EDITORIAL
Septembre 1991 - septembre 1996 : cinq ans déjà... Depuis que le Front Polisario et le Maroc ont décidé d'observer un cessez-le-feu, afin de permettre la mise en Šuvre du plan de paix de l'ONU et de l'OUA au Sahara Occidental, cinq longues années de trêve se sont écoulées.
Après d'innombrables reports le référendum d'autodétermination, qui aurait dû se tenir en janvier 1992, est de moins en moins probable, et la Mission de l'ONU au Sahara Occidental est de moins en moins justifiée. Néanmoins, le Conseil de sécurité a continué d'enjoindre à la Minurso, échéances à l'appui, d'enregistrer quelques progrès. Ainsi, la dernière-date butoir de novembre 1996 approche, et, comme il fallait s'y attendre, rien n'a bougé. Le plan de paix est toujours au point mort: l'opération clef du processus référendaire &emdash; l'identification des électeurs &emdash; est suspendue depuis bientôt un an à cause de l'obstination du Maroc à vouloir se confectionner un corps électoral sur mesure.
Ça : New-York le sait, mais n'en dit mot.
Cependant, le représentant spécial de l'Onu pour le Sahara Occidental, M. Erik Jensen, s'efforce, depuis quelques mois, de convaincre Sahraouis et Marocains pour qu'ils se mettent à la table des négociations. Les médias, s'appuyant notamment sur une déclaration de M. Boutros-Ghali aux ambassadeurs africains en poste à New York, ont évoqués les récentes rencontres secrètes maroco-sahraouies qui ont eut lieu à Genève et à Rabat respectivementen Aout et en septembre 1996. Mais, aussi longtemps que les discussions entre le Maroc et le F. Polisario ne seront pas parrainées par un "poids lourd" de l'échiquier international, elles ne déboucheront sur rien : les Marocains s'en tiendront, comme d'habitude, à proposer le "pardon royal" aux "égarés", tandis que les Sahraouis ne cesseront d'exiger du Maroc la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique. Dialogue de sourds à l'issue prévisible : un constat d'échec (Bamako 1978, Lisbone 1979, Alger 1983, Taef 1988 et Marrakech 1989).
Rabat donne la fausse impression de vouloir négocier. L'objectif est de prolonger indéfiniment la situation de "ni paix ni guerre", gagner du temps: un temps sans guerre et sans reproche. En effet, si la communauté et l'opinion publique internationales ne peuvent ignorer le bruit des canons, elles ferment volontiers les yeux sur la sourde pérennisation du conflit dans sa fausse forme de paix actuelle. Dès lors que la bienséance le permet, tout le monde préfère la complaisance à l'égard d'un précieux partenaire ; le Maroc se voit décerner assez facilement les brevets de "démocratie" et de "modernité". Finalement, peu importe que le Maroc écrase impunément un petit peuple de moins d'un million d'âmes, pourvu qu'il le fasse en silence !
Contre toute attente, le peuple sahraoui ne s'est pas laissé faire. Il a montré qu'il puise paradoxalement des forces dans la douleur de la séparation, les souffrances de l'exil et la brutalité de l'occupation coloniale marocaine. Et, à un moment où l'option militaire semble plus que jamais d'actualité, les observateurs internationaux feraient mieux de se remettre rapidement à travailler au règlement politique du conflit du Sahara occidental, ce chantier interrompu du droit international. Certaines positions sont décisives comme celle de la France impliquée à de nombreux égards dans tout ce qui se fait au Maghreb. Or, il faut encourager la solution politique, concilier les deux parties, les mettre en confiance. Bref, transformer les simples contacts en de vraies négociations qui seules permettront de dépasser l'impasse actuelle, sans heurts.
