Recientemente, los medios de comunicación marroquíes se
han hecho eco del último número de la revista Futuro
Saharaui, sin embargo, su acercamiento a dicha publicación ha
sido muy selectivo y alejado de toda profesionalidad y credibilidad,
hecho que apunta inevitablemente hacia los intereses del ocupante
marroquí; ocupante que no desea encontrar ninguna voz libre que
intente la realización de reformas en el estado saharaui.
Además, este eco fraudulento se hace en interés de los
enemigos de la revista Futuro Saharaui y de la libertad de
expresión en el seno del estado saharaui, quienes aprovechan
cualquier ocasión para convencer engañosamente a la
opinión pública saharaui de que la revista Futuro
Saharaui constituye un peligro para la causa nacional. Suponemos que
este colectivo encontró su “objeto anhelado” en la
publicación, parcial y selectiva del nuevo número de la
revista Futuro Saharaui, hecha por los medios de comunicación
marroquíes.
Es por ello que anunciamos, en primer lugar, nuestra condena a este
modus operandi que perjudica, ante todo, a la actividad informativa
honesta y basada en la credibilidad, lejos de todo confusionismo. Y
aquí queremos señalar que la difusión de dicha
noticia se realizó de manera paralela a la publicación
del informe del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Derechos
Humanos, quedando claro que la finalidad de sacar a la palestra temas
como éste es confundir a la opinión pública local
e internacional respecto a la verdad sobre la situación del
Sáhara Occidental ocupado y sobre la intifada masiva que se
está llevando a cabo contra la ocupación marroquí.
En segundo lugar, queremos recordar, una vez más, que el
objetivo principal por el que se fundó la revista Futuro
Saharaui no es reactivar la confusión y los problemas dentro del
Estado saharaui sino ofrecer consejos al Gobierno actual y guiarle
hacia el buen camino; todo ello para salvaguardar los logros de la
nación y de la revolución saharaui. Además,
debemos saber que la existencia de una revista independiente como
Futuro Saharaui, que no está afectada por ningún tipo de
censura gubernamental, es la mejor prueba de la ficción de la
propaganda informativa marroquí que denomina falsamente a los
refugiados saharauis de los campamentos como “secuestrados”.
También queremos dejar claro que el intento de explotar los
obstáculos a los que se enfrenta la revista Futuro Saharaui y
utilizarlos en beneficio de la propaganda oficial marroquí que
quiere interferir en el informe del Alto Comisionado, es un intento
desesperado, pues la comisión que realizó el informe ya
se encontró con un representante del equipo de redacción
de la revista Futuro Saharaui durante su última visita a los
Campamentos de Refugiados Saharauis. En este encuentro, se le
informó de manera clara de la inexistencia de obstáculos
que impidan la publicación de la revista y de que desde 1999,
año de su fundación, nunca fue secuestrado ninguno de sus
números ni recibió amenazas de cierre por parte del
Gobierno del Frente Polisario. Todo ello a pesar de la existencia de
algunas voces individuales e irresponsables cuyo paradigma
ideológico se remite a los tiempos del partido único
cuando también la opinión era única. En todo caso,
no son más que conductas individuales que no comprometen al
Estado saharaui.
En este sentido, hacemos un llamamiento a aquellos que velan por los
asuntos del Estado saharaui para que comprendan que es imprescindible
poner fin a esta índole de actitudes, pues sus perjuicios
repercutirán negativamente en la causa saharaui.
Por el Órgano de redacción de la revista Futuro Saharaui.
23.10.06 La revue indépendante sahraouie arabophone Futuro saharaui a
fait l'objet ces dernières semaines d'une campagne diffamatoire
de la part des médias marocains, l'agence MAP en tête.
La rédaction de la revue réagit par une mise au point que
nous avons traduite à partir de la version en espagnol,
elle-même traduite de l'arabe.
Mise au point de la rédaction de la Revue Futuro Saharaui
(Trad. de l’arabe à l’espagnol par L.Haidar et vers le français par arso)
Récemment, les médias marocains se sont faits
l'écho du dernier numéro de la revue Futuro saharaui.
Sans aucune gêne ils abordent cette publication de
manière tendancieuse et dénuée de tout
professionnalisme et de toute crédibilité,
procédé qui va évidemment dans le sens des
intérêts de l'occupant marocain. Celui-ci ne souhaite
nullement l’existence d’une voix libre en faveur de réformes au
sein de l'Etat sahraoui.
En outre, ce compte rendu malhonnête apporte de l’eau au moulin
des ennemis de la revue Futuro saharaui et de la liberté
d'expression au sein de l'Etat sahraoui, qui saississent chaque
occasion pour tromper l'opinion publique sahraouie en prétendant
que la revue Futuro saharaui constitue un danger pour la cause
nationale. Nous supposons que ce groupe a trouvé son
“bonheur” dans la publication, par les médias marocains, de
façon partisane et sélective, du dernier numéro de
notre revue .
Pour cette raison, nous dénonçons, tout
d’abord, cette manière de faire qui nuit, en premier lieu,
à toute activité d’information honnête et
crédible, évitant toute confusion. Et nous voulons
signaler ici que la diffusion de ces nouvelles a lieu au moment de la
publication du rapport du Haut Commissariat des NU pour les Droits
Humains. Il est clair que le but, en mettant en évidence un
sujet comme celui-ci, est de détourner l’opinion publique locale
et internationale de la réalité de la situation au
Sahara Occidental occupé et de l’intifada menée
contre l'occupation marocaine.
Deuxièmement, nous voulons rappeler, une fois de plus, que
l'objectif principal de la revue Futuro saharaui, n'est pas de semer la
confusion et d’étaler les problèmes de l'État
sahraoui, mais de donner des idées au Gouvernement actuel et le
guider sur le bon chemin, pour sauver les acquis de la nation et de la
révolution sahraouie. En outre, nous devons savoir que
l'existence d'une revue indépendante comme Futuro saharaui, qui
n'est soumise à aucune censure gouvernementale, est la
meilleure preuve des inventions répandues par la
propagande médiatique marocaine, qui nomme faussement
“séquestrés” les réfugiés sahraouis des
campements.
Nous dénonçons aussi clairement la tentative
désespérée de la propagande marocaine d'exploiter
les difficultés auxquelles est confrontée la revue Futuro
saharaui, pour les utiliser contre le rapport du OHCDH. La mission qui
a réalisé ce rapport a rencontré un
représentant de l'équipe de rédaction de la revue
lors sa dernière visite aux campements de réfugiés
sahraouis. Lors de cette rencontre, elle a été
informée de manière claire de l’inexistence d'obstacles
empêchant la publication de la revue et du fait que, depuis 1999,
année de sa fondation, aucun numéro n’a jamais
été saisi ni n’a reçu de menaces d’interdiction de
la part du Gouvernement du F. Polisario. Tout cela malgré
l'existence de quelques voix individuelles et irresponsables, dont le
paradigme idéologique s’est arrêté au temps
du parti unique, quand la pensée aussi était
unique. De toute façon, ce n’est rien de plus que des
attitudes individuelles qui n’engagent pas l’Etat sahraoui.
Dans ce sens, nous lançons un appel à ceux qui veillent
aux affaires de l'État sahraoui pour qu'ils comprennent qu'il
est indispensable de s’opposer à ce genre d’attitudes, parce
qu’elles auront des répercussions négatives pour la cause
sahraouie.