République Arabe Sahraouie Démocratique

 COMMUNIQUE

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Accord de coopération technique conclu avec une société pétrolière australo-britannique pour évaluer le potentiel pétrolier offshore.

La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) annonce qu'elle a conclu un accord de coopération technique (ACT) avec la société d'exploration australo-britannique, Fusion Oil & Gas plc (Fusion), qui aboutira à une évaluation détaillée du potentiel du pétrole et du gaz qui existent dans les eaux territoriales au large du Sahara occidental.

L'évaluation définitive du potentiel pétrolier et gazier permettra au gouvernement de la RASD de déterminer la valeur économique éventuelle de son territoire offshore et de fournir une base technique et commerciale sur laquelle se fonder en s'engageant dans l'industrie pétrolière internationale à l'avenir.

Aux termes de cet accord, Fusion mènera à ses propres frais une étude intégrée de toutes les données géologiques et géophysiques pertinentes qui soient disponibles sur les eaux territoriales sahraouies (de la côte jusqu'aux eaux ultra-profondes). On anticipe qu'il faudra jusqu'à seize mois pour achever l'étude exclusive, suite à quoi Fusion aura le droit de désigner jusqu'à trois zones pour l'octroi de permis de recherche à l'avenir, et ce à  des termes concurrentiels pour la région. Ces permis seront octroyés dans les six mois qui suivront l'adhésion de la RASD à l'Organisation des Nations Unies.

Le gouvernement de la RASD s'est opposé à plusieurs reprises au démarrage d'activités de recherche tant que l'Organisation des Nations Unies est en train de mettre en application le référendum sur l'autodétermination. Le récent octroi par le Maroc de permis de recherche sur le territoire offshore à des sociétés pétrolières américaine et française est considéré  par l'Etat sahraoui comme illégal, insultant et véritablement provocateur. Un avis juridique rendu récemment par l'ONU a conclu que ces accords sont illégitimes si les dites sociétés passaient à la phase exploration ou exploitation. Ces permis de recherche, octroyés par le régime d'occupation marocain, aux termes de la loi marocaine, n'auront aucune légitimité sous l'Etat sahraoui indépendant.

Le gouvernement de la RASD a conclu cet accord avec Fusion afin de permettre au peuple sahraoui de déterminer de manière indépendante le potentiel des eaux territoriales du Sahara occidental et ensuite de prévoir l'exploration et l'exploitation de ses ressources naturelles d'une manière responsable. En collaborant avec Fusion sur ce projet, les responsables sahraouis se familiariseront davantage avec les principes et normes de l'industrie pétrolière et gazière afin d'être prêts à assumer la protection et la gestion de ces ressources dès que la souveraineté aura été rétablie. Le gouvernement de la RASD s'engage fermement  à adopter des principes qui assureront la concurrence et la transparence des procédés de l'octroi de permis et de l'adjudication, dans un cadre économique et législatif conçu pour attirer les investissements internationaux et à encourager l'activité.

Le gouvernement de la RASD a choisi Fusion comme associé technique en vue de réaliser cette évaluation, compte tenu de ses compétences confirmées et de son engagement dans la région. Fusion a frayé le chemin en matière de recherches en eaux profondes au large de l'Afrique du Nord-ouest, ses efforts ayant abouti en 2001 à la première découverte pétrolière en eaux profondes dans la région (Chinguetti-1, au large de la Mauritanie).

Monsieur Mhamed Khadad, Conseiller du Président de la RASD, a signalé que : « Le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique est heureux d'avoir conclu cet accord de coopération technique avec Fusion et attend avec plaisir la possibilité d'utiliser les résultats de l'évaluation pour mettre en œuvre des politiques appropriées qui encourageront des investissements internationaux ouverts et concurrentiels et qui permettront un développement responsable des ressources offshore de la RASD pour l'avantage du peuple sahraoui. »

Londres , 27.05.02

Pour obtenir de plus amples détails, veuillez contacter :

Polisario, Kamel Fadel
Tél:    07796 553 789
Fax:   +61 2 92 83 92 70
e-mail: kfadel@netspace.net.au

Note pour les rédacteurs :

Le Sahara Occidental est actuellement considéré par les Nations Unies (ONU) comme territoire non autonome. Suite à la fin de son administration coloniale par l'Espagne en 1975, la Cour  Internationale de Justice (CIJ) a rejeté les revendications qui avaient été faites par le Maroc et la Mauritanie concernant la souveraineté sur le Sahara Occidental. Malgré le jugement du CIJ, le territoire du Sahara Occidental a été occupé par le Maroc et la Mauritanie en 1976. En 1979 la Mauritanie a renoncé à toutes ses revendications et a reconnu la RASD comme autorité légitime du territoire. Suite à un long conflit militaire entre le RASD et le Maroc, l'ONU a négocié un cessez-le-feu en 1991 et a établi un plan de règlement pour résoudre le conflit par le moyen d'un référendum, organisé par l'ONU, pour le peuple sahraoui. Le travail de l'ONU pour aboutir à ce référendum ou à une autre solution négociée et mutuellement acceptée continue sous la direction de James Baker, ancien Secrétaire d'état des Etats-Unis, dans son rôle d'Envoyé Personnel du Secrétaire général pour le Sahara Occidental. La RASD est membre à  part entière de l'Union Africaine et est reconnue au niveau international par 76 pays.

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