FRONT POLISARIO

DELEGATION POUR L'EUROPE

 

Déclaration de Mohamed SIDATI

D

Le Parlement européen a adopté le 10 février 2004, à Strasbourg, une «Résolution du Parlement européen sur les droits, les priorités et les recommandations de l'Union européenne dans la perspective de la 60e session de la commission des droits de l'homme des Nations unies, qui se tiendra à Genève du 15 mars au 23 avril 2004». dont voici le passage concernant le Maroc et le Sahara Occidental :

« Le Parlement européen
demande à la Présidence, à la Commission et aux États membres de poursuivre plus activement les démarches auprès de toutes les parties concernées et au sein des organismes compétents des Nations unies en vue de la libération de tous les prisonniers de guerre marocains emprisonnés par le Front Polisario et de tous les prisonniers de guerre sahraouis détenus par le Maroc; demande au Maroc et au Front Polisario de continuer à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge pour déterminer quel est le sort de personnes dont on est sans nouvelles depuis le début du conflit, et ce conformément à la résolution 1495 (2003) du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi qu'aux appels répétés de la communauté internationale; »

Dans cette résolution le Parlement européen demande au Front Polisario la libération des prisonniers de guerre marocains et au royaume du Maroc la libération sans tarder des prisonniers de guerre sahraouis qu'il détient, au nombre de 151. En même temps le Parlement européen demande au Maroc de coopérer avec le CICR pour faire la lumière sur les personnes disparues depuis le début du conflit et dont on est sans nouvelles, plus de 500 Sahraouis dont on ignore le sort. Cette décision du Parlement européen vient à point nommé pour rappeler la gravité de la situation des Droits humains au Sahara Occidental occupé, où la répression dépasse l'entendement. C'est  une interpellation de la conscience internationale sur le sort de plusieurs centaines de Sahraouis disparus. En effet,  les autorités du Maroc ont érigé, dans les territoires du Sahara Occidental, la terreur en principe d'Etat et continuent de violer, en toute impunité, les conventions relatives aux droits de l'homme.

Bruxelles, le 11.02.04

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