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FRONT POLISARIO Représentation pour l'Europe |
COMMUNIQUE |
Commentant la déclaration de l'Union Européenne sur le Sahara Occidental |
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Le Front POLISARIO prend note avec satisfaction de la déclaration faite par l'Union Européenne le 22 Novembre à Bruxelles au sujet du conflit du Sahara Occidental ; où - elle réaffirme son appui au processus d'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre définit par l'ONU, - et réprouve la répression féroce exercée par les autorités d'occupation marocaines contre les populations civiles désarmées dans les territoires occupés par le Maroc. En effet tout en reconnaissant que « Le conflit du Sahara Occidental demeure un obstacle majeur sur la voie d'une plus grande stabilité régionale, de la coopération et de la prospérité » ; L'Union Européenne a réitéré son « appui » aux « efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies en faveur d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable du conflit, qui permettra l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, comme l'envisage le Conseil de sécurité de l'ONU ». Le cadre défini pour une telle solution sont les résolutions pertinentes de l'ONU notamment le plan consensuel de paix pour l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental dit Plan Baker, qui ont pour finalité la satisfaction des droits du peuple sahraoui à l'autodétermination et une solution basée sur le droit et la légalité internationale. Pour juste qu'elle soit, la position exprimée par la déclaration de l'UE, n'en mérite pas moins d'être suivie d'actions concrètes destinées à amener le Maroc à mettre un terme a sa politique d'oppression au Sahara Occidental, à cesser sa répression contre les populations civiles sahraouies et appliquer le Plan de règlement qui bénéficie d'un consensus exceptionnel de la communauté internationale et que l'Europe, communauté et Etats membres, n'a de cesse d'en rappeler la pertinence. Ces actions concrètes devraient aussi viser à préserver les ressources naturelles d'un territoire occupé d'une exploitation éhontée, pendant que le peuple sahraoui souffre des affres de la colonisation et les franges les plus vulnérables de ce peuple sont confrontées à des problèmes de subsistance les plus élémentaires, faute d'aide humanitaire suffisante. Nous ne pouvons, ici, que renouveler notre reconnaissance et gratitude à des pays comme la Norvège qui se refuse, au nom de l'éthique, d'investir dans l'exploration pétrolière dans les territoires sous occupation illégale marocaine (eaux territoriales comprises) ou encore, aux Etats Unis qui excluent, dans ses échanges économiques avec le Maroc, les produits en provenance du territoire du Sahara Occidental sur lequel ils ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc. Comme, on ne peut regretter que l'Union Européenne ait signé un accord de pêche avec le Maroc, englobant les eaux territoriales sahraouies, qui, outre son illégalité au regard du droit international, envoie un signal d'encouragement à la perpétuation du fait accompli colonial. Le Front Polisario, tout en saluant l'intérêt, le soutien, et la solidarité qu'ont exprimés ces derniers mois par la communauté internationale, l'Union européenne, notamment la représentation démocratique ; le parlement européen, la société civile, de nombreuses formations politiques et autres ONG européennes, en faveur de la cause du peuple Sahraoui, tient à attirer l'attention sur la réalité qui prévaut dans les territoires sahraouis spoliés. En effet, les autorités d'occupation tentent depuis le 20 mai de réprimer par le feu et dans le sang toute manifestation pacifique des populations civiles sahraouies, et ce, à rideaux fermés puisque l'accès au territoire demeure interdit aux observateurs et visiteurs étrangers désireux de s'enquérir des réalités sur le terrain. Si l'UE se félicite de la libération par le Front POLISARIO des derniers prisonniers de guerre marocains, il n'en demeure pas moins qu'à ce jour, le Maroc n'a consenti, en retour, aucun geste humanitaire. Bien au contraire, le Maroc continue de refuser de faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus sahraouis, d'occulter la vérité sur le sort de plus de 151 prisonniers de guerre sahraouis qu'il détenait. Il refuse même de remettre les dépouilles de sahraouis découverts dans des charniers, à leur familles. Toutefois, le front Polisario relève avec espoir, que l'Union Européenne désavoue