INTERVIEW DE MONSIEUR CHARLES DUNBAR, REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES POUR LE SAHARA OCCIDENTAL

Tindouf, le 3-7-98, Ronny Hansen, journaliste libre

Le 3 Juillet, Monsieur Dunbar s'est rendu à Tindouf pour des conversations avec des représentants du Front Polisario et assister à la réception organisée à l'occasion de la fête nationale américaine au siège de la MINURSO. A cette occasion, il a rencontré M'hamed Khaddad, coordinateur avec la MINURSO pour le Front Polisario et Brahim Ghali, ministre de la RASD pour les zones occupées.

 

HANSEN
Le prochain rapport du Secrétaire Général devant proposer un nouveau calendrier doit bientôt sortir. Ce que nous constatons à l'approche du référendum, c'est que les enjeux sont de plus en plus importants alors que nous avançons dans le processus. Le processus d'identification semble bloqué par le problème des soi-disant tribus contestées; quel est là-dessus votre point de vue et comment sortir de l'impasse ?

DUNBAR
Bon, je ne pense pas tout à fait qu'il y ait encore une impasse. Il est certain que la solution pour les tribus H41, H61, J51/52, comme nous les appelons, est une des questions qui restent à résoudre, mais nous avons fait des progrès appréciables sur d'autres problèmes. Nous allons nous occuper des derniers groupes tribaux qui doivent être identifiés et nous aurons terminé en août. Nous aurons ainsi atteint clairement une étape et pourrons avoir une sorte d'estimation globale du point où nous en sommes.
Une des questions en suspens qui exige d'être traitée, concerne les trois groupes tribaux, mais c'est seulement un des problèmes et il y en a beaucoup d'autres. Entre autre, le rapatriement des réfugiés en général et en particulier la question du statut du HCR dans le territoire. Il faut aussi régler le problème du statut des forces ainsi que la question des personnes autorisées à visiter librement le territoire et les campements et qui pourraient utiliser nos structures pour rendre ces visites plus efficaces.
Aussi je pense qu'il est erroné de n'évoquer que la question des tribus contestées alors qu'il reste beaucoup d'autres questions non résolues. J'oubliais un autre aspect qui est bien sûr celui de la publication des résultats de la commission d'identification. Tout ceci doit être considéré et j'espère que nous serons en mesure de passer assez rapidement à la phase transitoire préréférendaire à la fin de l'été. J'espère que nous aurons alors trouvé une voie pour faire avancer le processus ou, dans le pire des cas, un moyen par lequel le processus puisse se terminer.

HANSEN
Mais si vous le voulez bien, revenons aux tribus contestées qui malgré tout bloquent tout le reste n'est ce pas ?

DUNBAR
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette affirmation. Je pense que d'autres aspects du processus sont bloqués pour des raisons qui leur sont propres et que la question des tribus contestées est à mettre en perspective.
Des problèmes ont arrêté l'identification précédemment, mais la différence, aujourd'hui, c'est que nous avons presque terminé l'identification. Ceci est très important.
Aussi nous sommes maintenant confrontés à un ensemble de problèmes compliqués et c'est une erreur de faire une fixation sur les tribus contestées

HANSEN
Pensez-vous qu'il soit possible de parvenir au stade de la publication des noms pour les tribus non contestées avant l'identification des trois groupes contestés.?

