Rapport et commentaire sur l'expérience d'un groupe d'infortunés asiatiques avec le système d'oppression marocain
Démocratie à la marocaine : abandonner des êtres humains dans le désert et les champs de mines de l'armée royale
Des informations confuses sur l'histoire d'un groupe d'immigrés asiatiques, qui aurait vécu un terrible voyage depuis leur continent vers le Maroc où ils ont connu toutes sortes de mauvais traitements imaginables pour finir abandonnés par les autorités marocaines à un sort incertain au milieu du désert, nous a été communiqué par de multiples voix de Sahraouis indignés, qui ont tous refusé d'utiliser cette nouvelle tragédie humaine, engendrée par le même système d'oppression qu'ils ont toujours eu à combattre, par compassion et pour essayer de résoudre ce problème sans causer de nouveaux problèmes à ces infortunés.
Mais, est ce que nous devons toujours payer les méfaits du système de Rabat, qui ne manque pas d'occasions pour prétendre être la terre promise de la démocratie et de la modération ? Est ce que nous devons toujours avoir à entendre les mensonges du régime du Roi de la terreur, qui ne cesse d'accuser les Sahraouis des plus ignoble mensonges dans ses attentats, d'entacher la glorieuse image d'un peuple qui à lutté pour sa liberté en véritable guerrier, sans taches, sans compromettre son image de peuple pacifique, tolérant et ouvert à toutes les cultures et toutes les religions ? Devons-nous enfin permettre à ce régime expansionniste de perpétrer ces atrocités sur notre terre encore occupée, la tachant comme il l'a déjà fait par le sang et la misère ?
Un acte barbare et une machination politique
Cette acte, à part d'être une nouvelle preuve de l'irresponsabilité des autorités marocaines, qui ne se sont pas contentées d'occuper le Sahara Occidental illégalement en totale violation de toutes les lois et droits, est une fois de plus une preuve du mépris marocain des principes humanitaires les plus fondamentaux.
Cet acte ignoble prouve de nouveau que le régime marocain cherche par tous les moyens, même les plus inhumains, à semer la confusion dans les esprits de la communauté internationale, parce que cet acte en plus d'être une violation barbare des droits de l'homme, est une nouvelle manoeuvre politique marocaine qui veut par tous les moyens faire croire au monde que les autorités sahraouies ne peuvent pas contrôler leurs frontières, et que les territoires libérés du Sahara Occidental ne sont qu'un passage pour immigrés et contrebandiers, pour ne pas dire des "terroristes", comme veulent nous faire croire les moyens de communication marocains et français, qui ne perdent pas une opportunité, depuis un certain temps, de profiter de la situation politique internationale instable et de la confusion créée par la guerre mondiale contre le terrorisme pour accuser les Sahraouis de terrorisme !!
Le régime marocain, en effet, soutenu par des journalistes français achetés, et même par une importante agence de presse, heureusement ou malheureusement française, a toujours essayé de nous faire croire que le Polisario est mêlé au terrorisme. Seulement, ils n'ont pas trouvé partie prenante pour leur marchandise bon marché et mal intentionnée. Alors le régime de Rabat a eu recours à cet acte diabolique et inhumain poussant des étrangers à une mort éventuelle vu les champs de mines et les dangers qui entourent le mur de la honte, édifié par l'armée royale pour couper le territoire sahraoui en deux, séparer les familles et déformer le paysage.
Mais encore une fois, le peuple sahraoui à pu faire échouer ces machinations en prouvant qu'il est maître sur sa terre , contrôle très efficacement son territoire, et de toute façon les très brillants cerveaux des services secrets et autorités marocaines ont peut-être oublié que non seulement le territoire est sous le contrôle de l'armée sahraouie et de l'armée royale de l'autre côté du mur, mais aussi de la surveillance permanente de l'ONU à travers sa mission sur le terrain la Minurso, qui a été témoin de cet acte, vu que ses membres ont intercepté et assisté à l'interrogatoire des immigrés depuis le début de l'histoire.
Début de l'histoire :
Dans l'après-midi du 03/05/04, deux voitures de patrouille sahraouies, en surveillance de routine ont intercepté un groupe de personnes étrangères.
