Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis |
Révolte
des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los
Saharauis
NOUVELLES EXACTIONS
El Ayoun, 12.08.06
Le militant sahraoui des droits humains et ex-prisonnier politique El-Ouali Amidane a été victime d'un enlèvement programmé et exécuté par des agents des renseignements marocains présents au Sahara Occidental.
L'enlèvement s'est déroulé au boulevard Med Daddach/Prix Rafto vers 18 h00 GMT, El-Ouali Amidane était accompagné par le militant sahraoui Jamal El-Houssayni enlevé lui aussi. Les deux ont été transportés dans un engin des forces des GUS marocaines (model Prado) vers la rivière de Saguiat Elhamra.
Durant ce court trajet, ils ont subi des tortures et maltraitances par les membres de la DST marocaine et les GUS avant qu'une autre unité marocaine composée de trois véhicules des GUS et dirigée par le tortionnaire Mustapha Waaziz Touhima alias Abed-Al-Ilah reconnu par les deux victimes sahraouies. Les deux militants ont été placés chacun dans un véhicule des GUS où ils ont subi une deuxième séance de torture : El-Ouali Amidane a été déhabillé et arrosé d'essence, l'un de ses tortionnaire a déclaré qu'il allait être brulé vivant et l'a mencé avec une arme blanche avant de lui déclarer que l'état marocain ne veut pas de lui au Sahara Occidental et qu'il doit quitter ce territoire le plus tôt possible. Le militant sahraoui El-Ouali Amidane a refusé le chantage de ses boureaux qui se sont ensuite acharné sur lui; une grosse pierre a été mise sur son corps avant qu'il soit traîné par terre de manière inhumaine et barbare.
L'autre militant sahraoui enlevé, Jamal El-Houssayni , a subi lui aussi une deuxième séance de torture et de maltraitance accompagnée d'un interrogatoire sur sa relation avec des ex-prisonniers politiques et défenseurs des droits humains dont Brahim Noumria, reconnu par Amnesty international et d'autres organisations mondiales.
Les tortionnaires marocains ont abandonné les deux victimes sahraouies nues et dans un état catastrophique quand ils ont été informés par la direction de la sécurité générale marocaine à El-Ayoune d'une manifestation spontanée organisée par les familles des victimes, soutenues par de nombraux citoyens sahraouis. La manifestation a eu lieu devant le siège de la Police Judiciaire (PJ) et elle a été sauvgement réprimée par les forces d'intervention marocaines faisant de nombreux blessés parmi eux la mère d'El-Ouali Amidane, la mère de Jamal El-Houssayni ainsi qu'une citoyenne espagnole dont le prénom est Alva.[corr.]
El-Ouali Amidane
El-Ouali Amidane
Jamal El-Houssayni
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