Ali Salem Tamek, ex preso político saharaui en las cárceles marroquíes y activista de los Derechos Humanos en el Sahara Occidental ha recibido el III premio Juan Antonio González Caraballo por su firme defensa de los Derechos Humanos al frente del Foro Verdad y Justicia-Sección Sahara y del derecho a la Libre Determinación del Pueblo Saharaui.

Tamek, que recibió el premio en un acto al que asistieron las familias de acogida sevillanas, agradeció a las mismas la solidaridad mostrada con el Pueblo Saharaui y, en especial, el apoyo a los saharauis que viven perseguidos en el Sahara Occidental ocupado desde hace tres décadas por Marruecos.

Tamek, consciente de que su vida corría peligro en su próxima vuelta a El Aaiún por su defensa pública de la independencia del Pueblo Saharaui, manifestó que en las visitas al Parlamento de Andalucía y a la oficina del Defensor del Pueblo había trasladado a la Presidenta del Parlamento y a su Intergrupo "Paz para el Sahara" su temor por las posibles represalias de manos marroquíes.

Asimismo, manifestó que tanto los saharauis que residen en el Sahara ocupado por Marruecos, como él, proseguirán su lucha en defensa de los Derechos Humanos y de la autodeterminación del Pueblo Saharaui "hasta la victoria final".

Sevilla, 10 de junio de 2005

Médico cooperante sevillano que murió en un accidente de coche durante su misión en los campamentos de refugiados en dicembre de 2001.

Ali Salem Tamek, ex-prisonnier politique saharaui dans les prisons marocaines et activiste des Droits Humains au Sahara Occidental a reçu le III prix Juan Antonio González Caraballo par sa défense ferme des Droits Humains au sein du Forum Vérité et justice - Section du Sahara et du droit à l'autodétermination du peuple saharaui.

Tamek, qui a reçu le prix lors un d'un acte auquel ont assisté les familles d'accueil sévillannes, a remercié, spécialement, ces dernières pour la solidarité montrée avec le peuple saharaui et l'appui aux Saharauis vivant dans le Sahara Occidental occupé depuis trois décennies par le Maroc.

Tamek, conscient que sa vie est en danger en cas de son retour prochain à El Ayoun en raison de sa défense ouverte et absolue de l'indépendance du peuple saharaui, a déclaré que lors de ses visites au Parlement d'Andalousie et au bureau du Défenseur du Peuple, il avait transféré à la Présidente du Parlement et à son Intergroupe "Paix pour le peuple sahraoui" sa crainte de possibles représailles marocaines.

De même, il a déclaré que aussi bien les Sahraouis résidant au Sahara Occidental ocupé que lui-même, continueront la lutte pour la défense des droits humains et l'autodétermination du peuple saharaui "jusqu'à la victoire finale".

Seville, 10 juin 2005

Du nom du médecin de Séville décédé suite à un accident de circulation pendant une mission dans les campements de réfugiés en décembre 2001

[Communiqués, lettres, Documents...] [HOME]