Ils étaient 23 jeunes, 13 Indiens et 10 du Bangladesh. Ils étaient en très mauvais état physique, plusieurs d'entre eux étaient blessés, dont deux sérieusement (un Indien, avait la hanche traversée par une balle, et un autre Bangladeshi touché à la main, alors que les autres étaient blessés).
La patrouille leur a donné les secours primaires, après avoir eu du mal à comprendre quoi que se soit d'eux, vu qu'ils parlaient seulement leurs langues, sauf deux qui parlaient un peu l'anglais.
Alors qu'ils commençaient à leur demander de faire le compte rendu de leur histoire, une patrouille de la MINURSO, qui effectuait une tourné dans le secteur comme d'habitude dans le cadre de la surveillance du cessez-le-feu en vigueur entre le Front Polisario et le Maroc, est venue. Les Sahraouis leurs ont demandé de participer à l'interrogatoire et l'un des membres de la mission commençait à filmer les immigrés (le film va s'évaporer après, et la Minurso va nier avoir assisté à cet événement, alors que les immigrés sont toujours entre les mains du Polisario et peuvent en témoigner, ironie, stupidité ou nouvelle preuve de complicité au moins par le silence et l'inefficacité ?!!).
A première vue, les pauvres avaient des traces de tortures, des traces de blessures par armes blanches, n'avaient ni argents ni papiers, ni vivres, ni eau.
Le groupe indien
Ils ont dit
qu'ils venaient séparément. Chaque groupe avait un
trajet, les Indiens disent avoir fait le départ de
Delhi-Dubai-Casablanca. Arrivés à Casablanca, les
autorités marocaines les ont attrapés, les ont mis en
prison, les ont maltraités, torturés, puis ils les ont
déportés vers le sud (ils ne pouvaient pas nommer les
villes marocaines ou sahraouies qu'ils ont visitées, mais ils
disent avoir été transportés de ville en ville
par les forces de l'ordre, peut être ou par des
paramilitaires). Et à chaque prison où ils passaient
ils rencontraient le même traitement.
Finalement, ils ont été transportés dans le
désert (comme ils disaient) et ont été
forcés à traverser le mur. Ils ont compris
d'après le paysage et d'après le grand nombre de
soldats qu'il s'agissaient de frontières, seulement ils
n'avaient aucune idée du pays frontalier vers lequel les
Marocains voulaient les refouler, et personne ne leur a
expliqué quoi que ce soit. La seule langue à laquelle
ils ont eu droit était les matraques et les menaces par armes
blanches et fusils.
Après avoir essayé de refuser la traversée, les
Marocains ont commencé à tirer sur eux, alors ils se
sont sauvés du mieux qu'ils pouvaient.
Le groupe du Bangladesh
Pour sa part
avait lui aussi fait un compte rendu similaire, seulement ils avaient
un trajet diffèrent, et ils ont passé par Addis Ababa
avant de venir à Casablanca.
Les violations dont ils ont étaient victimes
Tous les immigrés avaient des traces de tortures, de blessures
par armes blanches, de manque de nourriture, et étaient mal
vêtus, pour quelques-uns pieds-nus, et sans vivres, ce qui veut
dire qu'ils ont été emmenés vers une mort
certaine, si les Sahraouis ne les avaient pas interceptés
à temps.
La voiture de
la Minurso a voulu voir plus clair sur le compte rendu du groupe,
elle a donc suivi leurs traces, vers le mur jusqu'à la route
de renfort numéro 8 du secteur de Guelta, qui traverse le mur
et qui a été ouverte par l'ONU elle-même pour
faciliter le mouvement des voitures de sa mission sur le terrain, et
là la garde marocaine a niée tout relation avec les
immigrés comme d'habitude.
Une fois de retour, le groupe de la MINURSO a informé les
Sahraouis de la version marocaine, et a dit être sûr que
les immigrés ont passé par cette même route,
parce que sur le trajet vers le mur ils ont trouvé plusieurs
articles, des restes de vêtements et autres signes qui les ont
guidé tout au long du passage du groupe d'immigrés.