Si la communauté internationale exerce une pression suffisante sur les deux parties, une rencontre au sommet entre le président sahraoui Abdelaziz et le souverain marocain Hassan II pourrait se réaliser, et ce, d'autant plus facilement que ni le Maroc ni le F. Polisario ne peuvent se targuer d'être, actuellement, dans une posture confortable. Alors que celui-ci est prisonnier d'un cessez-le-feu de plus en plus injustifié et injustifiable, celui-là est l'otage d'une situation intérieure en ébullition, sur fond de succession, sous les effets conjugués de la misère, des fondamentalistes, des militants radicaux, des "généraux" &emdash; politiques et militaires &emdash; ambitieux ; le palais n'est pas à l'abri de la tempête qui couve. Rappelons la thèse de Tocqueville : « Les régimes usés ne sont jamais aussi fragiles que lorsqu'ils tentent d'accomplir les réformes nécessaires à leur survie. »Fadel Ismaïl
Dans une lettre adressée le 29 août 1996 à Monsieur Louis VIANNET, Secrétaire Général de la CGT, en réponse à un courrier de celui-ci qui lui a été adressé le 18 juillet 1996, le Président Jacques CHIRAC a réaffirmé le soutien de la France au « référendum d'autodétermination « au Sahara Occidental.
« Je tiens à vous réaffirmer », écrit le Président CHIRAC, « que les autorités françaises, fidèles aux valeurs qui fondent notre République, sont attachées au respect des Droits de l'homme et des libertés individuelles, au Maroc comme partout dans le monde, et continueront de soutenir les efforts pour la construction d'un véritable État se droit au Maroc ».
« En ce qui concerne la mise en Šuvre du plan de règlement de l'ONU au Sahara Occidental », a-t-il ajouté, « la France, fidèle à l'objectif d'un règlement juste et durable de la question du Sahara Occidental par l'organisation d'un référendum d'autodétermination, a toujours affirmé sa volonté, neutre et impartiale, de voir appliquer le plan de règlement tel qu'il a été agréé par les parties en août 1988 ».
« Elle reste attachée », précise le Président français, « à l'action de la MINURSO, dans son double aspect de contrôle du cessez-le-feu et de mise en Šuvre du processus référendaire » et « continuera à agir en ce sens, au sein des Nations-Unies, comme auprès des parties et de l'ensemble des acteurs concernés ». El le président CHIRAC de conclure que la France « rappelle à chaque occasion ses préoccupations et accorde son plein soutien aux efforts du Secrétaire Général des Nations Unies et de son représentant sur place, en vue de la restauration de la confiance et de la levée des obstacles à la reprise du processus de règlement ».
La 3ème session du Conseil National Sahraoui (CNS), se
tient du 22 septembre à la fin de la 2ème semaine
d'octobre 1996, à la wilaya de Smara, dans les camps des
réfugiés sahraouis.
Lors de sa dernière session, qui s'est tenue au printemps
à la wilaya d'El Aaiun, le parlement sahraoui a examiné
le programme du gouvernement pour le premier trimestre de
l'année en cours et a adopté plusieurs projets de loi
qui lui avaient été soumis par le gouvernement, portant
notamment sur les finances, la fonction publique ainsi que sur le
dédouanement de certains produits importés.
Lors de l'actuelle session, le CNS procédera à
l'étude du programme du gouvernement pour les mois à
venir. Il examinera des projets de loi concernant l'information,
l'enseignement, le code pénal ainsi que l'organisation des
tribunaux. Selon des sources bien informées, le gouvernement
est mis à rude épreuve face à des
députés de plus en plus exigeants, très soucieux
de l'efficacité de l'exécutif.
Le plan de paix est également à l'ordre du jour. Le CNS
aura à se prononcer sur la situation qui prévaut
actuellement, à la lumière du dernier rapport du
Secrétaire général de l'Onu sur le Sahara
Occidental et des récents développements
enregistrés dans ce domaine.
Rappelons que le CNS est composé de 101 membres, élus en septembre 1995 au suffrage universel, au lendemain du 9ème congrès du F. Polisario.