DUNBAR
Je pense que c'est une des options qui peut être envisagée. Mais laissez-moi vous livrer quelques réflexions concernant ces groupes:
Il est important d'avoir à l'esprit que :
A: ils ont un statut selon les accords de Houston,
que B : ce statut est différent de celui des autres, référencés habituellement comme sous-fractions tribales.Les groupes tribaux H I et J n'étant pas considérés comme sous-fractions tribales, nous les avons bien identifiés comme groupes tribaux et devons les traiter comme tels.
Il existe de multiples façons de procéder que l'on peut envisager, mais que je ne souhaite pas aborder actuellement. Le Secrétaire Général fit une proposition en ce sens dans son rapport du 15 janvier: que nous procédions à l'identification des 4000 membres de ces trois groupes qui s'étaient présentés en même temps que les membres de ces groupes inscrits dans le recensement et donc admissibles à l'identification selon les termes des accords de Houston, et puis ensuite passer aux huit mille restants de ces trois groupes qui ne se sont pas présentés à temps. Cette idée ne correspondant pas à l'attente marocaine, je pense qu'il est important, au moins dans la discussion, de savoir ce que l'une ou l'autre partie veut. Le Front Polisario reste convaincu que les trois groupes tribaux ne devraient pas être identifiés, mais ce n'est pas ce que les accords de Houston disent, et je ne cesse de leur répéter. Les marocains restent convaincus que les 65000 membres doivent être identifiés, et il est difficile de prévoir comment cela pourrait se faire. C'est bien sûr théoriquement possible. La position marocaine est théoriquement recevable, tant que les membres appartenants à l'un de ces groupes ne sont pas encouragés par l'une des parties, et se présentent individuellement à l'identification.
Le problème, et il y a beaucoup de problèmes avec ces groupes, est que quelques tribus à l'intérieur de ces groupes ne sont pas à l'aise (n'ont pas confiance ) face aux experts, les chioukhs qui ont étés sélectionnés, pour donner leurs avis lors des sessions d'identifications. Nous avons des problèmes à ce sujet, ils sont difficiles, les solutions à trouver pas évidentes, et cela exige d'offrir un grand nombre de solutions susceptibles de rallier les deux parties.

HANSEN
Quel type d'encouragements, d'incitations peut apporter la communauté internationale et ses différents acteurs auprès des deux parties pour quelles se sentent en sécurité et quelles puissent progresser dans le processus ?

DUNBAR
Je pense d'abord que c'est une question qui regarde le Conseil de Sécurité qui examine la question chaque mois, qui encourage les deux parties à avancer, qui tient compte des problèmes qui apparaissent et s'ils sont très sérieux, demande que des actions soient engagées pour les résoudre. Sur la question de l'aide aux Nations Unies, je pense qu'il est très important qu'elles restent simplement saisies des problèmes et nous aident en acceptant ou en rejetant nos suggestions et qu'un dialogue régulier existe, et c'est ce qui se passe au niveau du Conseil de Sécurité. Bien sûr, comme vous le disiez au début de notre entretien, nous sommes à la veille d'une très importante résolution du Conseil de Sécurité dans laquelle le mandat de la MINURSO sera réévalué. Comme vous le savez, nous arrivons à un "moment de vérité", le mandat de la MINURSO a été prolongé pour un temps très court afin de contrôler très étroitement le processus, et les deux parties sont très conscientes de l'importance du Conseil de Sécurité, ils sont nos obligés. Je pense qu'ils doivent tenir compte de la grande générosité de la communauté internationale, qui alimente les activités de la MINURSO sur le terrain et favorise un développement positif du processus, qui j'espère va se poursuivre.

HANSEN
Laissons de côté si vous le voulez bien les Nations Unies pour nous intéresser à ce que l'on dit des américains. On parle d'offres américaines au Maroc, d'exploration de sites pétroliers off-shore ? Est-ce une autre manière pour les parties de sortir de l'impasse actuelle ? Si les deux parties insistent clairement pour mener à terme le référendum, sans envisager une troisième voie, l'une des parties perdra, perdra en prestige et en ressources.