Ils ont en outre assuré qu'ils vont envoyer à leur base
à El Aaiun un rapport sur les faits et sur le compte-rendu des
deux groupes d'immigrés.
Dans le commandement de la région militaire
Le 04/05/04, la région militaire sahraouie a ordonnée aux patrouilles sahraouies de transporter les victimes pour qu'elles soient soignées davantage puisqu'elles en avaient encore besoin.
Arrivés en après midi, et après des soins, le commandement de la région et le groupe de la Minurso ont procédé de nouveau aux interrogatoires des immigrés, cette fois grâce à deux officiers de la mission onusienne, un Pakistanais et un officier du Bangladesh, qui ont été utiles cette fois pour mieux comprendre les propos des immigrés.
Le commandement militaire sahraoui a demandé officiellement à la Minurso de :
- Prendre les immigrés en charge.
- Contacter les pays de ces immigrés et informer leurs familles de leur situation actuelle, et voir comment les aider à regagner leur pays.
- Condamner ce nouvel acte barbare commis par les forces armées royales et les autorités marocaines, et le considérer comme une nouvelle violation du cessez-le-feu de la part du Maroc.
- Faire un rapport détaillé et l'envoyer à la base de la Minurso à El Aaiun.
Les officiers
de la mission ont demandé du temps pour contacter leur base ;
et ont promis de revenir pour donner la réponse.
Le 05/05/04, le groupe de la Minurso est venu en après midi,
pour informer les officiels sahraouis vocalement que :
- La mission de la Minurso ne peut pas interférer dans ce genre de problème, vu que ses devoirs et son mandat sont décidés et définis par l'ONU.
- La mission n'a pas les moyens pour prendre ces immigrés en charge.
- La seule chose que la mission peut faire est de participer à l'investigation
- Elle demande à l'autorité sahraouie de faire son possible pour contacter les pays de ces immigrés
- La mission remercie la région militaire pour le traitement exemplaire des immigrés.
Les militaires
sahraouis ont répondu qu'ils peuvent accepter que la Minurso
ne soit pas spécialisée dans ce genre de question, mais
qu'elle doit condamner cet acte en tant qu'intéressé
par le maintien et la surveillance du cessez-le-feu, de plus que
cette acte représente une sérieuse violation des droits
humains en plein terrain sous responsabilité onusienne,
surtout que les immigrés non seulement étaient
maltraités mais aussi exposés à une mort
certaine si ils n'avaient pas été interceptés
à temps.
Résultats, rien jusqu'à l'écriture de ses mots
!!
Efforts officiels
Le Gouvernement sahraoui a entrepris les initiatives suivantes :
- Fournir les besoins des immigrés en les gardant dans la région militaire de Mijek.
- Contacter l'ONU et demander une intervention en faveur des immigrés.
- Contacter l'ambassade de l'Inde pour l'informer et lui demander de prendre des mesures en faveur de leurs citoyens.
- Contacter l'UNHCR pour qu'il participe à la solution de ce problème pour des raisons humanitaires.
- Chercher à rapatrier ces infortunés après avoir été abandonnés par leur propre pays (c'est ce que j'ai dernièrement entendu) en contactant des ONG spécialisées.
- Refuser jusqu'à maintenant tout utilisation médiatique de la tragédie de ces jeunes pour des raisons humanitaires.
Les immigrés sont maintenant en bonne santé et vivent normalement sans contraintes au sein des combattants sahraouis de la région de Mijek.
Malainin
lakhal
Journaliste sahraoui
Campements de réfugiés, 05.07.04
Annexe :
Liste nominale des immigrés fournit par une source de la région militaire:
Le groupe
de l'Inde : 13 Personnes
Noms + Ages+ Adresses
Le groupe du Bangladesh: 10 personnes
Democracy Moroccan style: abandonment of human beings in a mine field in the desert by the Royal Moroccan Army.
Various versions of a story have reached us of a group of Asian immigrants, reported to have experienced a horrifying journey from their continent to Morocco, where they experienced all imaginable sorts of bad treatment to finish up being abandoned by the Moroccan authorities to an uncertain fate in the middle of the desert. The many indignant Saharawis who have sent us this story have all refused to use this latest human drama for 'propaganda' in the media. Although arising from the same system of oppression which they have been fighting for years, they have acted out of compassion and in order to try to resolve this problem without causing further difficulties for these unfortunate individuals.