Le huitième congrès du Mouvement panafricain de la
jeunesse, réuni à Alger, a dénoncé, dans
un message au Peuple Sahraoui, l'occupation militaire illégale
de certaines régions du Sahara Occidental par le Maroc. Le MPJ
a affirmé qu'il « poursuivra son soutien ferme et
inconditionnel à la lutte légitime menée par le
peuple sahraoui pour l'exercice de son droit inaliénable
à l'autodétermination et à l'indépendance
et pour le recouvrement de sa souveraineté sur l'ensemble de
sa patrie », et estime que « la libération de
l'Afrique restera incomplète tant que la RASD n'aura pas
été totalement libérée.»
Le Congrès a appelé « d'urgence »
l'ONU à prendre des « mesures concrètes
à même de contraindre le Maroc d'abandonner ses
exigences et permettre le déroulement du
référendum d'autodétermination ».
Il regrette que le rapport du secrétaire général
de l'ONU ne fasse pas mention des centaines de Sahraouis qui ont
manifesté à Rabat début août, et qu'aucune
investigation n'ait été menée sur le sort des
Sahraouis condamnés à Boujdour pour avoir
manifesté pacifiquement le 20 mai de cette année.
A l'issue de la visite officielle du ministre tanzanien des
Affaires étrangères et de la coopération
internationale, M. Jakaya Kiwete, l'Algérie et la Tanzanie ont
réaffirmé, samedi 21 septembre 1996, leur soutien
à l'application du plan de paix de l'Onu et de l'Oua pour le
règlement de la question du Sahara Occidental.
Dans un communiqué conjoint, selon l'APS, les deux pays ont
« réaffirmé leur soutien à la mise en
Šuvre fidèle et intégrale du plan de règlement
et à la tenue d'un référendum libre et
honnête qui permettra au peuple du Sahara Occidental de
déterminer souverainement son destin. »
Les deux pays, souligne le communiqué, « sont
convenus de la nécessité pour l'Onu de prendre des
mesures concrètes pour la poursuite du processus politique
afin de conforter le cessez-le-feu et de promouvoir un climat de
confiance entre les deux parties, le royaume du Maroc et le Front
Polisario, de nature à leur permettre de s'engager en toute
sérénité dans le
référendum. »
L'Union Européenne, à travers un mémorandum distribué aux pays membres de l'ONU, à l'occasion de la 51e session de l'Assemblée Générale de l'ONU, vient de réaffirmer son soutien au plan de règlement de l'ONU, qui prévoit la tenue d'un référendum libre, régulier et impartial sur l'autodétermination du peuple sahraoui. L'Union Européenne regrette l'absence de progrès substantiels dans la mise en Šuvre de ce plan et souhaite qu'une solution soit trouvée rapidement aux problèmes qui ont provoqué l'interruption du processus d'identification des électeurs et la réduction des effectifs de la Minurso. Et le mémorandum d'ajouter : « L'Union Européenne continuera à inviter toutes les parties à promouvoir la confiance mutuelle et à coopérer pleinement avec le secrétaire général des Nations Unies afin que la mise en Šuvre du plan de règlement puisse reprendre dans tous ses aspects.
DANS LA PRESSE
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LE CONSEIL DE SÉCURITÉ RÉPOND AU RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
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Les rencontres au mois d'août dernier, entre une
délégation ministérielle marocaine, conduite par
le ministre de l'intérieur Driss Basri, et les centaines de
jeunes Sahraouis, qui se sont rendus à Rabat, début
août, pour réclamer l'amélioration de leurs
conditions de vie, ont bien eu lieu ; cependant aucun résultat
concret n'en a résulté : la situation des populations
sahraouies vivant sous contrôle marocain demeure
préoccupante.
La politique de ségrégation raciale menée par le
Maroc dans l'optique de renforcer ses positions au Sahara Occidental
frappe chaque Sahraoui, femme, homme ou enfant au quotidien. La
surveillance étroite par la police marocaine des faits et
gestes des Sahraouis, l'impossibilité de circuler librement,
le refus systématique qu'essuient ces derniers quand ils
réclament un passeport, l'interdiction absolue d'aborder
certains sujets politiquement incorrects, sont non seulement autant
d'atteintes aux libertés fondamentales du citoyen, et plus
encore, la preuve que les Sahraouis ne sont pas, et ne seront jamais
considérés comme des citoyens marocains.
