Pendant
longtemps, très longtemps, les barbouzes et tortionnaires
sahraouis, dirigés par Omar Hadrami, alias Mohamed Ali wald
Al-Wali, ont fait, de la « critique zéro »
à la direction sahraouie, une sorte de doctrine philosophique
qu’ils ont essayée, par le feu et le sang, d’imposer à
tous les sahraouis, dans les campements de réfugiés et
les zones libérées de la République Arabe
Sahraouie Démocratique (R.A.S.D.)
Pendant plus
d’une décennie, émettre la moindre critique à
l’encontre de la direction sahraouie « bien guidée »
ou sur les incartades de certains de ses membres, vouloir se
démarquer sur tel ou tel aspect précis et bien
déterminé de sa politique ou de ses orientations
idéologiques, a été considéré par la
puissante sécurité militaire, dirigée de main de
fer par Hadrami, comme un acte de haute trahison à la patrie,
punissable, dans certains cas, de la peine de mort.
En tout cas,
ceux et celles qui ont l’incommensurable chance d’échapper, une
fois arrêtés, au châtiment suprême ne peuvent
pas éviter le « séjour » obligé dans
les trous de la tristement célèbre prison, Arrachid
où ils sont systématiquement soumis à de la
torture physique et à ce que Amnesty International appelle, dans
son langage pudique, « autres sévices dégradants.
»
Une fois que le traître Omar Hadrami a retourné sa veste,
décidé de rejoindre le Royaume, et fait
allégeance, en bonne et due forme, à son roi, il n’a
cessé, avec le concours du dernier carré de ses
fidèles de la sécuritat restés à l’
« extérieur » du Maroc, de chercher les utiles et
meilleurs moyens de servir ses nouveaux maîtres, et son dernier
pays de chute.
Et comment le traître Hadrami et ses clowns de marionnettes
peuvent-ils mieux, de nos jours, servir, le makhzen en désarroi
sinon en essayant d’instrumentaliser khat Achahid et d’en
faire, de l’intérieur du F.Polisario, le cheval de Troie qui
leur permettrait, du moins l’espèrent-ils, de faire de la
promotion auprès de patriotes Sahraouis des solutions mirages,
conçus par l’État marocain, comme l’ « autonomie
» du territoire, voire de sa « répartition »
pure et simple . [1]
Cette nouvelle
approche consistant à obtenir, si c’est possible avec le
consentement des Sahraouis, le rejet de la légalité
internationale comme cadre pour résoudre le conflit du Sahara
Occidental, ainsi que les moyens, humains et matériels, de la
mettre en œuvre, a été, n’en doutons pas, conçue
et décidée depuis les locaux du ministère de
l’intérieur marocain où le traître Omar Hadrami
officie, depuis les dernières années, comme le
conseilleur spécial pour les affaires sahraouies auprès
de l’éminent responsable marocain, Fouad Al-Himma.
Ses promoteurs
(Marocains et traîtres Sahraouis), mettant à profit le
« printemps sahraoui », l’atmosphère de
liberté de parole et d’expression auquel il a donné lieu,
essaient, par tous les moyens, d’obtenir « en douceur » ce
que l’État marocain n’a pu imposer au cours des quarante
dernières années par la guerre : semer la zizanie dans
les rangs des Sahraouis et les amener progressivement à ne plus
être d’accord sur ce qui a constitué, depuis 1973, les
constantes de leur lutte et de leur combat de libération
nationale : l’indépendance totale du Sahara Occidental.
En clair, la nouvelle stratégie marocaine,
interprétée et mis en exécution par le
traître Hadrami et le dernier carré de ses sympathisants
ne vise rien de moins que de faire prendre aux patriotes sahraouis, des
vessies pour des lanternes.
Dans l’espoir de conférer un semblant de légitimité à leur présence coloniale dans le territoire, les limiers du ministère de l’intérieur marocain - assistés du traître Omar Hadrami et autres sahraouis de service – essaient, par tous les moyens, de faire accepter par les habitants du Sahara Occidental lahrira de « la solution finale » (autonomie ou répartition du territoire), présentée dans une azlafa marocaine peinte aux couleurs « séduisantes » et « chatoyantes » d’une irresponsable, nocive et dangereuse prétendue « démocratie ».
Les
frères de Khat Achahid, qui, n’ont cessé de
déployer, depuis les dernières années un effort
considérable et méritoire pour insuffler une
nécessaire et indispensable dynamique de renouveau aux
institutions et aux organismes du F. Polisario, ne doivent pas se
laisser berner par les manœuvres dilatoires de leurs ennemis du Makhzen
ou se laisser tromper par la propagande des traîtres, sans foi ni
loi, à leur service.