DUNBAR
C'est une question un peu embrouillée. Je n'en étais pas conscient ...! Je sais que les Etats Unis restent très intéressés par le Maroc et entretiennent avec lui des relations très étroites... Je sais qu'il y a eu régulièrement des prospections pétrolières... Votre question semble suggérer que les Etats Unis pourraient offrir... demander au Maroc de faire aboutir le processus d'une façon ou d'une autre, et en échange, si c'est ce que vous voulez dire, reprendre la recherche pétrolière . Je ne pense pas que ce soit le cas. Le pétrole sera prospecté de toutes façons. Et je suis content de vous dire que les compagnies américaines rechercheront le pétrole au large des côtes marocaines quelle que soit la situation au Sahara Occidental. Voilà qui est très clair pour moi, cela se passe sur le plan économique.
Le seul terrain politique qui pourrait entrer en ligne de compte pour les Etats Unis serait la reproduction de ce qui s'est passé avec l'Iran ou quelques autres pays, c'est-à-dire que les compagnies qui échangent avec le Maroc seraient sanctionnées, et ceci est tout à fait impensable compte tenu des excellentes relations qui existent entre les Etats Unis et le Maroc. Aussi je ne pense pas qu'il y ait là une difficulté.
Selon moi les Etats Unis sont très soucieux de voir se résoudre ce problème, ils entretiennent un dialogue régulier avec les marocains et je pense qu'ils veulent favoriser n'importe quelle solution qui leur semble raisonnable.

HANSEN
Quand James Baker vint au début de son mandat demander aux parties ce qu'elles voulaient, elles répondirent : "nous voulons le référendum, pas question d'une troisième voie". Mais maintenant il semble que les deux parties soient de plus en plus nerveuses à mesure qu'approche ce que vous avez appelé "l'heure de vérité", parce qu'évidemment une des parties va perdre.

DUNBAR
Bien, je pense que c'est une question qui mérite d'être posée à nouveau et si les deux parties maintiennent fermement leur engagement en faveur du référendum, alors il me semble que des mesures devront être prises par les deux parties pour garantir le bon déroulement du processus.
Je veux dire par là, un déploiement complet du HCR, une rapide proclamation de la période transitoire, la régularisation du statut des forces entre les Nations Unies et les trois pays engagés Maroc, Algérie, Mauritanie et le Polisario, le libre accès au territoire pour les observateurs intéressés aussi bien que pour les envoyés officiels des gouvernements intéressés au problème.
Selon moi, beaucoup de choses tout à fait spécifiques devraient être mises en route, et c'est en les mettant en route qu'il sera possible de savoir, d'être sûr, que chacune des parties s'engage pleinement dans une mise en place rapide du projet de référendum.
Je voudrais ajouter que si nous nous rendons compte que les deux parties ne se tiennent pas à leurs engagements, ce qui n'est pas dramatique, il faudrait alors trouver d'autres manières de régler le problème

HANSEN
De nombreux observateurs considèrent que l'engagement des Nations Unies dans le conflit du Sahara Occidental représente un terrain d'essai pour éprouver la capacité de l'organisation à régler des conflits et que par conséquent elle en recueillera prestige et crédibilité compte tenu de l'enjeu. Quelles seront les conséquences pour les Nations Unies d'un succès ou d'un échec au Sahara ?

