Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis |
LIBERTE POUR ALI SALEM TAMEK |
LIBERTE POUR AMINATOU HAIDAR |
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Comité français pour la libération d'Aminatou Haidar et des prisonniers sahraouis d'opinion
Depuis le 21 mai 2005, la population sahraouie des territoires occupés par le Maroc exprime son droit à l'autodétermination par des manifestations pacifiques.
Les forces d'occupation ont répondu par une violente répression : arrestations, emprisonnements, irruption dans les maisons et expulsion de leurs propriétaires sahraouis, mauvais traitements et tortures dans les prisons, procès avec de très fortes condamnations.
Les journalistes et observateurs étrangers qui veulent rendre compte de ces manifestations ou assister aux procès des personnes arrêtées sont refoulés.
Aminatou Haidar, depuis sa sortie de prison en 1991, a été de tous les combats pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental, pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. A ce titre, les autorités marocaines n'ont jamais cessé de la harceler. Elle a été arrêtée le 17 juin à l'hôpital d'El Aïoun où elle recevait des soins à la suite des graves blessures infligées par la police marocaine au cours d'une manifestation. Elle est devenue le symbloe sahraoui de la lutte contre l'occupant.
Face à cette répression du peuple sahraoui, qui ne demande que l'application du plan de paix des Nations Unies, un collectif d'organisation de solidarité et de défense des droits humains et de personnalités décide d'alerter les médias et de créer un comité national pour exiger :
- la libération immédiate et inconditionnelle d'Aminatou Haidar et des prisonniers politiques sahraouis
- le retrait des forces d'oppression déployées dans les villes sahraouies et l'arrêt de la répression contre des manifestations pacifiques
- le respect de la liberté d'expression, d'information et de manifestation dans les territoires occupés
- la liberté d'accès, de circulation et d'expression pour les journalistes et les observateurs étrangers
- le respect par le Maroc de la légalité internationale avec en premier lieu la mise en uvre du plan de paix des Nations Unies jusqu'à la tenue d'un référendum d'autodétermination.
Fait à Paris, le 12 juillet 2005