ACTUALITES HEBDOMADAIRES

 

SEMAINE 08

17. - 23.02.1997

 

 

12.02.97
Mandela et la RASD

Le Président Mandela s'est expliqué sur le retard que prend la reconnaissance de la RASD par l'Union Sud-Africaine. Il a déclaré qu'il doit tenir compte de l'avis de pays qui ont été ses plus proches amis et qui ont soutenu de façon importante la lutte contre l'apartheid. Il a rejeté l'accusation de trahir le peuple sahraoui (Mail and Guardian, Johannesburg).

17.02.97
Union du Maghreb Arabe

A l'occasion du 8ème anniversaire de l'UMA (l'Union du Maghreb Arabe, Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) le président tunisien exprime le souhait, dans une série de messages adressés à ses partenaires, de poursuivre la construction de l'UMA. L'Algérie, qui assume la présidence tournante de l'UMA, ainsi que le Maroc, viennent de s'exprimer dans le même sens. Le Maroc avait demandé le gel des activités de l'Union en décembre 1995, suite aux tensions avec l'Algérie à propos du Sahara Occidental.

17.02.97
Immigration illégale

Selon des sources marocaines la police des îles Canaries aurait arrêté en février 45 Sahraouis en provenance des camps de réfugiés au sud de Tindouf en Algérie. Ces arrestations auraient eu lieu daans le cadre d'une campagne contre l'immigration clandestine qui s'est developpée dans l'archipel ces dernières années. Des contacts auraient déjà eu lieu entre le Front Polisario et des personnalités des îles Canaries au sujet des 45 détenus, ajoute Al Alam, quotidien de l'Istiqlal, qui prétend que ces derniers "désirent rejoindre le Maroc et craignent d'être transférés à Tindouf". Les prisonniers sahraouis devraient être jugés à la fin de février.

19.02.97
"Ni vainqueur, ni vaincu"

Dans une interview publiée par Jeune Afrique, Hamdi ould Mouknass, ministre mauritanien des Affaires étrangères pendant la présidence d'Ould Daddah et ami de Hassan II, déclare au sujet du Sahara Occidental, que "la Mauritanie, qui est partie intéressée de ce conflit, doit militer pour que son règlement intervienne au plus vite et que l'ONU continue de s'y impliquer. Quant aux frères sahraouis qui descendent en Mauritanie pour visiter leurs parents et leurs amis, ils sont toujours les bienvenus." Il ajoute: "Chacun a eu tout loisir de jauger la capacité de résistance de l'autre. Il n'y a ni vainqueur ni vaincu. La solution est donc claire. Il suffit de se mettre autour d'une table et de trouver la formule acceptable pour tous."

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