DUNBAR
Voilà une très bonne question ! Comme nous le disons de manière familière, la MINURSO est quelque chose qui a poussé un peu "n'importe comment". Ce conflit, aux yeux du monde, est un tout petit problème, et ce d'un double point de vue. Je suis navré de dire que le nombre des réfugiés est infime par rapport à l'ensemble des réfugiés dans le monde. Cela ne rend pas les choses plus faciles, mais c'est un fait, à l'échelle du monde leur nombre est réduit. En même temps je suis plutôt heureux de constater qu'il n'y a pas de combats ouverts, d'atrocités commises contre des civils. Il n'y a pas de tortures, assassinats , toutes choses qui d'habitude accompagnent des opérations de paix, et ainsi chacun a tendance à dire, bon tout ceci est facile, peut aisément se résoudre. Et non, ce n'est pas facile ! Il y a des deux côtés des intérêts vitaux en jeu et peu importe qu'ils soient grands ou petits à l'échelle mondiale. Les Nations Unies ne sont pas dans la situation de simplement imposer un dénouement. Ce n'est pas le rôle des Nations Unies en 1998 dans le monde, et je ne pense pas que l'organisation soit intéressée à assumer un tel rôle.
Aussi les Nations Unies doivent intervenir comme "un courtier" et donc travailler beaucoup et sans tarder à l'avancée du processus. Vous avez cependant tout à fait raison de souligner que la manière dont les choses ont été engagées - le fait qu'il y ait un gagnant -, je vous le concède, fait monter les enchères et les rend franchement plus difficiles à résoudre.
Il est certain que les Nations Unies gagneront en crédibilité si nous réussissons ici. Il y a quelque chose de paradoxal dans cette situation, du fait du choix du processus d'identification qui a imposé aux Nations Unies d'être à même de montrer aux deux parties ce qu'est "la réalité démographique de terrain", pour citer un homme d'état israélien, et de ce fait le processus a duré trop longtemps .
Une question se pose, quand on regarde en arrière, quand pour la première fois l'identification fut stoppée à la fin de 1995, les Nations Unies devaient-elles rester ? Cette question ne va pas tarder à se reposer à la fin de l'été ou au début de l'automne, quand le bilan obligera les Nations Unies à se demander si elles doivent continuer à être présentes alors qu'aucune solution claire et rapide ne se dessine.
Aussi pour juger de l'échec ou du succès des Nations Unies, on pourrait dire peut-être que cela a déjà trop duré. Mais en étant là, elles sont finalement parvenues à un point où l'on peut clairement identifier les problèmes de population.
Si aucun calendrier réaliste ne pouvait être établi, comprenant des engagements sérieux de la part des deux parties, je pense que les Nations Unies devraient rapidement réfléchir à ce qui pourrait encore être utile comme solution au problème. Si elles n'en trouvent pas, je pense que ce serait déjà un succès pour les Nations Unies de dire "nous avons fait ce que nous avons pu, nous faisons la part du feu, mettons fin aux dépenses considérables engendrées par ce problème" et se retirer. Je pense que si cela arrivait, ce serait une étape importante pour les Nations Unies et qu'on pourrait leur donner une bonne note pour avoir pris conscience qu'il n'était pas possible d'aller plus loin et qu'il valait mieux investir ses ressources ailleurs.

HANSEN
Combien les Nations Unies comptent-elles dépenser et pendant combien de temps voudront-elles s'impliquer dans le processus avant de dire "d'accord, nous avons assez fait, tout ceci traîne en longueur et vous devez trouver une troisième voie". Si les parties continuent à souhaiter le référendum sans manifester aucune bonne volonté pour qu'il ait lieu, les Nations Unies peuvent-elles prendre une décision unilatérale concernant cette troisième voie ?

DUNBAR
Je pense que les Nations Unies sont tout à fait en mesure de prendre des décisions unilatérales. Qu'est-ce qui a besoin d'être déterminé ? C'est un calendrier réaliste, et j'ajouterai rapide, si les deux parties décident qu'elles souhaitent maintenir l'option du référendum. Un calendrier a été établi avant qui n'a pas été respecté. Notre tâche est de trouver les moyens de faire appliquer ce nouveau calendrier par les deux parties. Il y aura peut-être des personnes pour le courtcircuiter, ceci n'est qu'une hypothèse que je ne veux pas avancer, mais si les engagements ne sont pas tenus alors le processus sera arrêté.
Je ne voudrais pas m'aventurer à proposer un calendrier et dire combien de temps cela prendra si les parties et nous-mêmes pouvions parvenir à des accords satisfaisants sur tous les points pour nous trois. Mais j'aimerais voir le référendum en 1999, disons dans la première moitié de 1999.
Personnellement, c'est le résultat auquel j'aimerais arriver à la fin de l'été par des efforts intensifs, sinon, si il n'y avait aucune possibilité d'établir un calendrier réaliste, alors j'aimerais entamer des discussions sur le rôle des Nations Unies, si elles peuvent en avoir un, dans la recherche d'une autre solution.
Je vois bien le rôle immédiat des Nations Unies dans un tel scénario, en particulier pour le HCR, parce que les réfugiés devraient être rapatriés. Une idée que j'ai souvent eu, et elle n'est pas si simpliste qu'elle le semble, est que si les réfugiés ne retournent pas chez eux il n'y aura jamais de solution, peu importe le genre d'action politique qui pourrait être mise en place sur leur territoire ou ailleurs. Si les réfugiés reviennent chez eux, il y aura une solution, quel que soit le type d'action engagée, aussi il est clair que les réfugiés doivent rentrer.
Cela doit inciter les Nations Unies à développer l'effort de déminage et de créer les conditions de sécurité nécessaires, mais ceci n'est que spéculation. Le point clé est qu'un calendrier réaliste soit établi et qu'il soit accepté sinon le processus sera vite interrompu et s'il n'a pas lieu, nous avons besoin d'indications claires de l'ONU pour le cas où l'option référendum ne serait pas retenue.