Ils doivent, clairement et solennellement prendre, sans attendre, la
courageuse et historique initiative de dissoudre leur organisation, et
ainsi priver le makhzen de la possibilité de les utiliser comme atach ‘alba contre leurs compatriotes.
08.11.06
[1] Voir l’opinion de Trecio sur le sujet
Durante mucho tiempo, muchísimo, los agentes de la secreta y
torturadores saharauis, dirigidos por Omar Hadrami, alias Mohamed Ali
wald Al-Wali, hicieron de la “crítica cero” a la
dirección saharaui una especie de doctrina filosófica que
intentaron imponer, a sangre y fuego, a todos los saharauis de los
Campamentos de Refugiados y las zonas liberadas de la República
Árabe Saharaui Democrática (R.A.S.D.).
Durante
más de una década, expresar la mínima
crítica a la “bien guiada” dirección saharaui o a
las salidas de tono de algunos de sus miembros; querer desmarcarse de
este o aquel aspecto preciso y bien determinado de su política o
de sus orientaciones ideológicas, fue considerado por la
omnipotente Seguridad Militar, dirigida con mano de hierro por Hadrami,
como un acto de alta traición a la patria castigado, en algunos
casos, con la pena de muerte.
De todos modos, quienes una vez detenidos tienen la inconmensurable
fortuna de escapar a la pena capital no podrán evitar la
“residencia” obligada en los agujeros de la tristemente célebre
cárcel Arrachid donde son, sistemáticamente, expuestos a
la tortura física y a lo que Amnistía Internacional
denomina en su lenguaje púdico “otros malos tratos degradantes”.
Una vez que el traidor Omar Hadrami se cambió de chaqueta, decidió unirse al Reino y rindió pleitesía en buena y debida forma a su rey, no ha cejado en buscar los mejores medios y utensilios para servir a sus nuevos señores y a su último país de caída.
Y de qué mejor manera podría el traidor Omar Hadrami y sus peleles servir, hoy en día, al desconcertado Majzén, que no sea la de intentar instrumentalizar Jat Achahid y convertirlo, en el interior del Polisario, en el caballo de Troya que les permita, o es al menos lo que ellos esperan, promocionar ante los patriotas saharauis las soluciones espejismos concebidas por el Estado marroquí, como la “autonomía” del territorio e, incluso, la “repartición” pura y simple. [1]
Además,
este nuevo enfoque consistente en obtener, a ser posible con el
consentimiento de los saharauis, el rechazo de la legalidad
internacional como marco para resolver el conflicto del Sáhara
Occidental, así como los medios humanos y materiales para su
puesta en práctica, ha sido concebido y decidido, no lo dudemos,
desde los locales del Ministerio del Interior marroquí donde el
traidor Omar Hadrami ha estado trabajando, durante los últimos
años, como consejero especial para los asuntos saharauis del
eminente responsable marroquí Fouad Al-Himma.
Dichos promotores (marroquíes y traidores saharauis),
aprovechando la “primavera saharaui” y el ambiente reinante de libertad
de expresión que ha originado, intentan por todos los medios
conseguir “por las buenas” lo que el Estado marroquí no ha
podido imponer por la guerra durante los últimos cuarenta
años, esto es, sembrar cizaña entre las filas saharauis y
llevarles progresivamente a no estar nunca de acuerdo sobre lo que ha
constituido, desde 1973, la constante de su lucha y combate de
liberación nacional: la independencia total del Sáhara
Occidental. En dos palabras, la nueva estrategia marroquí,
interpretada y ejecutada por el traidor Hadrami y su última
camarilla de simpatizantes, no tiene otra finalidad que no sea dar gato
por liebre a los patriotas saharauis.
Con la esperanza de dar apariencia de legitimidad a su presencia colonial en el territorio, los sabuesos del Ministerio del Interior marroquí asistidos por el traidor Omar Hadrami y otros saharauis de turno, intentan por todos los medios que los habitantes del Sáhara Occidental acepten el potaje de “la solución final” (autonomía o partición del territorio) servido en cuencos marroquíes adornados con los colores “seductores” y “atractivos” de una pretendida “democracia” irresponsable, nociva y peligrosa.
Los hermanos de
Jat Achahid, que en los últimos años no han dejado de
desplegar un considerable y meritorio esfuerzo para insuflar una
necesaria e indispensable dinámica de renovación en las
instituciones y en los organismos del F. Polisario, no deberían
dejarse engañar por las maniobras dilatorias de sus enemigos del
Majzén ni por la propaganda de los traidores sin credo ni
religión que están a su servicio.
Deberían, clara y solemnemente, tomar la valiente e
histórica iniciativa de disolver su organización y,
así, privar al Majzén de la posibilidad de utilizarlos
como atach ‘alba contra sus compatriotas.
08.11.06
[1] Véase al respecto la opinión de Tresio