Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis

 

COMUNICADO

 

Suspensión provisional de la huelga de la hambre despues 51 días

 

Después de 51 días de huelga de hambre en el curso de los cuales los presos políticos saharauis en las cárceles : Negra de El Aaiun, locales de Ait Mellul y Ukacha de Casablanca han vivido momentos dolorosos, que han llevado a algunos al borde de la muerte y conseguido que otros puedan ser comparados a desechos humanos en un contexto en el que la asistencia sanitaria está ausente, donde el ministerio marroquí de Justicia se ha encerrado en su intransigencia, todo ello mezclado con los dolores de las madres y de las familias, pero también con las múltiples voces de libertad y de honor de los que defienden la dignidad humana.

Y partiendo del hecho de que la lucha de la huelga de hambre ilimitada, con todo el peligro de muerte y de disminución física que conlleva, hubiera debido no tener lugar de no haber sido por la persistencia del Estado marroquí en las violaciones de los Derechos Humanos, los atentados contra la dignidad y su obstinación en envilecer a los saharauis y humillarlos a través de una política sistemática, que sigue estando en vigor, de represión, de encarcelamientos, de torturas, de juicios inicuos y de malos tratos en el interior mismo de las cárceles, que recuerdan los procedimientos de la invasión militar y la anexión por la fuerza del territorio saharaui a finales de 1975.

Recordando la sacralización de los principios y las convicciones por las cuales han luchado contra los investigadores y en el interior de las salas de los tribunales, los presos políticos saharauis anuncian lo que sigue :

Por último, y respondiendo al llamamiento de las familias según el cual la lucha de la huelga de hambre ha tenido un éxito sin precedentes, la mejor garantía para realizar las reivindicaciones de los presos políticos saharauis que son : el cese de toda forma de injusticia y de abuso a partir de los encarcelamientos arbitrarios, de los juicios inicuos, de las torturas, de las deportaciones con su lote de prácticas que acarrean perjuicios a la dignidad humana,


COMMUNIQUE

Suspension de la grève de la faim après 51 jours

Après 51 jours de grève de la faim au cours desquels les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons : noire d'El Aaiun, locale d'Ait Melloul et Oukacha de Casablanca ont vécu des moments douloureux, ayant conduit quelque uns au bord de la mort et amenés d'autres à être comparés à des épaves humaines dans un contexte où l'assistance sanitaire était absente, où le ministère marocain de la justice s'est cloîtré sans son intransigeance, le tout mêlé aux douleurs des mères et des familles, mais aussi aux multiples voix de liberté et d'honneur qui défendent la dignité humaine.

Et partant du fait que le combat de la grève illimitée de la faim, avec tout le danger de mort et d'handicapes qu'il comporte, aurait du ne pas avoir lieu n'aurait été la persistance de l'Etat marocain dans les violations de droits de l'Homme, l'atteinte à la dignité, et son obstination à avilir les Sahraouis et les humilier à travers une politique systématique, toujours en vigueur, de répressions, d'emprisonnements, de tortures, de procès iniques et d'enlèvements à l'intérieur même des prisons, qui rappellent les procédés de l'invasion militaire et l'annexion par la force du territoire sahraoui vers la fin de 1975.

Rappelant la sacralisation des principes et conviction pour lesquels ils ont lutté face aux enquêteurs et à l'intérieur des salles des tribunaux, les prisonniers politiques sahraouis annoncent ce qui suit :

Enfin, et répondant à l'appel des familles selon lequel le combat de la grève de la faim a eu un succès sans précédant, meilleure garant pour réaliser les doléances des prisonniers politiques sahraouis à savoir, la cessation de toute forme d'injustice et d'abus partant des emprisonnement arbitraires, des procès iniques, des tortures, des déportations avec leur lot de pratiques portant préjudices à la dignité humaine,

Pour les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

Le prisonnier d'opinion sahraoui TAMEK Ali Salem
Porte-parole des détenus politiques sahraouis en grève illimitée de la faim

Le 29 septembre 2005


Press Statement:

Saharawi prisoners end hunger strike after 51 days
September 29, 2005

By: Saharawi prisoner of conscience Ali Salem Tamek, Spokesman of the Saharawi political prisoners on open-ended hunger strike

Following 51 days of hunger strike during which the Saharawi prisoners of conscience, detained at the Black Prison in El Aaiún and the penitentiaries in both Ait Meloul and Oukahsa in Casablanca, have had an agonising time that bought some of them to the threshold of death and converting them in veritable human ghosts, which all was coupled with total lack of medical care, and total indifference and arrogance by the Moroccan Ministry of Justice that paid no heed to the grief of the families of the detainees and the persistent demands by many voices advocating human dignity.

Believing that the battle of the open-ended hunger strike and the risks it involved in terms of the risk of death and attendant disabilities was only waged in response to the persistence by the Moroccan State in abusing human rights, attacks on human dignity, and attempting to subdue the Saharawis through its ongoing policies of repression, detention, torture, unfair court trials and abduction even from within prisons, which all is reminiscent of its military invasion and annexation by force of the Saharawi territory at the end of 1975.

The Saharawi prisoners of conscience, while recalling the sacred principles and convictions in which they have believed and advocated in front of interrogators and in Moroccan courts:

Finally, acting in response to the appeal by the families, according to which the battle of hunger strike has drawn unprecedented attention, these will be the best guarantees of satisfying the demands of the Saharawi prisoners of conscience: putting an end to the unjust and oppressive practices including arbitrary detention, unfair court trials, torture, abduction, forced deportation and the attendant inhuman and degrading practices.

 


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