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13.10.97
Mission technique de l'ONU au Sahara Occidental
La mission technique de l'ONU chargée d'évaluer les
besoins pour le redéploiement de la MINURSO est rentrée
d'El Ayoun. Elle a visité pendant 6 jours les centres de la
MINURSO sur place pour évaluer les conditions de la
réinstallation de la commission d'identification des
électeurs potentiels.
13.10.97
4ème commission de l'Assemblée générale
des Nations unies
Dans le cadre du débat sur la décolonisation Ahmed
Snoussi, représentant du Maroc, en réponse aux
pétitionnaires qui sont intervenus la semaine dernière,
déclare que le Maroc n'a pas présenté cette
année de pétitionnaire, bien qu'il aurait pu le faire.
Il y a renoncé à cause des progrème intervenus
après l'intervention de Baker. "En écoutant les
pétitionnaires le Maroc a entendu des gauchistes venus trouver
un forum où réciter ce qu'ils avaient appris. Ils sont
venus répéter des slogans d'un autre âge et d'un
autre lieu. Ils n'ont pas dit par exemple que les accords de Houston
considèrent le recensement espagnol de 1974 comme
n'étant qu'un des critères pour le
référendum. (..) Dans le but de relancer le plan de
paix le Maroc a entrepris des négociations avec une partie de
la population sahraouie. Les discussions sous la conduite de Baker
ont été imprégnées de bonne
volonté et celui-ci a donné l'assurance que les
règles du plan de paix ne seront pas modifiées".
(Intervention de M. Jean-Paul Lecoq, maire de
Gonfreville l'Orcher, au nom du Collectif d'élus
français)
14.10.97
Interpellation au Parlement suisse
Dans une interpellation M. Pierre Aguet souhaite la reprise de
l'engagement suisse en faveur de la paix au Sahara Occidental. Il
demande au gouvernement s'il est prêt à tout mettre en
oeuvre pour aider à nouveau l'ONU, s'il envisage de mettre
à disposition une unité médicale, d'envoyer des
observateurs sur place et de participer aux dépenses du HCR
pour le retour des réfugiés. Finalement M. Aguet
demande au gouvernement "de ne pas signer d'importants accords
politiques ou commerciaux avec le Maroc avant que le
référendum n'ait lieu".
14.10.97
Interview Abdelaziz
"Quel que soit le résultat du référendum, la
question de la souveraineté sur le territoire, qui est
à l'origine du conflit entre les Sahraouis et le Maroc, sera
résolue", déclare le président sahraoui à
l'envoyé spécial du journal madrilène El Pais.
Si le résultat est favorable aux Sahraouis, les citoyens
marocains ne seront pas expulsés: "Nous offrirons notre
hospitalité et notre générosité aux
Marocains qui sont au Sahara Occidental pour travailler et qui n'ont
aucun rapport avec l'occupation et l'annexion", mais pas à
ceux qui "interviennent dans nos affaires internes et s'attaquent
à notre souveraineté".