Ni la présence de la Minurso, ni la vigilance quand au respect
des droits de l'homme en territoires occupés du Sahara
Occidental, réclamée par le Conseil de
sécurité, ne protègent la population de la
disparition politique et autres arrestations arbitraires. Et la
Minurso se garde bien de faire le moindre commentaire officiel sur
les violations des droits de l'homme par le Maroc aux Sahara
Occidental que l'on ne peut ignorer quand on circule dans une ville
comme El Aaiun, Smara, Boujdour ou Dakhla. Et la question demeure
posée : à quoi sert donc la présence de la
Minurso au Sahara Occidental ?
L'OMDH, l'Organisation marocaine des droits de l'homme, a dénoncé dans un communiqué, publié le 26 août 1996, que huit jeunes Sahraouis, qui avaient accompli leur peine d'une année de prison à Salé, aient été maintenus en prison trois mois de plus. L'OMDH, qui avait demandé en vain des explications à l'administration pénitentiaire, exige une enquête afin de déterminer les responsabilités de cet «emprisonnement arbitraire de trois mois, puni par le code pénal ».
La Fondation Danielle Mitterrand est intervenue, le 29 août 1996, à la Sous-Commission des droits de l'homme de l'ONU à Genève, pour demander qu'aucune représaille ne soit exercée contre les jeunes manifestants sahraouis qui s'étaient rendus, début août, à Rabat (Maroc), venant des villes occupées du Sahara Occidental pour revendiquer l'amélioration de leur situation sociale..
En réponse, le représentant du Maroc a déclaré : «le Maroc est un État de droit, personne ne devrait avoir de préoccupations au sujet des citoyens qui exercent leurs droits dans le cadre de la législation en vigueur » (sic).
A l'occasion de la tenue de la 51ème Assemblée Générale de l'Onu, la Ligue Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, a appelé les Nations Unies à mettre en Šuvre un véritable plan global international d'urgence en faveur des droits de l'homme en Afrique, notamment au Sahara Occidental.
Dans une lettre ouverte, adressée au président de la 51ème Assemblée générale de l'Onu, M. Ismail RAZALI, la Ligue s'interroge sur l'incapacité des Nations Unies, dont la mission fondatrice est le droit des peuples à disposer librement d'eux mêmes, à mettre en Šuvre le processus référendaire au Sahara Occidental. « Il est politiquement, juridiquement, légitimement, moralement et humainement inconcevable que l'Onu ne soit toujours pas parvenue à mettre en Šuvre le processus référendaire au Sahara Occidental en permettant au peuple du Sahara Occidental d'exercer son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l'Onu et e l'Oua », rapporte une dépêche de l'APS, du 22 septembre 1996 « Nous considérons, poursuit la Ligue, qu'il est urgent que les instances exécutives reprennent avec impartialité, efficacité et détermination ce processus en appliquant dans sa totalité le plan de règlement des Nations Unies et en encourageant les parties en conflit - le royaume du Maroc et le Front Polisario- à entamer officiellement et sans arrières pensées des négociations directes».
Les ressources collectives, matérielles, symboliques voire
mythiques ont participé de l'affirmation du Front Polisario
depuis le début des années 1970.
Si le Front Polisario est le point culminant de l'expérience
historique de la personnalité sahraouie, il ne faut pas se
limiter uniquement à la mise en place des institutions
nationales, la RASD, et internationale, l'insertion progressive et
affirmée de ce nouvel État dans le système
international, lui même en plein essor. En témoigne la
disparition de certains États, la RDA, la
Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l'émergence de
nouveaux États.
Le praxis de la couche politique dirigeante au sein de la
société sahraouie, n'est pas à notre sens
opposée ni ne contredit l'inspiration des masses
sahraouies.