HANSEN
Ces deux questions, celle du retour des réfugiés et celle du déminage, me semblent être deux points qui n'avancent pas très vite. Nous n'avons pas vu de plan de rapatriement du HCR et autant que je sache les démineurs suédois sont retenus à EL AYOUN ?

DUNBAR
Bon, ils ne sont pas complètement retenus à EL AYOUN, il y a un certain nombre de démineurs qui peuvent travailler jusqu'au règlement de la question du statut des forces. Les progrès ne sont pas considérables concernant l'engagement du HCR dans le territoire, mais le HCR travaille dans les campements et en Mauritanie. Je pense qu'un gros travail a déjà été fait par le HCR concernant le rapatriement . Si ce n'est pas un plan définitif, quelques accords ont déjà pu être acquis qui pourront vite servir si nous progressons.

HANSEN
Existe-t-il un léger conflit entre le Polisario et le HCR dans la mesure où le Polisario et la plupart des réfugiés disent "nous voulons un rapatriement de ce côté-ci du mur", alors que le HCR dit "vous rentrez directement chez vous".

DUNBAR
Le Polisario ne m'a pas dit qu'il souhaitait un rapatriement de ce côté-ci du mur. Le Plan de Règlement dit":80% à l'ouest du mur" et c'est ce à quoi le HCR et moi-même voulons nous en tenir. C'est justement le problème, à la fois d'encourager les réfugiés dans cette direction et de préparer le terrain pour eux dans les territoires afin qu'ils veuillent bien y revenir

HANSEN
Il n 'y a pas d'autre négociation à haut niveau dans un proche avenir ? On a parlé d'un Houston II?

DUNBAR
Bon tout peut arriver à la fin de l'été, mais je ne veux pas spéculer sur ce que cela pourrait être!

 

Biographies
Charles F. Dunbar
a été désigné par le Secrétaire genéral des Nations Unies en tant que Représentant spécial pour le Sahara Occidental en début 1998 et est entré en fonction début février. M. Dunbar est président du Cleveland Council of World Affairs et a travaillé pendant 30 ans pour le Département des Affaires étrangères des USA. Il a été enplace dans les ambassades US de Téhéran, Kaboul, Rabat, Alger et Nouakchott, il parle l'arabe, le français et le persan. C'est en tant qu'ancien diplomate à Alger, Rabat et Nouakchott qu'il a été l'expert principal du gouvernement américain pour la question du Sahara Occidental.

Ronny Hansen est journaliste libre norvégien, traducteur et consultant en affaires internationales, langues et cultures. Il a écrit dans de nombreux journaux et magazines norvégiens, particulièrement sur des thèmes concernant l'Afrique du nord et l'Amérique latine. Hansen a visité à 4 reprises l'Algérie et le Sahara Occidental depuis 1992 et écrit beaucoup sur la région. Hansen a étudié le Développement, l'Arabe, l'Espagnol, les Affaires du Moyen Orient dans les universités d'Oslo, du Caire et de Jerusalem. Il a travaillé avec des ONG humanitaires en Amérique latine, Afrique du Nord et Asie du Sud-Est et a été jusqu'à récemment directeur de "Norwegian Students' and Academics'International Assistance Fund" (SAIH)


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