bill Clinton à ''prendre toutes les
mesures appropriées pour consolider les rapports de
coopération'' entre les Etats Unis et le Maroc, basés
sur des ''valeurs et des intérêts communs''. Dans cette
lettre les congressmen soulignent que le Maroc fut ''un allié
résolu lors de la première guerre mondiale comme
durant la seconde guerre mondiale et la guerre froide'' (MAP).
03.08.98
Rapport annuel du CICR
Les 1 887 prisonniers de guerre marocains aux mains du Front
Polisario ont presque tous été visités par le
CICR. Les médecins de l'organisation ont noté un nombre
croissant de personnes nécessitant des traitement
médicaux. Une liste des 362 prisonniers les plus
vulnérables a été établie et transmise
aux autorités sahraouies et marocaines. Les 85 prisonniers de
guerre libérés par le Front Polisario sont toujours
refusés par le Maroc, ce pays refusant tout rapatriement ne
concernant pas l'ensemble des prisonniers. En résumé le
CICR en 1997 a visité 1 969 prisonniers de guerre marocains,
transmis 51 841 messages et 2 000 paquets entre prisonniers et leurs
familles et contribué aux soins médicaux des
prisonniers marocains et de la population sahraouie.
05.08.98
"Le gouvernement marocain a créé une commission
interministérielle ad hoc pour régler et traiter tous
les problèmes en suspens" en matière des Droits de
l'Homme, a annoncé M. Mohamed Aoujjar, ministre chargé
des Droits de l'Homme (MAP).
50e session de la Sous-commission des droits humains,
Genève, 3-28.08.98
Lors de son intervention le 05.08.98 le CETIM a regretté que
les Nations unies n'aient pas pris toutes les mesures qui s'imposent
pour permettre la tenue d'un référendum libre et
régulier au Sahara Occidental. Le Maroc continue de faire
obstacle au plan de paix, les médias ne peuvent couvrir
librement le processus. Le territoire doit être dès
à présent ouvert aux observateurs et aux médias,
ce qui permettra d'assurer la transparence du vote et le respect des
droits humains après le référendum.
L'ambassadeur du Maroc auprès des Nations-unies à
Genève, M. Benjelloun-Touimi, usant de son droit de
réponse, a réfuté les allégations du
CETIM, les qualifiant de non fondées.
06.08.98
Le Maroc a protesté officiellement auprès du Qatar
contre une émission de la chaîne de TV "Al Jazira"
consacrée au Sahara Occidental. L'émission aurait
accordé une grande place au dirigeant du Polisario Mohammed
Abdelaziz et un temps comparativement très court aux
déclarations du premier ministre marocain (Al Hayat,
Londres).
06.08.98
Comité des Nations unies pour l'élimination de la
discrimination raciale
Examen du rapport du Maroc
L'expert chargé de l'examen du rapport, M. Régis de
Gouttes, a estimé que le rapport ne répond pas à
plusieurs des questions et observations formulées lors de
l'examen du précédent rapport, par exemple en ce qui
concerne la situation des Sahraouis du Sahara Occidental. Dans sa
réponse M. Benjelloun a déclaré que de nombreux
cas de disparitions, de Sahraouis ou d'autres personnes, ont
été élucidés. Pour les cas qui ne
seraient pas résolus, des déclarations de
décès seront faites, à la suite de quoi les
familles seront indemnisées. En ce qui concerne la situation
au Sahara Occidental, l'ambassadeur a précisé que le
référendum prévu en décembre 1998 n'aura
pas lieu en 1998 car certaines étapes, qui prendront au moins
neuf mois, débuteront au moment où l'identification
sera terminée.