Mais toute véritable compréhension de la
société sahraouie ne doit pas se limiter uniquement
à l'unilatétralité des institutions
étatiques même si elles sont légitimes, ou
largement représentatives.
Elle doit revenir aux fondements de la société
elle-même - c'est-à-dire un certain saisissement de
l'essence de la trajectoire, historique de la société
maure autrefois tribale.
Il est évident que le Front Polisario a apporté
à la société sahraouie une transformation en
profondeur. De ce fait, une réflexion sur la
société civile, organique, s'impose comme
élément de compréhension. Beaucoup de travaux
ont été faits dans ce sens et ne se sont pas
limités à l'analyse des rouages étatiques. En
continuité de ceux-ci nous orientons nos observations vers
l'analyse de la société sahraouie, dans ses fondements
socio-symboliques et leur inspiration vers un projet politique
original.
La société sahraouie est de nature contractuelle et non
fondée sur l'allégeance. Son passé avec la
composition/décomposition des alliances intertribales
sous-tend aujourd'hui la réalité sociale.
Ce principe de taille sépare la société
sahraouie de celle de la société marocaine. Cette
dernière s'inscrit dans un système d'allégeance
c'est-à-dire l'obéissance au Malik qui, lui, et
uniquement lui, guide les affaires du royaume.
La société sahraouie repose, elle, sur un
système contractuel, initialement égalitaire : pour
faire valoir ce principe d'alliance et non d'allégeance, le
Front Polisario dans son 8e congrès populaire des 17 au 19
juin 1991, recommande à ses cadres en formation,
« l'exemplarité et le non-clientalisme ».
Le mot d'ordre de la RASD : « Là où le
sahraoui se trouve, est un citoyen de la
République », part dans le sens d'une
contractualité sociale.
Cet énoncé, à notre sens, met en cause
l'idée que ce soit l'élite des Sahraouis et uniquement
l'élite qui ait fondé le Front Polisario, car si cette
idée relève d'un procédé théorique
très applicable aux sociétés post-coloniales, le
nationalisme marocain par exemple, elle réduit la
vérité historique, dans le cas des fondements de la
RASD, à l'initiative d'une partie de la société
et non celle-ci toute entière..
Nous ne pouvons cautionner cette approche, qui condamne toute une
société à l'unique activité des
dirigeants au pouvoir en les isolant de l'ensemble de la population
participante d'autant plus qu'il s'agit ici d'une communauté
perpétuellement en mouvement, non seulement parce qu'elle est
affrontée à un adversaire redoutable mais aussi parce
qu'elle refuse, par sa formation historique particulière toute
appartenance à un pouvoir supérieur
élitiste.
Dans ce contexte, l'intensification des activités politiques
et militaires, si elles ne sont pas conformes au fondement de la
société peuvent désorganiser la
représentation collective de son peuple. C'est ce que nous
constatons dans l'effritement de certaines républiques
socialistes ou autres.
Notre réflexion sociologique, ne sera donc pas centrée
sur le comportement politique des responsables mais se tournera vers
la place qu'ils prennent dans les transformations sociales et
symboliques émanantes des fondements mêmes de la
société qu'ils souhaitent gérer.
C'est donc à ce niveau, celui de la resocialisation, que nous
proposons de réfléchir.
Ould Eleya ould Yara,
spécialiste des crises sociales.
Mille sourires
Cent enfants en France (5000 en Espagne, 2000 en Italie) ont vu cet été, pour la première fois, ce qu'ils ne connaissaient qu'a travers le livre de géographie et les récits de leurs copains, de leurs ainés, des enfants sahraouis qui se succèdent, depuis 1980, chaque été, accueillis quelque part en Europe ()En rendant sincèrement hommage à toutes celles, à tous ceux, qui ont réalisé le rêve d'un enfant du Sahara Occidental, nous appelons les familles, collectivités, associations et institutions de France, au nom de la fraternité, pour que mille enfants sahraouis soient accueillis ici l'été prochain.
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