But must we still pay for the misdeeds of the system of Rabat, which misses no opportunity to claim to be the promised land of democracy and moderation? Must we still have to listen to the lies of the King of Terror's regime which is always accusing the Saharawis of the most ignoble of lies in its criminal attempts to sully the glorious image of a people who is fighting for its freedom as a veritable blameless warrior, without compromising its image as a peace-loving people, tolerant, open to all cultures and all religions? Must we allow this expansionist regime to perpetrate these atrocities on our land which is still occupied, staining it as it has done in the past with blood and misery?
A barbaric act and political frame-up
This act, apart from providing a new proof of the irresponsibility of the Moroccan authorities, who are not content with occupying Western Sahara illegally in complete violation of all laws and rights, is an evidence of Moroccan disrespect of the most fundamental humanitarian principles.
This ignoble act proves once more that the Moroccan regime is seeking by every means, even the most inhuman, to sow confusion in the minds of the international community, because this act as well as being a barbarous abuse of human rights, is also a new political manoeuvre. Morocco is trying by every possible means to make the world think that the Saharawi authorities cannot control their own borders, and that the liberated territories of Western Sahara are just a passage for immigrants, traffickers, not to say "terrorists". French and Moroccan channels of communication are trying to make us believe this and over recent months have lost no opportunity to take advantage of the international political situation and confusion created by a world war against terrorism to accuse the Saharawis of terrorism!!
The Moroccan regime, as it happens, supported by French journalists it has bought, and even by a major press agency, happily or unhappily a French one, has always tried to create the impression that the Polisario is mixed up with terrorism. Only they haven't managed to find a market for their cheap and ill-intentioned merchandise, so the regime of Rabat had recourse to this diabolical and inhuman act, pushing foreigners out to almost certain death, driving them to the minefields and dangers surrounding the wall of shame. This wall, constructed by the Royal Army, cuts the Saharawi territory into two, thus separating the families and deforming the landscape.
But once again, the Saharawi people were able to foil these machinations by proving that they are masters of their country, that they control their territory very efficiently. In any case the very brilliant brains of the Moroccan authorities and secret service happily forgot that, not only is the territory under the control of the Saharawi Army and the Royal Army on the other side of the wall, but is also permanently supervised by UN posts through its mission on the ground, MINURSO. One of these posts witnessed this act, given that its members intercepted and helped interrogate the immigrants from the beginning of the business.
The story begins...
On the
afternoon of 03/05/04, two Saharawi patrol cars, on a routine
patrol intercepted a group of foreigners.
There were 23 young people, 13 from India, 10 from Bangladesh. They
were in a very bad physical state, several had been wounded, two
seriously (one Indian with a bullet through his hip, and another
Bangladeshi hit on the hand, while the others were also
wounded.)
The patrol gave them first aid, after having had difficulties understanding anything at all from them, since they only spoke their own languages, except two who spoke a little English.
While they were starting to ask for a brief account of their story, a MINURSO patrol, carrying out a routine tour of the sector within the scope of their supervision of the cease-fire in force between the Polisario Front and Morocco, arrived. The Saharawis asked them to take part in the interrogation and one of the members of the mission began to film the immigrants (the film would evaporate later, and MINURSO would deny having had any part in this event. But the immigrants are still in Polisario hands and can testify to it: irony, stupidity, or new proof of complicity at least by silence and inefficiency?!!)
At first sight, the poor men had signs of torture, traces of bayonet cuts, but had no money, papers, food or water.
The Indian group
They said that they came separately, each group had an itinerary, the Indians said they had travelled from Delhi via Dubai to Casablanca. On arrival in Casablanca, the Moroccan authorities apprehended them, put them in prison, mistreated them, tortured them, then deported them to the south (They were unable to name the Moroccan or Saharawi towns they visited, but they said they had been transported from one town to another, by the forces of order perhaps or by paramilitaries).At each prison they passed through they encountered the same ill-treatments.