clairement les sévices, tortures et autres pratiques inhumaines infligés aux détenus sahraouis par les autorités d'occupation marocaines et se montre intransigeante pour faire prévaloir le respect des droits de l'homme et les libertés fondamentales. L'Union Européenne qui plaide, à juste titre, pour une sortie de l'impasse actuelle, n'ignore pas que la cause tient à l'intransigeance du Maroc et son rejet de toute solution politique dans le cadre de la légalité internationale, malgré les concessions que le Front Polisario a consenti, pour parvenir à un règlement juste et durable, et préserver la sous région des tensions préjudiciables. Le front Polisario demeure convaincu que l'Union européenne peut apporter davantage au règlement de ce conflit, et contribuer ainsi à stabiliser toute la région, sans porter atteinte aux droits inaliénables du peuple sahraoui a l'autodétermination à travers un referendum libre et démocratique comme le prescrivent les résolutions et décisions pertinentes de l'ONU. Dans cet esprit, après l'adoption par le Parlement Européen de l'importante résolution du 27 octobre 2005, la grande manifestation populaire du 12 novembre organisée en Espagne en solidarité avec le peuple sahraoui; la réaffirmation par l'ONU (Assemblée Générale, Conseil de Sécurité) au mois d'octobre du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, le soutien exprimé par de membres du Congrès Américain, cette déclaration de l'Union Européenne vient opportunément conforter le consensus international sur la nécessité de hâter l'avènement d'une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable du conflit, qui permettra l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Cette solution permettra de lever les hypothèques qui pèsent sur la stabilité régionale, éloignera le spectre de la guerre, et ouvrira la voie à la consolidation d'un espace de paix, de stabilité et de prospérité dans cette région, objectif auxquels l'UE européenne aspire. Mohamed SIDATI Ministre délégué pour l'Europe Membre du Secrétariat National du Front POLISARIO Bruxelles, 24 Novembre 2005 |
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FRENTE POLISARIO Representación para Europa |
COMUNICADO |
Comentando la declaracion de la Union Europea sobre el SAHARA OCCIDENTAL [ leer en francés : Cinquième session du Conseil d'association UE-Maroc (Bruxelles, le 22 novembre 2005)- Déclaration de l'Union Européenne ] |
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El Frente POLISARIO toma nota con satisfacción de la declaración hecha por la Unión Europea el 22 de Noviembre en Bruselas sobre el tema del conflicto del Sáhara Occidental, en la que - reafirma su apoyo al proceso de autodeterminación del pueblo saharaui en el marco definido por la ONU, - y reprueba la feroz represión ejercida por las autoridades de ocupación marroquíes contra la población civil desarmada en el territorio ocupado por Marruecos. En efecto, al reconocer que «El conflicto del Sáhara Occidental sigue siendo un obstáculo mayor en el camino de una estabilidad regional más grande, de la cooperación y de la prosperidad », la Unión Europea ha reiterado su « apoyo » a los « esfuerzos desplegados por el Secretario General de las Naciones Unidas en favor de una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable del conflicto, que permitirá la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental, como recomienda el Consejo de Seguridad de la ONU ». El marco definido por tal solución son las resoluciones pertinentes de la ONU, especialmente el ya consensuado « plan de paz para la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental », llamado Plan Baker, que tiene como finalidad la satisfacción de los derechos del pueblo saharaui a la autodeterminación y una solución basada sobre el derecho y la legalidad internacional. Por justa que sea la posición expresada por la declaración de la UE, no es menos merecedora de ser seguida de acciones concretas destinadas a conducir a que Marruecos ponga término a su política de opresión en el Sáhara Occidental, a que cese su represión contra la población civil saharaui y aplique el Plan de arreglo que goza de un consenso excepcional de la comunidad internacional y cuya pertinencia Europa, comunidad y Estados miembros, no ha dejado de recordar. Estas acciones concretas deberían también ir dirigidas a preservar de una explotación desvergonzada los recursos naturales del territorio ocupado, mientras que el pueblo saharaui sufre las afrentas de la colonización y