Finally, they
were driven into the desert (as they called it) and forced to cross
the wall. They understood from the landscape and from the large
number of soldiers that they must be at a frontier, only they had no
idea which border country Morocco had expelled them to, and nobody
explained anything at all to them. The only language they were
entitled to was that of batons and threats with bayonets and
guns.
First they tried to refuse to cross the border, but the Moroccans
opened fire on them, so they escaped as best they could.
The group from Bangladesh
For their part, they gave a similar account only they had followed a different route, and they had passed through Addis Ababa before coming to Casablanca.
Abuses to
which they were subjected
All the immigrants had torture marks, knife wounds, signs of
malnourishment, lack of clothing, some barefoot, and were
without food, which means that they had been brought to a certain
death, if the Saharawis hadn't intercepted them in time.
The MINURSO
car wanted to take a closer look at what the group claimed, it
therefore followed their tracks back towards the wall. The UN had
opened the wall itself to facilitate the movement of their cars on
the ground, and the Moroccan guard at that place, as to be expected,
denied anything to do with the immigrants.
Once back, the MINURSO group informed the Saharawis of the Moroccan
version, and expressed themselves certain that the immigrants had
followed that same route, because they had found various articles
along the way, bits of clothing and other signs that guided them as
to the route the immigrants had taken.
They further assured them that they would send to their base in El
Ayoun (Saharawi occupied capital) a report on the facts and the
account of the two groups of immigrants.
In the Command of the military region
On 04/05/04,
the Saharawi military region ordered Saharawi patrols to transport
the victims to give them more care, since they still needed
attention.
On arrival in the afternoon, and after administering care, the
regional command and the MINURSO group proceeded with further
questioning of the immigrants. This time with the help of two
officers from the UN mission, a Pakistani and a Bangladeshi
officer, better understanding was achieved of what the
immigrants were saying.
The Saharawi military command asked MINURSO officially to:
- take charge of the immigrants
- contact their countries of origin and inform their families of their present situation, and look into how to help them regain their own countries
- condemn this new barbaric act committed by the forces of the Royal Army and Moroccan authorities, and to consider it as a new violation of the cease-fire on the part of Morocco
- make a detailed report and send it to MINURSO's base in El Ayoun.
The MINURSO
officers asked for time to contact their base; and promised to come
back with the response.
On 05/05/04, the MINURSO group came in the afternoon, to inform the
Saharawi officials orally that:
- The MINURSO cannot get involved in this kind of problem, since their duties and mandate are decided and defined by the UN
- The mission has no means to take charge of the immigrants
- The only thing that the mission could do is to take part in the investigation
- MINURSO asked (!!!) the Saharawi authority to do everything possible to contact the countries of these immigrants
- The mission thanked the Saharawi military region for the exemplary treatment of the immigrants.
The Saharawi
soldiers replied that they could accept that MINURSO is not
specialised in this type of questions, but that it could condemn this
act as an interested party in maintaining the cease-fire, furthermore
this act represents a serious violation of human rights in the
territory where the UN has responsibility, above all because the
immigrants not only were maltreated but also exposed to a certain
death if they had not been intercepted in time.
Result: nothing until the writing of these words!!
Official efforts
The Saharawi Government undertook the following initiatives:
- To look after the immigrants by keeping them in the military region of Mijek
- To contact the UN and ask them to intervene on behalf of the immigrants
- To contact the Indian Embassy to inform it and ask it to take measures to help their citizens
- To get the UNHCR to take part in finding a solution to this problem on humanitarian grounds
- To seek to repatriate these unfortunate individuals after they were abandoned by their own countries (which is what I have just heard) by contacting specialised NGOs
- To refuse until now to make any use in the media of the tragedy of these young people for humanitarian reasons.
The immigrants are now in good health and living normally without any constraints with the Saharawi combatants of the Mijek region.
Malainin
Lakhal
Saharawi Journalist
Saharawi Refugee Camps, 05.07.04
Translated to English by: Mrs. Cate Lewis, (AWSA)
Annexe :
List of the immigrants' names supplied by a source of the military region.
The group
from India: 13 persons
Name - Age - Address
The group from Bangladesh : 10 persons