las partes más vulnerables de ese pueblo son enfrentadas a los problemas de subsistencia más elementales, por falta de una ayuda humanitaria suficiente. No podemos aquí sino renovar nuestro reconocimiento y gratitud a países como Noruega que en nombre de la ética se ha negado a invertir en la exploración petrolera en los territorios bajo ocupación ilegal marroquí (incluyendo las aguas territoriales o incluso a los Estados Unidos que en sus intercambios económicos con Marruecos, excluyen los productos originarios del territorio del Sáhara Occidental sobre el cual no reconocen la soberanía de Marruecos. De igual forma que no cabe sino lamentar que la Unión Europea haya firmado un acuerdo de pesca con Marruecos que engloba las aguas territoriales saharauis, el cual, además de su ilegalidad ante el derecho internacional, envía una señal de ánimo a que se perpetúe el hecho consumado colonial. Saludando el interés, el apoyo y la solidaridad que han expresado en estos últimos meses la comunidad internacional, la Unión Europea y especialmente la representación democrática ; el parlamento europeo, la sociedad civil, numerosas formaciones políticas y distintas ONG europeas a favor de la causa del pueblo saharaui, el Frente Polisario desea atraer la atención de todos sobre la realidad que sigue existiendo en los territorios saharauis expoliados. En efecto, desde el pasado 20 de mayo las autoridades de ocupación intentan reprimir a sangre y fuego toda manifestación pacífica de la población civil saharaui, y ello con las cortinas cerradas ya que el acceso al territorio sigue estando prohibido a los observadores y visitantes extranjeros deseoso de informarse de esa realidad sobre el terreno. Si la UE se felicita por la liberación hecha por el Frente POLISARIO de los últimos prisioneros de guerra marroquíes, no es menos cierto que hasta el momento, Marruecos no ha se ha permitido el menor gesto humanitario como contrapartida. Muy al contrario, Marruecos sigue negándose a esclarecer la suerte de más de 500 desaparecidos saharauis, continúa ocultando la verdad sobre la suerte de los más de 151 prisioneros de guerra saharauis que mantenía en su poder. Se niega incluso a devolver a sus familias los despojos de saharauis recientemente descubiertos en fosas comunes. Sin embargo, el Frente Polisario recibe con esperanza, que la Unión Europea desapruebe claramente los malos tratos, torturas y otras prácticas inhumanas infligidas a los detenidos saharauis por las autoridades de ocupación marroquíes y se muestra intransigente en hacer que prevalezca el respeto de los derechos del hombre y las libertades fundamentales. La Unión Europea, que se pronuncia de forma justa por una salida del bloqueo actual, no ignora que la causa de dicho bloqueo es la intransigencia de Marruecos y su rechazo de toda solución política en el marco de la legalidad internacional, a pesar de las concesiones que el Frente Polisario ha aceptado para llegar a un arreglo justo y duradero y preservar la región de tensiones perjudiciales. El Frente Polisario sigue estando convencido de que la Unión Europea puede aportar más para la solución de este conflicto, y contribuir así a estabilizar toda la región, sin atentar contra los derechos inalienables del pueblo saharaui a la autodeterminación a través de un referéndum libre y democrático como prescriben las resoluciones y decisiones pertinentes de la ONU. En este deseo, tras la aprobación por el Parlamento Europeo de la importante resolución del 27 de octubre de 2005, tras de la gran manifestación popular organizada en España el 12 de noviembre en solidaridad con el pueblo saharaui ; después de la reafirmación por la ONU (Asamblea General, Consejo de Seguridad) en el mes de octubre del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, y del apoyo expresado por varios miembros del Congreso Norteamericano, esta declaración actual de la Unión Europea viene a reforzar oportunamente el consenso internacional sobre la necesidad de conseguir la llegada de una « solución política justa, duradera y mutuamente aceptable del conflicto, que permita la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental ». Esta solución permitirá levantar las hipotecas que pesan sobre la estabilidad regional, alejará el espectro de la guerra, y abrirá el camino a la consolidación de un espacio de paz, estabilidad y prosperidad en esta región, objetivo al que aspira la Unión Europea. Mohamed
SIDATI Brusselas 24 de Noviembre 2005 |
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